Les 70 pensées et citations sur blesser. Si vous recherchez un proverbe, consultez nos meilleurs proverbes sur blesser :
Lorsqu'on croit qu'on me blesse, on blesse une personne étrangère que je ne voudrais pas connaître, et lorsqu'on pique des épingles dans une statuette de cire qui me représente, cette statuette me figure si mal, que la sorcellerie se trompe d'adresse et ne m'atteint pas. Non point que je me vante d'être hors d'atteinte, mais qu'une curieuse destinée ait trouvé le moyen de mettre hors d'atteinte le véhicule que je suis.
On a toujours tort quand on blesse ceux qu'on aime !
Certains hommes blessés sont comme les jolies femmes, ils ne pardonnent pas aisément ; leur amour-propre est susceptible.
Pour ne pas se blesser, il faut enlever de son cœur l'attache à tout ce qui nous fait dépendre des autres.
Aujourd'hui je suis comme l'écorché, tout ce qui me touche me blesse. Je sens à la fois mes misères, mes fautes, les torts du prochain, mes incompatibilités avec le milieu où j'ai usé ma vie et je mène deuil sur ce qui aurait pu être et n'a pas été.
La vanité n'est pas moins blessée d'un éloge modéré que d'une critique excessive.
Il ne faut pas blâmer les conduites surprenantes ou choquantes de gens qu'un chagrin habite : ce sont des blessés qui cherchent la posture dans laquelle ils souffriront le moins.
Crier quand le monde vous blesse, c'est faire preuve d'humilité, la plus belle de toutes les vertus.
La jalousie est le germe de la haine dans l'amour ; elle le tue parfois, elle le blesse toujours.
Pour ne pas blesser, il faut étudier et ménager les opinions, deviner et ménager les passions d'autrui. Pour ne pas se blesser, il faut enlever de son cœur l'attache à tout ce qui nous fait dépendre des autres : désir de considération, d'autorité, de reconnaissance, d'affection, et n'exiger et n'attendre rien, par humilité et détachement.
La belle ligne d'une femme, c'est l'éclair qui blesse délicieusement les yeux.
On ne sait jamais ce qui, dans nos paroles, risque de blesser ; on croit en toute ingénuité être obligeant, témoigner de la bonne volonté, aplanir les difficultés, faciliter les choses, et l'on se fait un ennemi de celui qu'on voulait séduire.
Il faut haïr et mépriser la grossièreté. Les gros mots blessent le bon goût ; le sot rire est toujours le rire d'un sot, il rend haïssable celui qui l’a.
Si la ronce me déchire, je m'en prends à la ronce et non au chemin ; si l'homme me blesse, pourquoi en accuserais-je la vie ?
Le blessé du combat quand il revient vainqueur souffre, mais la victoire emporte la douleur.
On s'égratigne quelquefois en voulant égratigner autrui.
L'orgueil blessé s'entête à repousser le bon sens.
Aux cœurs blessés l'ombre et le silence !
Aimer, c'est préférer la mort plutôt que de blesser le fond du cœur de celui que l'on aime.
L'amour-propre blessé est un ver qui ne périt qu'avec le cœur qu'il ronge.
Il est des silences qui blessent plus sûrement qu'une injure.
Lorsqu'on croit qu'on me blesse, on blesse une personne étrangère que je ne voudrais pas connaître, et lorsqu'on pique des épingles dans une statuette de cire qui me représente, cette statuette me figure si mal, que la sorcellerie se trompe d'adresse et ne m'atteint pas.
Nous ne prenons guère la généreuse détermination de dire à chacun ses vérités que quand elles sont blessantes.
La connerie des adultes blesse l'enfant comme de la ronce bien sèche.
Celui qui ne se fait pas scrupule de blesser la délicatesse des autres, ne se fait pas non plus scrupule de souffrir qu'on blesse la sienne.
Qui veut faire du bien doit rallier et non blesser.
L'amour, refroidit l'un, enflamme l'autre, blesse à gauche, tue à droite.
Ce qui blesse un bon cœur, c'est le refus de réciprocité, c'est la froideur, c'est la malveillance, c'est le manque d'égards, c'est le mauvais vouloir, c'est l'injustice ou la perfidie.
Le proverbier menteur et besogneux qui a écrit : « Il n'y a que la vérité qui blesse » n'a sans doute jamais eu l'occasion de recevoir un véritable et magistral coup de matraque sur le crâne ou sur les fesses.
Quand, à force d'être bousculé, heurté, blessé, on en arrive à trouver le monde insupportable et à détester son prochain, on s'aperçoit qu'on ne peut surtout plus se supporter soi-même et qu'on se hait, que le plus grand mal nous vient toujours de nous-mêmes.