Les 34 pensées et citations sur reconnaissant :
Quand financièrement les jours sont meilleurs cela donne à de pauvres gens le pouvoir de se montrer reconnaissants par un cadeau sans valeur des bontés qu'ils ont peu avoir de leurs amis.
Il est curieux que le même individu puisse être débonnaire, indulgent, compatissant, reconnaissant, doux, sympathique et se sente devenir presque sans transition sceptique, défiant, réfractaire, désenchanté, blessant, dur. Que faut-il pour opérer la métamorphose ? Parfois presque rien, un indice de ruse, une trace d'artifice, un regard, un mot.
On ne peut jamais être assez reconnaissant à celui qui vous permet de lui venir en aide.
L'idée d'avoir fait le bien à des gens qui ne le méritent pas ou n'en sont pas reconnaissants ne m'en dégoûte pas du tout. Les gens passent et le bien reste.
On feint d'être étonné et reconnaissant des distinctions dont on a été l'objet afin de se créer le droit et le prétexte de les raconter.
On est reconnaissant tant qu'on aime, mais le cœur qui n'aime plus n'a plus de mémoire.
Un pauvre reconnaissant, ah ! saluons-le trois fois : au nom de sa mémoire, au nom de son cœur et au nom de sa délicatesse.
Les femmes sont plus touchées et plus reconnaissantes des petits soins que d'un grand service rendu.
Il ne faut rien attendre des autres que des peines et être d'autant plus reconnaissant envers les exceptions.
Il faut oser être heureux et oser le dire en se reconnaissant dépositaire, non auteur de son bonheur, en étant humble et non orgueilleux.
Être reconnaissant est un devoir pour ceux qui en ont été favorisés par le sort.
Toutes les fois que je trouve un homme pauvre très reconnaissant, j'en conclus qu'il serait généreux, s'il était riche.
Un sot croirait se déshonorer en reconnaissant la valeur d'autrui.
La plus cruelle insensibilité forme le fonds du caractère de tout être incapable d'éprouver une vive et constante reconnaissance. Il est impossible qu'un homme dominé par l'orgueil soit reconnaissant ; il sentira mieux un service vulgaire qu'un grand bienfait ; il peut s'acquitter de l'un, tandis que l'autre est une dette immense qui l'accable ; un bienfaiteur, pour lui, n'est qu'un importun créancier dont souvent la vue lui est odieuse.
Si l'homme est ingrat, l'humanité est reconnaissante.
Parmi beaucoup d'ingrats, il y a aussi l'homme reconnaissant, digne de vos bienfaits. Vos bienfaits ne seraient pas tombés sur lui, si vous ne les aviez jetés à plusieurs. Les bénédictions de ce seul homme vous dédommageront de l'ingratitude de dix autres.
Ne dussiez-vous jamais trouver une âme reconnaissante, la bonté de votre cœur sera votre première récompense. Est-il douceur plus grande que celle qui naît du sentiment de la pitié et des efforts que l'on fait pour soulager le malheur des autres ! Elle surpasse de bien loin la douceur d'être secouru ; car il n'y a point de vertu à être secouru, et il y en a beaucoup à secourir.
L'ingrat ne jouit qu'une seule fois du bienfait ; l'homme reconnaissant en jouit toujours.
Le bienfait échappé de la mémoire de son auteur se grave en caractères ineffaçables dans les cœurs reconnaissants.
L'homme reconnaissant devient facilement bienfaiteur ; l'ingrat prétexte de l'ingratitude.
Au fond d'un cœur reconnaissant un bienfait ne s'oublie jamais.
Semblables à ces débiteurs qui payent non parce qu'il est juste de s'acquitter, mais pour trouver plus facilement des gens qui leur prêtent, la plupart des hommes ne sont reconnaissants que pour avoir de nouvelles raisons de l'être. Aussi ne trouve-t-on guère d'ingrats, tant qu'on est en état de faire du bien : la fausse reconnaissance, ainsi que la fausse amitié, ne se fait connaître que lorsqu'on n'a plus rien à offrir ou à donner.
Ne rougissez jamais d'être reconnaissant et de le paraître, soyez-le publiquement, quand il convient ou qu'il le faut, c'est souvent une ingratitude de remercier sans témoin.
Du bien qu'on vous a fait soyez reconnaissant ; montrez-vous généreux, humain et bienfaisant.
Il y a, hélas dit-on, aujourd'hui dans le monde tant d'ingratitude et de gens peux reconnaissants, on a quelquefois tant de désagrément d'avoir obligé, qu'on s'en repent presque toujours.
À force de vouloir nous montrer reconnaissants envers certaines personnes, nous oublions d'être justes envers les autres et de défendre notre propre liberté.
Soyons reconnaissants, la reconnaissance prolonge le plaisir que le bienfait a causé.
L'ingratitude est ce qui blesse le plus une âme reconnaissante et noble.
Il ne manque à l'homme reconnaissant que l'occasion d'être généreux.
Une femme vous est toujours reconnaissante de vous avoir lâché.
Chez l'homme peu reconnaissant, l'ingratitude ne s'arrête pas à l'oubli des bienfaits, elle va jusqu'à la haine.
Aux reconnaissants, les mains pleines.
Si le désir de vous obliger paraît avoir été le principal motif qui ait porté à vous faire du bien, ne vous bornez pas à une simple reconnaissance. Imitez, si vous le pouvez, ces terres fertiles qui rendent beaucoup plus qu'elles n'ont reçu. Faites pour vos bienfaiteurs tout ce qu'ils doivent attendre de l'homme le plus reconnaissant. S'ils viennent à se trouver dans le besoin, profitez des moments, signalez votre zèle, et multipliez les marques de votre reconnaissance.
Comme le cœur ingrat a sa raison pour oublier les bienfaits, le cœur intéressé a aussi les siennes pour paraître s'en souvenir, et pour affecter du moins une reconnaissance qu'il n'a pas. La reconnaissance est une vertu fort estimée, et l'on regarde les ingrats avec horreur. Celui qui est vain, ou qui a quelque soin de sa réputation, n'a donc garde de manquer à paraître reconnaissant. Cela sert aussi admirablement aux vues de l'intérêt, parce qu'on attire par-là de nouveaux bienfaits.