Qui passe une faute sous le silence invite à la renouveler,disait Publilius Syrus. Un homme politique, académicien et célèbre écrivain français, François-René de Chateaubriand, a écrit :
Il est bon de se prosterner dans la poussière quand on a commis une faute, mais il n'est pas bon d'y rester.
Pour une faute grave, un père se contente d'une punition légère.
Couvrir une faute par une autre faute, c'est augmenter ses alarmes.
On se flatte de laisser sa faute derrière soi, mais on la retrouve devant soi.
Ne pas croire est une faute, c'en est une autre que de tout croire.
Ce qui n'était qu'une erreur devient une faute si l'on y retombe une seconde fois.
Qui passe une faute sous le silence invite à la renouveler.
Qui tombe dans la faute qu'il voulait éviter est un sot.
À quoi sert l'expérience à qui recommence toujours la même faute ?
Rien n'est si près d'une faute que le repentir de l'avoir faite.
Il y a des gens qui pardonnent une faute à leur femme, s'ils y trouvent un profit, qui, pour être touchés dans leur amour-propre, seraient doucement implacables.
Pour un cœur vertueux, le souvenir d'une faute est plus utile que celui d'une bonne action.
Une seule faute dans la vie d'un homme n'est pas une tache, c'est seulement une lacune.
Bien des gens ne veulent jamais avoir tort, pour couvrir une faute, on en fait cent.
La première faute, entre des gens mariés, est de se manquer d'égards.
La femme qui veut plaire à beaucoup va au-devant de la faute.
Plus grande est la faute, plus grand doit être le supplice.
Il est honorable de savoir pardonner, mais suivant la gravité de la faute, il est juste de ne jamais l'oublier.
Toute faute entraîne des devoirs après elle.
Repents-toi de ta faute, Dieu voit tes douleurs, sa foudre s'éteint dans tes pleurs.
Personne ne doit se justifier d'une faute qu'il n'a pas faite, ni s'en accuser d'une autre.
Il est bon de se prosterner dans la poussière quand on a commis une faute, mais il n'est pas bon d'y rester.
Toute faute doit être compensée par une bonne action.
Il faut rougir de faire une faute, et non de la réparer.
Il est difficile d'aimer ceux qui nous font tomber en faute !
Une faute qui se paie par une souffrance pèse moins à la conscience délicate que celle qui paraît impunie.
Le châtiment doit toujours être en proportion de la faute.
Faute de chapon, on mange du pain et des oignons.
La faute du prêtre est comme la tache d'huile : elle va loin.
Qui ne punit pas une faute enhardit à en commettre de nouvelles.
Le remède à la faute est de payer sa dette.
Toute faute porte sa conséquence.
La seule faute digne de pardon est la faute involontaire.
Souvent la pauvreté, dont on se plaint si fort, est la faute de l'homme encore plus que du sort.
Faute de bourse bien garnie on se contente de ce qu'une maigre bourse peut offrir.
L'honnête homme qui a commis une petite faute se couche l'estomac vide.
Que ta sévérité soit en raison de la faute commise, non de ton humeur.
Ne point châtier une faute de conséquence, c'est une omission criminelle.
La faute de français anémie une langue.
Faute de grives, on mange des merles.
Entre la faute et l'aveu, notre plus court chemin, c'est le détour.
Faute d'un clou, le fer d'un cheval se perd ; faute d'un fer, on perd ainsi le cheval ; et faute d'un cheval, le cavalier lui-même se perd : parce que son ennemi l'atteint et le tue ; et le tout pour ne pas avoir fait attention à un clou au fer de sa monture !
Toute faute est excusable, mais une seule fois.
Les revers que nous ne nous attirons point par notre faute, et que nous envoie l'aveugle fortune, il faut qu'un homme bien né les supporte généreusement.
Quand on connaît sa faute, on manque doublement.
Toute faute est pardonnable, hormis l'infidélité?