L'humanité est faite pour être heureuse comme l'homme est fait pour être bien portant,
Être bon dans une humanité bonne, c'est un beau rêve que mes imperfections et celles de mes semblables s'accordent à faire mentir.
L'humanité est faite pour être heureuse comme l'homme est fait pour être bien portant.
Un vrai grand homme n'a de petit que ses défauts, fussent-ils grands ; c'est par là qu'il appartient à l'humanité.
L'humanité est une vieille hallucinée, et, dans sa folie séculaire, elle ne change pas de manière de voir. Elle se borne à changer d'idoles !
Que de milliers de siècles il a fallu à l'humanité pour arriver à se familiariser avec elle-même !
La femme a des sentiments d'humanité, non des sentiments humanitaires ; elle compatit surtout au malheur individuel, moins aux souffrances collectives.
L'histoire de l'humanité n'est qu'un long bâillement d'ennui.
L'humanité n'avance que par la série des bêtises contraires. Elle n'arrive à la forme plus riche et à la pensée plus juste qu'après toutes les erreurs imaginables. Une seule chose lui paraît interdite, c'est la sagesse, l'union des opposés.
Si l'humanité est destinée au crétinisme, je ne tiens plus à son estime ; elle peut penser de moi toutes les sottises qu'elle voudra.
L'humanité n'a jamais su où elle allait, elle a toujours été incapable de trouver son chemin.
N'embrassez jamais la cause d'un homme, mais toujours celle de l'humanité.
L'humanité est évolutive et changeante comme tous les êtres vivants.
Les hommes ne se distinguent pas par leur intellectualité mais par leur humanité et la conscience qu'elle leur inspire. La plupart se transmettent, de génération en génération, des banalités ressassées sans fin.
Depuis qu'elle existe, l'humanité vit sur un si petit nombre d'idées qu'une seule suffit pour rendre un homme immortel.
L'histoire agrandit notre existence de toute celle de l'humanité.
L'humanité tourne, non pas en cercle, mais en spirale ; une nation peut monter ou descendre en passant par les mêmes phases.
La révolution : l'état permanent de l'humanité.
Si l'on pouvait guérir l'humanité de ses vices, plus de la moitié des hommes mourraient de faim.
Bête et méchant, c'est trop pour un même homme ; on n'est pas tenu de représenter aussi complètement l'humanité.
L'humanité infantile dont a accouché la société scientifique et industrielle après la dernière guerre est une chose inédite dans l'histoire de la terre.
L'humanité se divise en deux parts bien inégales : d'un côté les natures d'élite et de l'autre côté tout le monde.
La compassion nous communique la plus grande puissance morale pour faire du bien à l'humanité, elle nous ouvre les cœurs, et on peut la considérer comme le véhicule irrésistible de la vérité ; elle fond les glaces les plus épaisses, et triomphe des préjugés les plus tenaces.
L'humanité est la brute où se dégrossit lentement l'être angélique.
La politesse est la fleur de l'humanité ; qui n'est pas assez poli n'est pas assez humain.
Ceux qui méprisent l'humanité commencent, en général, par se mépriser eux-mêmes, mais ils ne le savent pas.
Que l'humanité hérite de tout ce que ton cœur, ô jeune femme, donnait à l'amour !
Considère l'humanité comme un malade pour t'étonner peu et supporter beaucoup.
Quiconque préfère sa propre gloire aux sentiments de l'humanité est un monstre d'orgueil et non pas un homme.
Une seule couronne d'épines a mieux servi l'humanité que toutes les couronnes d'or et de pierreries.
L'homme, qui paraît sacrifier incessamment tous les autres hommes à lui-même, a une telle haine pour l'humanité, que, faute d'autres victimes, chaque individu se fait à lui-même une guerre acharnée et sans merci.
L'humanité consiste à faire tout le bien qu'on peut.
L'humanité doit être considérée comme un homme immortel qui incessamment réalise des idées nécessaires, et par là domine l'accidentel.
À quoi bon railler la patrie, le public, l'humanité ? La planète ne nous offre rien de supérieur à l'homme et l'homme d'aujourd'hui vaut mieux, tout compté, que l'homme d'autrefois, et quelque chose vaut mieux que rien.
Avant que l'humanité se jette dans la route de la civilisation, il y a un point de simplicité, d'ignorance et de pureté, où on voudrait l'arrêter, si son sort n'était de marcher à travers le mal vers tous les genres de perfectionnement.
Moi, à l'amour de l'humanité je préfère l'amour, tout court.
À l'hymne entonné à la coexistence heureuse répond l'image d'une humanité émiettée.
On peut ne jamais avoir été à l'école et avoir une humanité généreuse et bonne.
