Il est difficile de ne pas mordre au fruit défendu, quand le fruit a lui-même envie d'être croqué.
Citation de Gustave Vapereau ; L'homme et la vie (1896)
Il est difficile de ne pas mordre au fruit défendu, quand le fruit a lui-même envie d'être croqué.
Il nous arrive d'avoir des chiens pour nous mordre et des amis pour dire du mal de nous.
Les hommes (je les prends en masse de société) sont comme ces chiens hargneux auxquels on ne peut faire du bien sans courir le risque d'en être mordu.
Les hommes ont goût à l'erreur, ils aiment à mordre et à blâmer les fautes d'autrui.
L'homme est une créature fragile menacée par le progrès qui se mord la queue.
L'homme ingrat mordra un jour la main de celui qui l'avait nourri.
À des actes inconsidérés on risque plus tard de se mordre les doigts.
La vie est une bête sauvage, une panthère. Si vous voulez l'apprivoiser, il ne faut pas qu'elle croie qu'on puisse vous mordre, sinon elle vous mordra.
À force de battre son chien quand il aboie après les malfaiteurs, il finit par vous mordre.
Il m'arrive quelquefois de mordre, mais mes morsures ne sont jamais empoisonnées. Ce sont des morsures franches, de loup. Pas des morsures de serpent. En revanche, j'ai souvent été mordu par des serpents.
Une des plus dures morsures est celle du remords : comment Dante n'en a-t-il pas puni quelques-uns de ses réprouvés ?
Ah ! qu'il fait mal le reproche de la conscience ! c'est l'enfant qui mord le sein.
Un rebelle et un chien enragé, frappe-les sur la tête, ils cesseront de mordre quand ils seront morts.
À ceux qui prétendent que les souffrances nous sont envoyées par Dieu pour tester notre foi, je leur souhaite de se faire mordre par un pitbull le jour où ils ont une rage de dents.
Quand on va à la pêche aux cons, ça mord toujours.
Réchauffe un serpent dans ton sein, il te mordra.
Pour aussi insolite que ça puisse paraître, quand un poisson mord à l'hameçon, c'est le pêcheur qui remet le péché, non pas en rémission, mais dans son filet de pêche.
Si un être quelconque, homme ou chien, veut te mordre, jette-lui un os.
Est-il vraiment prouvé que ce soit le chien qui ait inoculé la rage à l'homme ? Ne serait-ce pas plutôt, à l'origine, un homme mauvais qui aurait mordu un pauvre chien ?
Le critique se croit lime qui polit quand il est râpe qui mord.
Tant pis pour ceux qui mordent, je leur laisse ce rôle et n'entends pas leur rendre blessure pour blessure. Je ne veux pas même les humilier de ma clémence, ce serait une vanité et une vengeance déguisée.
Il est des aboiements qui font plus mal que des morsures.
Ne touchons pas aux sottises des sots, elles mordent comme des serpents et brûlent comme des fers rouges.
L'hypocrite entre en léchant, et sort en mordant.
La critique est une lime qui polit ce qu'elle mord.
La médisance est un serpent qui mord sans faire de bruit.
Un insulteur est quelqu'un qui aboie parce qu'il ne sait pas mordre.
Pour n'avoir pas à mordre, il est nécessaire avec les gens hargneux de leur montrer nos dents.
Si vous souhaitez battre un chien méchant, attendez qu'il vous mord, sinon vous allez passer pour un brutal !
La malveillance n'a de joie qu'à mordre et de goût qu'à faire de la peine.