Le progrès moral ne peut être qu'individuel. Il n'y a pas de progrès moral collectif.
La conscience est un baromètre moral qui indique le bien et le mal.
Le sentiment religieux est une expansion du sentiment moral.
La calomnie est un viol moral plus lâche que le viol matériel.
Il n'y a rien de plus heureux que l'homme qui sait être son propre ami dans l'ordre moral.
Comprendre son mal moral, c'est à demi le guérir. Le chagrin est ami du mystère, comme une taupe se cache du jour. L'amener à la lumière, c'est le faire dépérir. — Allons ! outre l'action, tu as, pour refuge, l'intelligence : deux ressources ; suffiront-elles ? Essaie !
Le sens moral et intellectuel est comme un chemin sans plateau : il faut monter ou descendre.
Je doute beaucoup qu'un ton moral d'une grande élévation puisse conduire quiconque à la santé ou au bonheur.
Être sincère, c'est la grande condition de l'être moral.
Il y a des gens qui vivent activement au moral, tout en menant une vie très immobile en apparence, tandis que d'autres qui croient vivre, ne font que remuer.
La grande force des imbéciles est de n'avoir aucun sens moral, tout en donnant l'impression d'en avoir plus que quiconque.
Le monde moral de tous les jours se compose principalement de mauvais vouloir et d'envie.
Le monde moral et politique, comme le monde physique, n'a plus ni printemps ni automne. On ne voit qu'opinions qui glacent, ou opinions qui brûlent.
Je vous assure que les fleurs ont, elles aussi, leur tempérament moral.
Les yeux qui ne savent pas voir l'être moral chez autrui n'enregistrent que peu d'images.
Quiconque rit du mal, quel que soit ce mal, n'a pas le sens moral parfaitement droit. S'égayer du mal, c'est s'en réjouir.
Pendant que la conscience délibère, le sens moral a senti et agi.
Moral : Le jeu de casino l'est puisqu'il est fondé sur des règles en fonction desquelles on doit laisser gagner ceux qui n'ont pas d'autres sources de revenus.
Le moral donne la mesure de la santé.
La vie et le caractère de l'individu ont une influence sur son physique et même sur son moral. Un homme intelligent manie mieux son intelligence s'il est libre, sans soucis matériels, indépendant au vrai sens du mot.
Au moral et au physique, l'homme ne doit donner à la femme que son excédent.
L'équilibre moral est si différent d'un sexe à l'autre que l'homme et la femme se choqueraient sans cessé par l'opposition de leurs instincts, sans le moelleux tampon de l'attrait sexuel.
Le sens moral me paraît baisser de plus en plus, on se rue dans le médiocre. Petites œuvres, petites passions et petites gens : on n'a pas autre chose autour de soi.
Dans la montée de l'être moral, c'est le cœur qui le délivre du poids des bagages.
L'attrait donne la vie au monde moral, comme l'attraction donne le mouvement au monde physique.
Les femmes sont dans le monde moral ce que les fleurs sont dans le monde physique.
Il est des femmes qui font de la fausseté une espèce de corset moral aussi nécessaire à leur vie que l'autre l'est au corps.
Au moral, comme au physique, la ligne droite est la plus courte.
Un vieil aplomb moral à lui seul vaut tout le reste, il console de tout quand on n'a plus rien.
Le jugement est la pierre d'assise de tout l'être moral.
Avoir le moral est loin d'une rapide guérison, et vous seul pouvez l'opérer.
Au physique comme au moral, l'action ne vient qu'après la puissance.
Quiconque rit du mal, quel que soit ce mal, n'a pas le sens moral parfaitement droit.
L'arbitraire est au moral ce que la peste est au physique.