Certains maux se laissent guérir ou du moins soulager par les remèdes, mais le mal de l'amour charme ceux qui en sont atteints et leur fait craindre la guérison.
Les maladies de l'âme, comme celles du corps, ne sont peut-être jamais plus inquiétantes que lorsqu'elles sont vagues et indécises ; dès qu'on est parvenu à les fixer, on est presque sûr de leur guérison. L'habitude la plus propre à les prévenir est l'heureuse habitude de ne point s'abandonner à ses fantaisies, de ne pas même s'abandonner trop à ses idées, et de compter souvent avec soi-même de ses progrès et de ses pertes, de ses goûts et de ses aversions, de ses peines et de ses plaisirs.
La beauté est une guérison de l'esprit par aggravation de son mal.
Beaucoup de remèdes, peu de guérisons.
La patience se nomme martyre quand une mère attend la guérison de son enfant.
On apprend à l'hôpital que l'homme qui se porte bien est une exception, qu'il faut non seulement s'accoutumer aux malades, mais les soigner sans jamais désespérer de leur guérison.
C'est souvent plus à la force du tempérament qu'à l'effet des remèdes qu'on doit sa guérison.
L'espérance de guérir est déjà la moitié de la guérison.
L'amour, c'est une fièvre qui a ses redoublements et sa fin, par la guérison ou la mort du malade.
Qui a souffert sait combien on aime faire saigner une blessure sans espoir de guérison.
Un malade, dans son lit d'où peut-être il ne sortira plus vivant, se plaît à espérer le salut et la guérison.
Blessure au dehors ; guérison au dedans.
Avoir le moral est loin d'une rapide guérison, et vous seul pouvez l'opérer.
Le trouble de mon âme étant sans guérison, le vœu de la vengeance est un vœu légitime.
Le mal se connaissant est moins affreux et plus près de la guérison que le mal s'ignorant.
C'est une erreur que d'espérer, avec l'âge, la guérison des passions.
Le désir est signe de guérison ou d'amélioration.
Connaître son mal est le commencement de la guérison.
Dans ceux que nous aimons, considérons la folie comme une guérison : faute d'être devenus fous, ils seraient morts.
Toute guérison est un retour et une palingénésie de notre jeunesse ; on aime la terre et ceux qui l'habitent, avec un cœur nouveau.
Le temps qui affaiblit un amour malheureux fortifie l'amitié qui en achève la guérison.