Le rêve tient lieu de tout dans une vie, il nous permet d'espérer des jours meilleurs.
La mort n'est qu'un sommeil sans rêve.
On ne se sent pas plus vivre qu'on ne se sent dormir : l'homme s'use à un grand rêve qu'il appelle l'avenir, et toute sa vie tient dans ce mot : Demain.
Pour moi, un bateau, c'est comme le sommeil ! ça sert à faire de beaux rêves.
Mes rêves d'antan aujourd'hui sont surpassés. Ô réalité ! que tu es belle parfois !
On croirait certains écrivains obsédés par un cauchemar perpétuel ; ils voudraient appeler un beau rêve, mais tout grimace autour d'eux, jusqu'à l'épouvante.
Le rêve est une excursion dans les limbes, une demi-délivrance de la prison humaine.
Un rêve n'est qu'un rêve cependant il est des rêves plus beaux que la réalité.
Le rêve est salutaire, car il présage une réalité plus belle.
Quand la mort nous envoie son frère, le sommeil, le ciel nous envoie son fils, le rêve !
Nos rêves de vie ressemblent à ces hautes montagnes qui apparaissent si belles dans l'éloignement et dans la brume argentée de l'horizon : à peine, hélas ! En gravit-on les sommets, qu'il faut se hâter d'en redescendre.
Nos rêves bien étudiés révéleraient mieux que nos actes les principaux traits de notre âme.
Un rêve et un nid se placent à différentes hauteurs.
J'aime mieux le rêve que l'illusion : dans le rêve on sait qu'on a fermé les yeux ; dans l'illusion on croit les avoir ouverts.
L'homme éveillé choisit ses rêves ; celui qui dort les subit.
Après le rêve qui n'appartient pas au sommeil, le réveil nous montre la terre peu belle.
Combien longue est la nuit du temps sans limites comparée au court rêve de la vie !
Que de rêves ne sont que de justes réclamations pour le bonheur !
Il est de ces bonheurs qui défient le rêve.
Ne pars avec le rêve que si tu peux rentrer avec la raison.
Les rêves nous aident à nous défendre contre les inquiétudes.
Mes rêves ne me rapportent rien, et c'est pour cela qu'ils me sont chers.
Les rêves sont fous et les réveils tristes.
La fuite à l'égard du rêve, c'est le réveil.
Il est donné à peu d'hommes de saisir leur rêve dans cette vie.
Il y a entre mes rêves et ma vie un abîme que je sens.
Au fait, pourquoi il ne faut pas raconter ses rêves ? — Les gens, ils se croient des petites merveilles, tout ce qu'ils font, tout ce qu'ils sont. Ils s'attribuent une importance... Alors, s'il fallait, par-dessus, encaisser le récit de leurs rêves, on n'en finirait plus.
Qui sait si chaque événement ne réalise pas un rêve qu'on a fait, qu'a fait un autre, dont on ne se souvient plus, ou qu'on n'a pas connu ?
L'homme est le rêve d'une ombre.
Les rêves sont parfois les avant-coureurs du désir.
Dans leur développement les rêves respirent ; ils ont des larmes, des tourments, et sont susceptibles de joie ; ils laissent un poids sur les pensées de notre réveil, ils enlèvent un poids aux fatigues de notre veille.
Le rêve secret de l'amitié est que nous puissions compter sur nos amis sans qu'ils aient le droit de faire fond sur nous.
On ne meurt pas d'une overdose de rêve.
J'aime la vie pour la beauté de ses rêves.
Les rêves sont la littérature du sommeil.
Le rêve est l'aphorisme du sommeil.
Les rêves ont été créés pour qu'on ne s'ennuie pas pendant le sommeil.
Les vrais rêves, les plus dangereux, sont ceux que l'on fait étant éveillé.
Adulte est le mot le plus laid du dictionnaire. Il signifie qu'on a perdu le rêve, qu'on vit avec les réalités.
Dans ses rêves le jeune homme imagine l'avenir, le vieillard revoit le passé. Aussi, le rêve a-t-il pour l'un le charme de l'espérance, pour l'autre l'amertume du regret.
La rêverie est la volupté des âmes aimantes?