S'adapter à la monotonie, c'est trouver que tout est toujours nouveau,
L'homme raisonnable s'adapte au milieu, l'homme déraisonnable essaie d'adapter le milieu. C'est pourquoi tous les progrès sont l'œuvre d'imbéciles.
On est heureux qu'à la condition de s'adapter à son milieu, ce qui demande une certaine souplesse naturelle ou une éducation très intelligente. L'adaptation au milieu, voilà le secret du bonheur, mais ne s'adapte pas qui veut.
Heureux mortel qui vit dans un milieu merveilleusement adapté à ses goûts et à ses préférences !
Nos sociétés capitalistes et techniques nous obligent à suivre la mode, ce qu'elles appellent le progrès. La vitesse des changements est un handicap. Le temps prend toujours son temps. Nous n'en finirons jamais de nous adapter, à moins de ralentir. En serons-nous toujours capables ?
Toute ma vie je me suis senti inadapté, même aux choses les plus élevées, tandis que je m'adaptais à toutes les autres, même les plus basses. Je me suis ainsi créé une double personnalité, dont les deux branches sont également fausses.
S'adapter à la monotonie, c'est trouver que tout est toujours nouveau.
La vie, dans son essence, est bien monotone. Le bonheur consiste donc à s'adapter, dans une mesure raisonnable, à la monotonie de la vie. Devenir monotone, c'est devenir semblable à la vie ; c'est, en somme, vivre pleinement. Et vivre pleinement, c'est vivre heureux.
Ce qui fait l'homme, c'est sa grande faculté d'adaptation.
Passer du rêve à la réalité, ce n'est pas difficile, cela se produit sans crier gare, et l'on s'adapte instantanément. Ce qui est difficile, c'est de prendre la décision de sortir du rêve et d'entrer dans la réalité.
Compétence - Incapacité de s'adapter au savoir-faire de la moyenne des travailleurs.
Les enfants ne s'interrogent pas sur le monde dans lequel ils sont jetés. Ils ne le discutent pas. Ils l'acceptent en bloc, comme une chose donnée, avec le bon et le mauvais. Ils se modèlent sur lui, s'adaptent à lui, se débrouillent avec lui, en se servant des armes qu'ils possèdent. Et c'est très bien ainsi : il faut que le monde leur résiste pour qu'ils puissent s'appuyer dessus.
Quand on est jeune, on tombe dans un monde tout créé, préexistant à soi, que l'on déchiffre vite, et auquel on n'a pas de peine à s'adapter, vu qu'on est très malléable, qu'on est un caméléon qui prend la couleur de ce qui l'entoure.
L'architecture, c'est le monde reconstruit par l'homme, adapté à sa taille et rendant visible à son âme l'ordre invisible dont il rêve.
On est heureux en ce monde qu'à la condition de s'adapter à son milieu, ce qui demande une certaine souplesse naturelle ou une éducation très intelligente. Oui, l'adaptation au milieu, voilà le secret du bonheur. Mais ne s'adapte pas qui veut !
Les êtres vivants possèdent la faculté de s'adapter insensiblement au milieu dans lequel la nature ou les circonstances les ont placés. Il en est des âmes comme des plantes et des animaux, l'air qu'elles respirent décide de leur destinée.
Nul ne peut négliger les lois, ou les adapter à ses propres mesures.
Un immense problème est de savoir si l'homme pourra s'adapter à ce qu'il s'ajoute.
La science consiste à vouloir adapter un rêve plus petit à un rêve plus grand.
Ces dernières années, on disait gravement qu'il fallait « adapter la loi aux mœurs ». Traduit en français, cela signifiait qu'il fallait l'adoucir, vu que tout le monde était devenu malhonnête et qu'on ne pouvait pas punir le quart ou le tiers de la population.
L'intelligence, c'est la faculté d'adaptation.
Un mensonge, c'est une vérité qu'on adapte à l'esprit de son interlocuteur.
Rien n'est plus désolant que ces gens qui ne disent et ne font jamais rien de « déplacé ». Certaines personnes recitent leur vie comme une leçon apprise par cœur, sans jamais faire la moindre faute. Je ne sais pas ce qui est le pire – de ne s'adapter en rien au monde, ou de s'y adapter en tout, des fous ou des gens dits convenables, convenus. Je sais que j'ai moins peur des fous, je crois qu'ils sont bien moins dangereux.
Il y a cet inconvénient dans la gloire accordée légèrement, que, pour adapter les couronnes à certaines têtes, il faut les rétrécir, et qu'elles sont ensuite trop petites quand il se présente un vrai génie et un grand talent.
D'après les calculs acquis à la science, l'homme, s'il s'adapte des ailes, dispose d'une force musculaire quatre-vingt-douze fois moindre que celle de l'oiseau. L'oiseau-mouche est plus fort qu'Hercule.
Voyager, ce n'est pas seulement changer de pays ; c'est changer de voyageur, se transformer, s'adapter.
Lorsque deux personnes d'un caractère analogue très énergique se regardent pour la première fois, sans aucun doute il se passe entre elles, avant de se reconnaître et de sympathiser, une sorte de lutte mystérieuse qui les émeut profondément. Pressées de s'adapter, mais incertaines et craintives, ces âmes sœurs s'appellent et se repoussent en même temps. Elles cherchent à se saisir et craignent de se laisser étreindre.
il faut s'adapter au monde tel qu'il est.
Qui veut vivre agréablement en pays étranger doit s'adapter aux moeurs du pays en question.
Se révolter ou s'adapter, il n'y a guère d'autre choix dans la vie.
L'être qui ne s'adapte pas à son milieu souffre et périt.
Ce n'est que parce que l'on est fort que l'on s'adapte à la réalité qui est aussi savoureuse que rude, et parce qu'on est faible qu'on se replie sur soi pour la rêver telle que l'on désirerait qu'elle fût. Il y a, contre la vie réelle, un étroit amour de soi-même qui pousse à la combattre et nous la fait haïr.
L'innocence d'un être est l'adaptation absolue à l'univers dans lequel il vit.
Il faut adapter ses humeurs à chaque personne.
On s'adapte à tout, à l'inconfort, au froid, à la continence, au risque quotidien ; mais non à l'ignorance du sort de ce qu'on aime.
La Fortune fournit les occasions, mais c'est l'homme qui les exploite. Il y a un art de savoir faire rendre à la chance son maximum, qui consiste avant tout dans une adaptation immédiate aux circonstances nouvelles nées en dehors de votre volonté.
Le secret de mon adaptation à la vie ? J'ai changé de désespoir comme de chemise.
La chance, c'est la faculté de s'adapter instantanément à l'imprévu.