Pour être économe, il faut savoir dépenser à propos, et c'est ainsi qu'on peut être libéral.
Sois frugal, économe, et crains de t'endetter : on se ruine bientôt à force d'emprunter.
L'économie n'est pas seulement l’ordre, la propreté ; elle est aussi quelquefois la dignité, la générosité.
Sans travail et sans économie, vous ne ferez rien ; avec eux, vous ferez tout.
L'économie des paroles profite à l'énergie des actes.
Ordre, économie, propreté : petites vertus qui fortifient les grandes. Une femme qui n'a pas d'ordre dans son ménage est comme un soldat sans bravoure devant l'ennemi ; elle n'a pas la première qualité de son état.
La femme, dans les ménages pauvres, c'est l'économie, l'ordre, la providence. Toute influence qu'elle gagne est un progrès dans la moralité.
Le travail chasse la misère, mais c'est l'économie qui l'empêche de revenir.
La lésine est la fille aînée de l'avarice, et l'économie, pour peu qu'elle soit outrée, peut passer pour la cadette.
L'économie est le moyen d'être toujours indépendant des hommes, et la condition la plus nécessaire qu'on ne croit pour conserver son honnêteté.
Les économistes sont des chirurgiens qui ont un excellent scalpel et un bistouri ébréché, opérant à merveille sur le mort et martyrisant le vif.
En économie politique, le budget est un gâteau dans lequel on mord à belles dents.
L'économie est vertu, besoin dans la pauvreté ; elle est sagesse dans la médiocrité, et vice dans l'opulence.
Crier contre le capital, c'est crier contre la richesse ; ce sont les vertus ou les vices qui l'augmentent ou la diminuent, la créent ou l'anéantissent ; la négligence la compromet, la paresse la dissipe, la débauche la dévore, tandis que la vigilance la conserve, l'économie la multiplie et le travail la produit.
Ce ne sont pas les artisans mal rétribués, grevés de lourdes charges et réduits au plus strict nécessaire, qui se tirent le plus mal de la vie. Ces braves artisans, habitués à compter juste, résignés à leur salaire de tous les jours, finissent par prendre leur parti de cette gêne prévue ; ils s'en accommodent et s'en tirent par l'économie, par les privations, par une stricte attention à ne jamais faire de dépenses inutiles.
Les grandes économies du ménage portent toujours sur des objets à bon marché.
Un sévère économe de son temps ne trouve rien qui soit digne d'être échangé contre lui.
L'économie est un remède toujours à notre portée ; la pauvreté même peut devenir opulence au moyen de la frugalité.
Sans l'économie, il n'y a pas de richesses assez grandes ; avec elle, il n'y en point de trop petites.
L'économie est le plus riche revenu.
Il faut de l'économie dans les petites fortunes, et de l'ordre dans les grandes.
De nombreux enfants prêchent l'économie à leurs parents, en même temps qu'ils les empêchent de la mettre en pratique.
L'économie exige beaucoup de force d'esprit pour lutter contre les désirs, les faux besoins et le superflu.
Devant la frénésie de prodigalité du monde actuel, on se prend à regretter l'esprit d'économie qui était de règle jadis dans nos provinces, et que mon père, qui le tenait du sien, m’enseignait encore quand j'étais enfant. Economie signifie « bon ordre dans la conduite d'un établissement ou d'une maison ». Ce mot ouvre des perspectives heureuses : celles d'une vie dont les détails matériels sont prévus une fois pour toutes, et qui laisse à l'esprit le loisir de se fortifier et de s'enrichir.
En ces temps de plus en plus difficiles, être économe c'est être prudent.
Le comble de l'économie : Coucher sur la paille qu'on voit dans l'œil de son voisin et se chauffer avec la poutre qu'on a dans le sien.
Quand un homme n'a pas de grands biens, il peut être chiche sans mériter d'être blâmé. Être économe a toujours passé pour une marque de prudence, et celui qui a le bonheur d'avoir cette qualité, ne saurait se passer d'être en quelque manière chiche, sans quoi adieu l'économie.
La bonne économie est le milieu entre la prodigalité et l'avarice. Il faut qu'elle s'y tienne ferme, afin de ne pencher ni d'un côté ni de l'autre.
Si vous êtes riche, et que votre richesse soit le fruit d'un travail sans relâche, d'une économie bien entendue, gardez-vous bien de vous en vanter devant un pauvre, qui souvent, à moins qu'il ne soit infirme, malade, vieux ou fou, est le propre artisan de sa pauvreté. Il ne vous croira jamais ; il se dira toujours : Je vaux autant que lui, et pourtant je suis pauvre. Il a eu de la chance, et moi je n'en ai pas. Dites-lui tout de suite : Je suis un homme heureux, mais, vrai, je ne le mérite pas plus que vous. Dans ce cas seulement il acceptera de vous une preuve d'amitié.
Soyez économes et jamais avares. N'imitez pas ces travailleurs qui se font rentiers, alors qu'il ne leur reste pas la force de jouir de leurs rentes ; rapaces, puis souffreteux, ils n'ont le plus souvent tant blessé leur conscience et altéré leur santé que pour laisser leur or à un dissipateur et à un enfant prodigue.
Il est des générosités qui se pratiquent avec économie.
La vigilance est une économie de temps et d'argent.
Amants, soyez économes dans vos plaisirs, dans tout le reste, soyez prodigues.
La réputation d'avare s'acquiert plus par des économies dans de petites choses qu'en s'épargnant des dépenses considérables. Une légère somme par an exempterait bien des gens de la honte de passer pour avares.
L'économie est besoin dans la pauvreté, sagesse dans la médiocrité, vice dans l'opulence.
L'économie rend nos plaisirs plus vifs en les rendant moins nombreux, et plus complets par l'assurance de pouvoir les renouveler.
Mon épouse qui était prodigue comme une cigale est devenue économe comme une fourmi.
L'économie est la source de l'indépendance et de la libéralité.
On blâme peut-être trop sévèrement l'économie des vieillards ; isolés du monde par leur âge et leurs infirmités, ils craignent le dénuement et le mépris, lorsqu'ils ont tant besoin d'aide et de protection.
Quand le capital vital s'amenuise, on découvre les nécessités de l'économie.
Les petites économies font les grandes fortunes?