Les citations maudire.

Quand on maudit un avare, pourquoi lui souhaiter la pauvreté ? Les avares ne sont jamais riches.

Il en est de la fortune comme d'une femme, quand elle nous repousse on la maudit, quand elle nous traite bien on est ingrat.

Maudit soit le monde qui tient à sa merci non pas notre dignité mais notre tranquillité, et qui, despote mal informé mais tout-puissant, peut nous faire souffrir nous et les nôtres par une défaveur tenace, par une déconsidération injuste !

Dans notre obscurité l'amour-propre tient toujours en réserve une consolation ; elle consiste à nous rendre justice à nous-mêmes, et à maudire la destinée ou la méchanceté des hommes, si les innombrables germes de grandeur dont la nature nous avait doués sont restés stériles et n'ont poussé aucunes racines.

L'amour est comme Dieu : c'est une plus grande impiété de le nier que de le maudire.

Maudire, c'est prier le diable.

Il y a dans la générosité même une raison de ne pas pardonner à celui qui, en nous ruinant, nous a privé du bonheur de donner ; cette générosité entravée chaque jour se retourne contre lui, pour le faire maudire.

Les hommes sont souvent conduits à maudire le bonheur qu'ils avaient désiré ou à bénir le malheur qu'ils avaient redouté ; l'expérience devrait au moins les rendre indifférents.

Il n'est point d'un esprit sensé de maudire ceux qui se trompent.

Qu'il faut avoir aimé pour arriver à maudire !

S'aimer et se le dire, puis, plus rien ; se quitter et se maudire.

Qui maudit sa faute implore à genoux son pardon.

Telle que vous me voyez, j'ai connu pendant quelques années la pauvreté, la misère, et, sans rien exagérer, la faim et la soif. On me traitait bien durement, et j'avais des accès de désespoir ; il me semblait que j'étais maudite du ciel, que je vivais dans un enfer.

Désirer la mort avant l'heure, c'est maudire la vie.

Les femmes ne savent pas jurer, elles ne savent que maudire.

Le bonheur est parfois un boulet attaché à notre pied, et que notre loyauté nous condamne à le traîner jusqu'au bout en le maudissant.

Une société harmonieuse englobe toujours un lot nécessaire de maudits.

Maudit soit celui qui manque à son serment !

Que maudits soient l'heure et le jour où je m'avisai d'aller dire oui !

À chaque instant on maudit la vie, et les moribonds à cheveux blancs se relèveraient sur leur couche, secoueraient leur agonie et consentiraient à vivre mutilés et sans membres, pourvu seulement qu'ils vécussent, ne fût-ce qu'un jour, une heure, une minute de plus.

Plus on maudit le renard, mieux il se porte.

Nous séparer, est-ce couvrir nos noms d'un voile, maudire nos souffrances, renier nos souvenirs ? À Dieu ne plaise ! Rien ne nous défend de vouloir toujours le bien l'un de l'autre, seulement sous une autre forme qu'auparavant.

Maudit soit à jamais le rêveur inutile qui voulut le premier, dans sa stupidité, s'éprenant d'un problème insoluble et stérile, aux choses de l'amour mêler l'honnêteté !

Il est inhumain de bénir lorsque l'on vous maudit.

Tout criminel est maudit de Dieu !

Maudit soit celui qui a cure des lendemains ! la mort nous tire l'oreille !

On peut bien maudire un peu ceux que l'on aime toujours et qui ne vous aiment plus.

Que celui qui te maudira soit maudit lui-même, et que celui qui te bénira soit béni.

Allumer une bougie vaut mieux que maudire les ténèbres.

En tous lieux maudits, il y a des gens pour demander à Dieu de pardonner aux autres.

Comme on regrette un mot de trop ! on le maudit, on s'exècre en lui !

Esclaves, ne maudissons pas la vie.