Le zèle est un désir de se rendre utile à ses frères, mais un désir rempli de lumière et de prudence, qui nous dirige lui-même dans le choix des moyens.
La trop grande ambition paralyse les moyens. On pense trop à soi. On est trop occupé d'arriver pour que l'esprit soit libre. La gloire embellit les plus laids.
Vivre au-dessus de ses moyens, c'est une habitude qui n'est pas sans charme, qui a ses bons côtés. Mais un moment vient (aux alentours de la cinquantaine précisément) où l'on est saisi de vertiges. On se dit que l'on n'est plus tellement jeune ni solide.
Émirs : Personnages fabuleux qui ont les moyens de louer plusieurs étages d'un palace et toutes les filles nubiles de l'agglomération. Nous roulons pour eux.
Seul le jeu permet de tout oublier : Le jour, la nuit, l'heure, le travail, la famille, l'environnement, les obligations et, souvent hélas ! qu'on n'a pas les moyens de jouer.
Il faut que l'ordre établi soit bien malade quand son rétablissement, du fait qu'il est troublé, nécessite l'emploi des moyens dont disposent ceux qui décident de le rétablir par tous les moyens. Poil aux citoyens.
On doit aimer à donner, mais il faut le faire avec prudence et consulter ses moyens. Il est beau d'être généreux, mais il n'est pas permis d'être prodigue : on ne doit employer à la générosité que ce dont on peut raisonnablement se passer. Quand on a tout donné, il ne reste que la honte d'avoir manqué de sagesse, et d'avoir souvent fait bien des ingrats.
Rien n'est plus nécessaire à ton bonheur que de t'assurer des moyens dépendants de toi seule pour remplir le vide du temps, écarter l'ennui, calmer les inquiétudes, te distraire d'un sentiment pénible. Ces moyens, l'exercice des arts, le travail de l'esprit, peuvent seuls te les donner, songe de bonne heure à en acquérir l'habitude.
L'impôt est une ressource gouvernementale illimitée puisque la pression fiscale s'aligne sur les besoins des administrations et jamais sur les moyens des contribuables.
L'impatience est un écueil du courage, elle le fait tomber sous son propre effort, et gaspiller de suite tous ses moyens ; tandis qu'en se ménageant il s'aguerrit.
Il faut toujours régler sa bienfaisance sur son état et sur ses moyens. Mais, autant qu'on le peut raisonnablement, il ne faut se refuser à aucune des occasions qui se présentent de rendre service à ses amis. On perd auprès de bien des gens tout le mérite des bienfaits passés, lorsqu'on n'en veut plus faire. Celui qui pouvant obliger toujours ne le fait pas, donne lieu de croire qu'il n'a obligé que par intérêt, ou qu'il n'aime plus. L'amitié, comme le feu, s'éteint quand on ne l'entretient pas.
La générosité doit être proportionnée à nos moyens. Ceux qui veulent être plus généreux que leur bien ne le permet, ou sont cruels à eux-mêmes, en s'ôtant ce qui est nécessaire à l'entretien de la vie, où se rendent coupables d'injustice à l'égard de leur famille, en faisant passer à des étrangers ce qu'il serait plus équitable de donner ou de laisser à leurs proches.