L'homme ferait parfois des choses admirables, s'il pouvait tout à fait se dépouiller de sa faible humanité.
L'homme parlant de l'homme ne peut guère s'élever au-dessus de l'humanité ; de là tant d'ouvrages médiocres.
Quand nous aurons tué l'Espérance, c'est pour l'humanité la mort.
L'humanité souffre d'un fléau nouveau dont rien n'entravera les ravages : l'intelligence. Oui, l'intelligence, avec son cortège funèbre de positivisme et de compréhension. L'imbécile le plus épais subit le despotisme de ce tyran dont le règne ne fait que commencer.
Plus j'aime l'humanité en général, moins j'aime les gens en particulier, comme individus.
L'amour de l'humanité est une abstraction à travers laquelle on n'aime guère que soi.
La société est un grand moulin où des hommes, sans cesse broient des hommes, pour le compte d'une Humanité prochaine.
Tous les instincts les plus élevés, comme les plus bas, que comporte l'Humanité trouvent leur expression dans certains hommes qui semblent n'avoir d'autre raison d'être que de les revêtir, les êtres concrets n'ayant jamais fait qu'incarner des abstractions.
Il n'y a guère de progrès dont il ne faille accoucher au forceps l'Humanité.
Plus l'œil de l'humanité est puissant, plus l'Univers s'élargit.
Rapetissée par la main de l'homme sous le nom de Société, l'œuvre de Dieu reprend sa grandeur native et son vrai nom : Humanité. C'est elle qu'il faut invoquer, c'est d'elle qu'il faut s'inspirer, c'est à elle qu'il faut remonter, si l'on ne veut pas retourner de l'état social à l'état sauvage, par l'instruction qui apprend à se compter à tous ceux qui, las de souffrir de la faim et du froid, déclarent qu'ils sont prêts à mourir en combattant s'il ne doit pas y avoir pour tous ceux qui travaillent du pain et du feu. Le soleil ne refuse sa clarté à aucun être vivant ; le travail, cet astre du monde nouveau, ne doit refuser le nécessaire à aucun être laborieux.
L'humanité veut qu'on aime les hommes ; le plus grand bonheur en ce monde est d'adoucir les peines de ses semblables.
Le trésor de la vie et de l'humanité est la diversité.
Si l'homme est ingrat, l'humanité est reconnaissante.
La véritable école de l'humanité, c'est le patriotisme.
Le plus large, le plus généreux des amours est celui de l'humanité, c'est le désir de voir le bien que nous désirons pour nous-mêmes étendu à nos semblables, c'est l'espoir de leur bonheur, le souci de leur intérêt.
Il est des choses excellentes que l'individu seul ne peut faire, et qui ne se peuvent en secret. Aimez les associations de bienfaisance, et si vous en avez le moyen, propagez-les, ranimez-les lorsqu'elles s'engourdissent, redressez-les lorsqu'on fausse leur but. Ne perdez pas courage pour les sottes railleries que les avares et les oisifs n'épargnent jamais à ces âmes laborieuses qui travaillent pour le bien de l'humanité.
L'Amour est assis sur le crâne de l'Humanité, et sur ce trône le profane, au rire effronté.
L'humanité nous porte à regarder tous les hommes comme nos frères, et à leur faire le plus de bien que nous pouvons quand ils ont besoin de nous. Cette aimable vertu est fondée sur la nature qui nous incline à nous intéresser en faveur de nos semblables. Il suffit qu'une personne paraisse émue et affligée pour nous émouvoir et nous attendrir en sa faveur. Les larmes d'un inconnu nous touchent avant même que nous en sachions la cause ; et les cris d'un homme qui ne tient à nous que par l'humanité, nous font courir à son secours par un mouvement naturel qui précède toute délibération.
Le premier devoir de l'homme en société est d'avoir de la générosité, de l'humanité, de la bienfaisance. Ces trois vertus sont sœurs, elles nous portent également à faire du bien à nos semblables.
C'est sans doute un des malheurs attachés à l'humanité que la sagesse ne puisse s'acquérir que par le temps, l'âge et l'expérience. Qu'il y aurait bien moins de maux dans le monde si la sagesse et la jeunesse marchaient toujours ensemble ! La première, qui n'inspire que de bonnes et de grandes actions, les verrait bientôt exécutées par la jeunesse, qui est capable des plus grands efforts ; une noble émulation s'emparerait de tous les cœurs, et l'univers serait peuplé de sages.
Les racines morales de l'humanité ressemblent à celles de l'acajou qui pénètrent lentement à travers le roc, mais finissent par le briser en éclats.
La plus grande cruauté envers l'humanité est d'avoir de la pitié pour les méchants.