Toi, le bon Dieu, au lieu de te donner un cerveau, il aurait mieux fait de te creuser un deuxième trou du cul, parce que tu chies plus que tu penses !
Un enfant a souvent autant de cervelle qu'un homme.
Les grands événements du monde, a-t-on dit, se passent dans le cerveau. C'est aussi dans le cerveau, et dans le cerveau seul, que se passent les grands péchés du monde.
Un homme qui a le cerveau plein d'idées ne pourrait pas plus les garder que la femme enceinte le fruit qu'elle porte dans son sein : arrivé au terme, il faut les déposer.
En vain l'homme calme et raisonnable, témoin du triste sort de l'insensé, entreprend de l'exhorter, de lui faire entendre des paroles de consolation ; il ne peut non plus introduire dans son cerveau détraqué une once de bon sens, que l'homme sain et robuste communiquer au pauvre moribond la moindre parcelle des forces qui surabondent en lui.
Le cerveau de la femme est fait de crème de singe et de fromage de renard.
Un cerveau creux est bien vite cassé.
Mon digne ami, je ne sais pas à quoi ton père et ta mère pensaient en te faisant, mais certainement qu'ils pensaient à autre chose : ils ont manqué ta cervelle !
L'avenir de l'homme, c'est son cerveau.
Bien-pensant ! Comment peut-on bien-penser ? Ceux qui bien-pensent pensent la pensée des autres, des maîtres à bien-penser... Ils se branchent sur le cerveau d'un autrui qui a déjà balisé le parcours.
Bien penser, c'est d'abord bien écrire, et l'acquisition préalable de cet outil, qu'est le style, est le seul moyen de pouvoir défricher ensuite les étendues de notre cerveau.
Les pensées, même abstraites, doivent rappeler que le cerveau est irrigué par le coeur.
Saisir dans les méandres de son cerveau la pensée qu'on y craignait insaisissable, oh ! quelle joie !
Plus les gens ont un gros cerveau et moins ils aiment prolonger des débats trop sérieux.
II y a dans le cerveau beaucoup de ces pensées honteuses, qui se cachent par pudeur, qui se taisent crainte de se faire honnir, qui, parfois, venant à surgir hors de leur cachette, font circuler la rougeur sur les fronts honnêtes.
Je ne suis qu'un œuf sans germe, une noix creuse, un crâne sans cervelle, un être infécond, l'apparence d'un mâle, mais en fait un neutre. Les individus bien accentués et déterminés, qui savent ce qu'ils veulent, qui ont une foi, un caractère, un but, réussissent, engendrent, créent ; moi, je flotte comme un élément, je suis fluide, négatif, indécis, infixable, et par conséquent je ne suis rien.
Si l'Assemblée nationale est le cerveau de la France, c'est un cerveau déjà mangé par les vers. Il y a dix-neuf mois qu'ils ont ébauché une machine appelée par eux Septennat ; voici dix-neuf mois qu'ils s'interrogent sur le nom et sur la chose ; ils emploieront leurs sept ans à chercher la définition de leur sottise. Et ils ne voient pas qu'on ne rit plus d'eux, parce qu'ils ennuient et dégoûtent, comme les bégaiements d'un idiot.
Les gens à principes ne sont que des cerveaux étroits qui ont la superstition de formules isolées, dont ils ne peuvent percevoir les limites et les conditions.
Le cerveau est à l'adulte ce que le placenta est à l'embryon, c'est-à-dire l'intermédiaire obligé des réactions de la société sur l'individu et de l'individu sur la société.
Je suis plein de défauts, je crains d'être un imbécile, une cervelle commune.
L'esprit un talent naturel, c'est-à-dire une facilité de conception que l'instruction ne donne pas, et qui tient à un certain développement du cerveau. On attache plus de prix à cette faculté innée, qu'aux lumières acquises, comme nous tirons plus de mérite d'un bien sorti de notre travail que du plus riche héritage ; aussi, par une vaniteuse présomption, nous flattons-nous d'en avoir une dose surabondante.
L'homme qui travaille du cerveau, comment doit-il se reposer ? Hein ? En ne faisant plus travailler sa matière grise, me répondrez-vous peut-être ? Bon ; et comment, s'il vous plaît, ne plus faire travailler la matière grise ? La réponse est toute prête : en ne pensant plus à rien.
Aux cerveaux actifs l'inaction est odieuse.
L'homme n'a qu'un petit cerveau où voltigent quelques idées.
Ce pauvre cerveau, petit à petit, il est devenu comme un pois chiche ; peuchère, quand il marchait dans la rue, ce petit cerveau lui sautait dans la grande tête, et ça sonnait comme un grelot de bicyclette.
Un lavage de cerveau le salit.
Le cerveau est le résultat du temps et de l'expérience, tout ce que l'on dit a déjà été emmagasiné.
Cerveau bien fait, cœur bien fait.
Le cerveau de l'écrivain n'est que l'estomac de sa pensée.
Le cerveau n'est jamais bien sain que l'amour ou le vin n'abreuvent.
Le cerveau est un organe de triage, qui ne laisse passer que les images utiles pour l'action.
Il y a moins de cerveaux lumineux que de crânes éblouis.
Je ne suis que cerveau, je ne mange pas, je pense !
Femmes - Belles têtes, certes ; oh ! très belles têtes ! mais de cervelle, aucunement.
Le cerveau de l'homme est créé par Dieu pour le connaître, comme le cœur de l'homme est créé par Dieu pour l'aimer.