Les conceptions les plus hautes et les institutions les plus solides, par exemple les religions et les gouvernements, ont moins à redouter les objections et les attaques sérieuses que les railleries et les dédains. Des géants résistent à des coups de hache et meurent sous les coups d'épingle.
Crains pour une âme généreuse les attaques des gens et méprisables.
Le sage est, contre les attaques de la fortune, tel qu'un rocher contre la fureur des flots.
Il y a des gens qui après avoir donné un coup de pied à un autre s'imaginent ensuite l'avoir reçu, et se plaignent de l'agression. Le mordant se dit mordu, le querelleur querellé, pour mettre de son côté le bon droit de la défensive, en même temps que l'avantage de l'attaque.
Une punition immédiate et humiliante infligée à un enfant a quelque chose de fatal ; c'est le châtiment qui succède rapidement à une grande faute ; et, dans les desseins de la Providence divine (si la comparaison m'est permise), cela correspond à ces attaques d'apoplexie qui frappent le cerveau de certains pécheurs notoirement scandaleux.
Je suis un de ces animaux belliqueux qui se défendent quand on les attaque.
Il n'est rien de plus humiliant que de ne pas trouver de réponse cinglante à une attaque cinglante.
Mesurez toujours la portée de vos discours, même lorsqu'il s'agit de repousser les attaques d'un ennemi, on se blesse quelquefois avec ses propres armes.
On peut être lent à l'attaque, et leste à la défense.
La valeur qui n'a jamais souffert d'attaque ne mérite guère de louanges, mais celui qui s'est exposé courageusement au péril et qui en est sorti victorieux ne peut être assez loué.
Un bonheur soutenu ne résiste à aucune attaque, mais l'habitude de lutter contre le malheur rend l'homme insensible et invulnérable, s'il est renversé, il combat à genoux.
La multitude excite ses favoris à l'attaque, et les abandonne dans le péril.
La réputation d'une femme a contre elle les emportements de son cœur, l'indiscrétion probable de ses amants, la maladresse de son mari, la fatuité de ses amis et la langue de ses amies. C'est miracle que quelques-unes résistent à tant d'attaques.
Les équivoques sont comme les chemins couverts qui favorisent également l'attaque et la défense.
La supériorité des gens coléreux sur les gens qui ne le sont pas est du même genre que celle de l'assaillant dans une guerre ; comme ils prennent l'initiative des opérations, l'adversaire est réduit à la défensive et fait figure d'assiégé ; il est constamment surpris , il ignore le côté par lequel viendra l'attaque.
J'arrive à concevoir quelque pitié pour les vieilles qui se teignent : elles croient se défendre, et se défendre est si naturel dans l'attaque ! - mais les jeunes ?
Il est peu de satisfactions aussi douces que celle de se sentir à la hauteur de l'attaque.
Qui s'attend à de nouvelles attaques se tient prêt à la riposte.
Trois choses ne se reconnaissent bien qu'en trois lieux différents : La hardiesse dans le péril, l'ami dans le besoin et la sagesse dans les attaques de la colère.
Temporiser, c'est l'art de la défense ; saisir le moment, l'art de l'attaque.
Les grandes attaques fournissent les belles ripostes.
Être trop sur la défensive, cela indique un secret désir d'attaque.
Mieux vaut devancer l'attaque que la subir.
Chaque attaque de la difficulté trouve aussitôt sa riposte.
Quelqu'un qui attaque quelqu'un dont il n'est pas attaqué, en est attaqué.
Pour parer une nouvelle attaque, mieux vaut la devancer.
Il y a deux genres de satire anonyme aussi méprisables l'un que l'autre : le premier, c'est quand l'écrivain ne signe pas ses attaques ; le second, quand il ne nomme pas, mais se contente de désigner l'individu sur lequel il verse le poison. Dans ce dernier cas, il se réserve un faux-fuyant pour nier au besoin que ce soit vous qu'il ait voulu peindre. Tout cela est bien vil. Un homme d'honneur et de courage peut faire une satire ; mais alors, non seulement il se nomme, mais il nomme aussi, et en toutes lettres, les gens qu'il prétend marquer au front ; il accepte enfin dans toute son étendue la responsabilité de ses écrits et du sentiment qui lui a fait prendre la plume.
Tout ce qui n'a aucun danger n'est digne d'aucune attaque.
Un royaume divisé ne résiste pas aux attaques de l'ennemi.
La prévoyance va au-devant du péril pour le connaître ; la circonspection le regarde de tous les côtés et la précaution se met à couvert de ses attaques.
La seule réponse à faire à de lâches attaques, c'est de produire de belles choses.
Pendant une guerre, aménager les caves en cas d'attaque aérienne n'empêche pas de faire de même pour les toits en cas de bombardement souterrain.
Rien ne ressemble plus à une attaque par ruse que les manœuvres de la prudence.
Un grand amour, c'est la seule défense contre toutes les attaques diverses faites au coeur.
De la défense à l'attaque le pas est glissant?