La solidarité humaine est un fait plus évident et plus certain que la responsabilité personnelle et même que la liberté individuelle. Notre dépendance l'emporte sur notre indépendance, car nous ne sommes indépendants que dans notre désir, tandis que nous dépendons de notre santé, de la nature, de la société, bref de tout en nous et hors de nous. Le cercle de notre liberté n'est qu'un point. Ce point est celui où nous protestons contre toutes ces puissances oppressives et fatales, où nous disons : Écrasez-moi si vous voulez, mais vous n'obtiendrez pas mon consentement !(Henri-Frédéric Amiel)
La solidarité est un système qui permet à l'intérêt particulier de manœuvrer en se servant de l'intérêt général.
Rendre évidente pour tous la solidarité des libertés, et surtout la connexité intime des libertés et des intérêts, c'est consolider le régime libéral.
Nos qualités se présentent comme une société en commandite où l'on est solidaire l'un pour l'autre.
Le sentiment de la solidarité n'est que la crainte d'un péril commun ; désignez les victimes, il s'évanouit.
Le propre de la solidarité, c'est de ne point admettre d'exclusion.
Paresse : Panne de courage promue au rang d'acte de solidarité par la législation sociale.
Il ne faut pas confondre la solidarité qui tend à pourvoir aux besoins d'autrui avec le désintéressement qui s'explique souvent par l'absence de besoin personnel.
La solidarité doit être un soutien, elle ne doit pas être une entrave.
L'homme n'admet guère la solidarité qu'à son profit, il ne la pratique que rarement pour les autres.
La solidarité se dépense en petite monnaie journalière.
La fraternité n'est qu'une idée humaine, la solidarité est une idée universelle.
Sans solidarité, performances ni durables ni honorables.
Se sentir solidaire n'empêche pas de rester solitaire.
On ne pardonne pas tout à fait aux femmes de tromper leur mari, même avec nous : Solidarité des mâles.
Morale, solidarité, responsabilité ne peuvent être dictées in abstracto ; on ne peut pas les faire ingurgiter à des esprits comme on gave les oies par un entonnoir.
En matière de solidarité, ce sont souvent les plus petits qui s'avèrent être les plus grands !
Ce qu'on appelle le cœur est la solidarité affective, cette puissance magnétique qui fond plusieurs existences en une seule, une extension de notre sensibilité, telle qu'elle souffre ou jouit par une surface infiniment plus grande que celle de notre simple individu ; plus brièvement, c'est l'identification morale de plusieurs existences par la sympathie instinctive, par conséquent une augmentation d'être pour chacune d'elles, mais un accroissement corrélatif de dépendance.
Rien ne ressemble plus à la famille que le clan uni et solidaire.
Il y a parmi les hommes une sorte de solidarité qui fait qu'on est fier quelquefois et souvent honteux d'être de l'humanité. Lorsqu'on est obligé de vivre avec les hommes, il faut prendre son parti de respecter beaucoup d'extravagances.
La solidarité, c'est aider chacun à porter le poids de la vie et à la rendre plus facile.
La solidarité, c'est l'aîné qui tend la main au cadet, le valide au malade, le père à ses enfants.
La solidarité de la justice et de l'amour, c'est là la société humaine et divine.
La solidarité a ses inconvénients, mais c'est la loi fatale.
C'est cela que je suis : solitude et solidarité.