Le savant plus que tout autre a une tendance à s'isoler. L'habitude de concentrer son esprit sur l'objet exclusif de son étude, l'amène insensiblement à s'isoler de l'ensemble des choses, à perdre le sens humanitaire, l'humanum quid, ce je ne sais quoi qui nous fait vibrer aux impressions collectives ; ou, s'il en conserve la notion, ce n'est plus dans son cœur, mais dans son esprit où elle sommeille à l'état spéculatif.