À voir comme certaines gens pratiquent la liberté, nous arriverions, si on les laissait faire, à ceci : que chacun serait esclave de la liberté des autres.
Alphonse Karr ; Une poignée de vérités (1858)
À voir comme certaines gens pratiquent la liberté, nous arriverions, si on les laissait faire, à ceci : que chacun serait esclave de la liberté des autres.
Qui ne sait pas se contenter du nécessaire sera esclave toute sa vie.
Il ne faut qu'un héros parmi des esclaves pour en faire des hommes libres.
On est toujours le maître de ses pensées et l'esclave de ses actions.
La volonté exerce, en dépit des penchants naturels, un pouvoir despotique sur le corps ; mais pour donner à cet empire l'immense étendue dont il est susceptible, il faut que l'esclave soit accoutumé de bonne heure à l'obéissance par l'exercice et les privations de tout genre.
Nous et nos enfants sommes nés pour mourir, mais aucun de nous est né pour être esclave.
Plus on se livre à ses penchants, et plus on en devient le jouet et l'esclave.
Mieux vaut mourir libre que de vivre esclave.
L'ambition n'a pas tant d'esclaves que la paresse.
Sous la constitution la plus libre, un peuple ignorant est toujours esclave.
Obéir à tous les plaisirs en esclave, c'est se dégrader.
Les esclaves volontaires font plus de tyrans que les tyrans ne font d'esclaves forcés.
Nous sommes esclaves au point que nous ne pouvons nous empêcher de nous croire libres.
La nature ne crée que des êtres libres ; la société ne fait que des tyrans et des esclaves.
L'ambitieux est esclave de sa passion, il est à ses gages ; par fierté, j'aime mieux être libre.
Ne soyons jamais les esclaves de l'or, mais il n'est pas mauvais qu'il puisse devenir le nôtre.
Il meurt lentement celui qui devient esclave de l'habitude.
Un homme qui se fait esclave d'un autre ne se donne pas, il se vend.
L'esclave, plus abruti que la brute, laquelle ne perd point son instinct avec la liberté, lui, il perd avec elle tout ce qui le fait homme, l'intelligence et la vertu.
La peur fait des tyrans, la peur fait des esclaves ; enfin elle fait tout de l'âme qu'elle possède.
Le crime fait des esclaves, la vertu n'a que des sujets.
Tout esclave a en ses mains le pouvoir de briser ses chaînes.
Habere non haberi (Être maître, non esclave)
L'obéissance contrainte, rendue à regret par crainte ou par force, est une obéissance d'esclave.
Heureux celui qui, n'étant point esclave d'autrui, n'a point la folle ambition de faire d'autrui son esclave.
L'esclave fait son orgueil de la braise du maître.
La patrie, il n'en est point dans un pays esclave.
La femme mariée est un esclave qu'il faut savoir mettre sur un trône.
Nul n'est libre qui est esclave de sa chair.
Ne soyez point comme des esclaves qui obéissent à leur maître par la vue de la récompense, obéissez sans espérer aucun fruit de vos travaux ; que la crainte du Seigneur soit sur vous.
La nature a soumis la femme à l'homme, mais la nature ne connaît point d'esclaves.
Tout homme libre est esclave d'une loi ; l'esclave en a deux, la loi et son maître.
Esclave, crains de servir sous celui qui a été esclave comme toi, car le bœuf, qu'on a laissé se reposer, a bien vite oublié le joug.
Tout ce qui vit sur la terre, et jouit de la lumière du soleil, est esclave de la volupté.