On a beau donner à manger au loup toujours il regarde du côté de la forêt.
Manger avec avidité est le propre de la canaille.
Les opticiens disent avec raison que les lentilles grossissent les objets. Le fait est que lorsque j'en ai beaucoup mangé, j'ai le ventre comme un tonneau.
Manger un poussin, c'est tuer la poule pour avoir l'œuf !
Manger pour travailler et travailler pour manger, voilà toute la vie !
Dans nos sociétés de surconsommation, il faut rester sur sa faim dès qu'on a de quoi manger.
Depuis qu'on lui a dit qu'il est bête à manger du foin, il ne sort jamais sans son râtelier.
L'œuf est pondu ; mangez-le comme vous voudrez.
Dès que je suis assis à table, je suis saisi d'impatience. Je voudrais tout engloutir en deux minutes, en avoir fini tout de suite. Je mange trop vite, mais je n'ai nulle envie de m'en corriger. C'est très ennuyeux de manger. Plus tôt on en a terminé, mieux cela vaut.
Manger trop est contraire à l'équilibre physique du corps.
Le premier droit qu'on doit donner au peuple, c'est le droit de manger.
Manger ou être mangé est la loi de ce vilain monde.
Pauvres : Empêcheurs de manger tranquillement son caviar. On les ménagerait moins s'ils ne s'arrangeaient pas pour être aussi nombreux.
Alimentation : Dénominateur commun entre la vache folle, le poulet fiévreux, le mouton tremblant et les légumes assassins : le refus d'être mangés par les insatiables prédateurs que nous sommes.
Plus je gagne, plus je mange ; moins je gagne, moins je mange.
Une mère gratte le sol avec ses dents pour trouver à son enfant de quoi bouffer.
Moi, je mange pour vivre, et je ne vis pas pour manger !
Ne commande jamais de gelée comme dessert dans un restaurant amerlock. Non seulement tu ne sais pas ce que tu bouffes, mais c'en est !
Son apathie vient de ce qu'il a trop bouffé : l'apathie vient en mangeant.
C'est bon de manger. Ça fait digérer.
L'amour est autophage, Il se mange lui-même et se trouve bon. Quant à l'objet aimé, ce n'est que son écuelle.
Mange pour vivre, et ne vis pas pour manger ; l'un est d'un homme, l'autre est au-dessous de la bête.
La goinfrerie est à la gastronomie ce que la muflerie est à la courtoisie.
Qui bouffe mange mal, dit un vieux proverbe parisien du XIXe siècle et du XVe arrondissement.
Le gibier faisandé ne l'est souvent qu'à la mesure de la mentalité corrompue de celui qui le mange ainsi, dit un proverbe moral gastronomique néozélandais et néomalthusien.
Comment expliquer qu'à force de manger beaucoup de pain, on finisse par avoir de la brioche ?
Le gastronome avisé et circonspect qui s'y connaît en art culinaire est celui qui sait ce qu'il dit quand il parle de ce qu'il mange.
Quand, au cours d'un dîner chez des gens bien élevés, on vous sert un tournedos bien tendre, il est de bon ton de le manger avec plaisir et satisfaction en le regardant bien en face, et du plus mauvais goût de le bouder en lui tournant très durement le dos avec déplaisir et insatisfaction.
Qui mange lentement digère bien, qui bien digère bien se porte et qui bien se porte n'a besoin de personne pour le porter sur son lit quand il a trop bu et trop mangé.
Il faudrait prendre la vie comme on se met à table, avec le simple propos d'arriver à la fin ayant perdu toute envie de vivre, comme de manger.