Les citations héritier.

Il faut beaucoup aimer ses héritiers pour ne pas les haïr.

L'avare se condamne lui-même à ne pas faire le moindre usage de ses richesses, et il consent à laisser de grands biens à des héritiers qui n'ont pas de désir plus ardent que celui de le voir dans le tombeau.

Le fils unique, qui fait vœu de célibat, est le dernier héritier d’un nom de famille qui s'éteindra avec lui.

Quand ce dévot vieillard rendit son âme à Dieu, ses héritiers ne firent pas couler beaucoup de larmes sur sa tombe.

Les héritiers des grandes maisons préfèrent l'argent aux monuments du génie.

La plupart des gens se donnent un mal fou pour entasser des vieilleries et toutes sortes de choses dont leurs héritiers feront un jour cadeau au premier chiffonnier venu !

Celui qui épargne, qui se refuse à lui-même pour l'amour de son héritier, n'est pas loin de la folie.

Avare, tu ne sauveras des mains avides d'un héritier que tout ce que tu donneras à tes plaisirs.

Je suis peu disposé à faire le bonheur de mes héritiers présomptifs que je soupçonne d'attendre impatiemment ma mort pour jouir de ma fortune.

En fait d'héritage, on raisonne sur les espérances de chacun des héritiers, sur leurs degrés de faveur, sur les vicissitudes de leur fortune changeante, sur leurs hauts et leurs bas ; on parie sur eux comme sur des chevaux.

Par quelques tribulations que le Dieu qu'ils adorent exerce leur patience, les héritiers présomptifs sont aussi durs à eux-mêmes que des ascètes qui aspirent au divin royaume.

Épouser un riche héritier et faire figure dans le monde, l'ambition de beaucoup.

Après fortune faite, méfie-toi davantage de tes héritiers que de ton banquier.

Les gens qui ne se dévêtissent qu'après leur mort n'ont pas le plaisir de contempler le visage des heureux, leurs héritiers, le visage qu'ils font.

Le génie meurt sans héritier ni légataire universel ; sa succession appartient au genre hu main tout entier.

Les pleurs d'un héritier sont souvent des rires déguisés.

Le vieillard plante et bâtit, il n'ignore point qu'il travaille pour ses héritiers. Il meurt en supposant que ses successeurs béniront sa mémoire. S'il sortait de son tombeau, quel serait son étonnement en voyant ses plans amèrement critiqués par ses propres héritiers, en entendant leurs reproches fondés sur les soins mêmes et les peines qu'il a pris pour embellir ses domaines ! Quelle triste reconnaissance !

Autrefois l'égoïsme était individuel, il entraîne aujourd'hui des familles entières. Les pères transmettent à leurs descendants leurs champs, leurs bois, leurs caves. Aujourd'hui, ces biens sont changés par les héritiers en billets au porteur.

Dans le partage des objets d'un être disparu, c'est aux plus beaux que s'attache la « sensibilité » des héritiers.

La joie est une héritière qui fait sonner sa bourse en marchant.

Il faut élever une héritière à l'indifférence du qu'en dira-t-on, comme on élevait une Spartiate au dédain de la flèche.

Capiton : Lorsqu'il garnit un cercueil, assure aux héritiers qu'on n'entendra pas les cris d'un enterré vivant.

Archives : Papiers laissés à des héritiers pour allumer le barbecue.

On appelle dépouille le corps d'un défunt auquel ses héritiers ont tout pris.

On ferme les yeux des morts pour leur éviter le triste spectacle de la ruée des héritiers chez le notaire.

Une plaie qui intéresse les poumons d'un blessé intéresse surtout ses héritiers.

Un avare prend pour le comble de la félicité de vivre comme un gueux afin d'enrichir son héritier.

Quand l'avare meurt, les héritiers ouvrent le robinet de la citerne.

Un partage entre héritiers ne se termine sans querelles que s'il se fait au premier moment. Chacun dispose alors d'un bien qui n'est pas encore entré dans sa fortune. Plus tard, toute concession lui enlève ce qu'il s'est habitué à considérer comme sien. C'est la différence entre une perte et un manque gagner.

L'homme serait bien malheureux s'il était condamné à se survivre, et à voir comment lui succèdent ses héritiers.

La noblesse donnée aux pères, parce qu'ils étaient vertueux, a été laissée aux enfants afin qu'ils le devinssent. Si l'équité demande que l'héritier des héros le soit de leurs distinctions et de leurs dignités, n'a-t-on pas droit d'exiger aussi qu'il fasse revivre leurs grandes qualités et leurs vertus ? La gloire finit où cesse le mérite.

L'avare ne thésaurise souvent que pour fournir au luxe de ses héritiers.

Plus d'un héritier a des larmes de joie qu'il met sur le compte du chagrin.

Il n'y a rien qui ressemble mieux à une éponge qu'un avare : comme elle, tous ses soins ont pour but de se remplir, il laisse le soin à ses héritiers de la presser.

Mal agit envers soi, le malade malsain, qui choisit pour héritier, son médecin.

Faire son héritier d'un vieillard qui s'en va, c'est au fond d'un sépulcre enterrer ce qu'on a.

La joie des héritiers ne s'augmente qu'en proportion des biens qu'on leur a laissé.

Enrichir ses héritiers sans avoir su profiter de sa richesse est digne d'un sot.

Reconnaissance d'héritier ne se peut révoquer.

Il est interdit de faire des héritiers à des gens qui ne peuvent pas faire d'héritage.

Que de grands noms tombent en ruines par leur héritiers !

L'héritier vient après l'avare, comme la pluie vient après la sécheresse.