Je ne pardonne jamais un injurieux et stupide soupçon. Entre la personne et moi, tout est fini !disait Victor Cherbuliez. Un professeur de philosophe et poète suisse romand, Henri-Frédéric Amiel, a écrit :
De soupçons outrageants, de traits injurieux, sans vouloir nous connaître, tel médisant nous accable de loin ! S'il nous connaissait mieux, il nous aimerait peut-être.
Appelez un grand homme comme vous voudrez, donnez-lui les noms les plus injurieux, diffamez-le, maltraitez-le, et qu'il soit écrasé par vous sous le poids de la calomnie : vous ne l'empêcherez jamais d'être lui.
Le triomphe des sales reptiles, des médisants, des injurieux est irritant, j'en conviens ; mais la lutte avec l'immonde est encore plus insupportable, car elle n'est jamais victorieuse et on y sacrifie en outre sa dignité et son repos. Il est bien plus simple de s'aguerrir à l'injustice et d'être indifférent à ce qu'on méprise.
Quand on est en fond de vaillance et qu'on a un intérêt et un espoir, toutes les insultes et propos injurieux glissent sur la pensée comme la pluie sur l'aile du cygne. On n'est pas sensitif, on est rayonnant. On n'a pas besoin du dehors, on a de la force en excès.
Quant à tel autre, il me donne toujours des sueurs froides, avec sa manie de tout salir, dépoétiser, dénigrer, ironiser ; cette grossièreté insultante et ravalante me fait mal au cœur. Jamais de respect pour la dignité d'autrui, pour la vieillesse, la laideur, les infirmités ou pour l'enthousiasme, le sentiment, la souffrance. Un goût haïssable pour le bas, l'ignoble, pour le soupçon, la médisance et les caquetages injurieux.
Couvrir de notre nom les déblatérations injurieuses d'un communard de bas étage me paraît aussi bête qu'imprudent, et je n'entends pas être solidaire de cette sottise.
Qui méprise le pauvre injurie son créateur.
Qui injurie, s'injurie.
Tout ce qui est l'autorité me donne envie d'injurier.
Je tiens la pitié du riche envers le pauvre pour injurieuse et contraire à la fraternité humaine.
Il est des hommes tellement consommés dans les calculs de la perfidie que leurs éloges mêmes deviennent injurieux ; leurs compliments se transforment en satires sanglantes.
L'estime de certaines gens est souvent injurieuse.
Il vaut mieux pécher par un excès de bonne opinion pour les autres que par un soupçon injurieux.
La calomnie me fait de pierre, le soupçon injurieux et déshonorant me rend muet pour toujours.
Le jaloux saura gémir, injurier, frapper et même assassiner, mais il sera incapable du plus léger effort d'intelligence et de volonté pour lutter, conquérir ou conserver le bien dont la perte le désespère.
La meilleure vengeance est de mépriser l'injurieux, et d'oublier l'offense.
Des gens injurieux, l'outrage est irréparable.
Évitez les propos injurieux, dans ce domaine vous ne pourrez jamais lutter avec la canaille.
Apprenez de bonne heure à mépriser le monde qui est à la fois hypocrite et injurieux.
Partout la jalousie est un monstre odieux : rien n'en peut adoucir les traits injurieux.
Les injures font voir dans l'injurieux une mince confiance dans l'avenir.
Insultes, soupçons injurieux, dénigrements acharnés, la bassesse ne se refuse rien.
La jalousie est injurieuse à ceux qui en sont capables.
Oh ! les mots durs et les soupçons injurieux, quelle peste dans les familles !
Déverser sur autrui l'injure et l'anathème, c'est la plupart du temps s'injurier soi-même.
Quand on injurie facilement on supporte aisément l'injure.
Il n'y a pas de mots pour désigner ce que l'on ressent quand on est injurié à tue-tête.
Injurieux destin qui seul me rends à plaindre !
La vaine gloire pour un bienfait que nous avons rendu est injurieuse à notre ami.
Être absent, c'est être injurieux.
Un soupçon injurieux me ferait rompre les relations, et délivrer son passeport à l'offenseur.
Le compliment exagéré est pire qu'une injure?