Les pense-bêtes sont les porte-clés de la mémoire,disait Pierre Dac. Un philosophe et poète suisse, Henri-Frédéric Amiel, a écrit :
La plus grande mémoire qui intelligence un inutile organisé comme le nôtre, c'est l'abaissement de l'esprit, l'anéantissement graduel des mœurs, la médiocrité des goûts. C'est de ce côté que sont les grands dangers de l'avenir.
Je dis souvent « Je t'aime », car les femmes ont très peu de mémoire.
Il est bon de cultiver la mémoire mais il ne faut pas la surcharger. Le point capital est de travailler sur son propre fonds et non sur celui d'autrui. De même il est bon de lire, mais il faut que la lecture provoque au travail, à la réflexion, et qu'elle ne soit pas toujours une simple récréation d'esprit.
La mémoire est une table d’airain remplie de caractères que le temps efface insensiblement si l'on n'y repasse quelquefois le burin.
Chez la femme, la mémoire est le commencement de la perte du bon goût.
Une bonne mémoire, ce n'est pas une qualité que les femmes admirent beaucoup chez les hommes.
Ceux qui aujourd'hui écrivent leurs mémoires ont en général perdu tous leurs souvenirs et n'ont jamais rien fait qui vaille la peine qu'on s'en souvienne.
De haut en bas ou de bas en haut, les mémoires doivent toujours se rencontrer.
On est reconnaissant tant qu'on aime, mais le cœur qui n'aime plus n'a plus de mémoire.
On n'a pas autant de mémoire que d'imagination, c'est ce qui rend si difficile le métier de menteur.
La plus belle faculté de l'homme est celle de pouvoir se représenter par la mémoire ceux qui ne sont plus, de se les figurer, de vivre avec eux pour ainsi dire comme s'ils étaient encore parmi nous.
Lorsqu'un vieillard écrit ses pensées, il écrit ses mémoires.
La femme a la mémoire du cœur ; l'homme plutôt celle des yeux.
Le bon vieux temps : Tout ce que la mémoire range dans ses débarras en gommant le médiocre pour ne retenir que le meilleur.
Ce qu'on a fait à quelqu'un qui ne m'est pas indifférent se grave à tout jamais dans ma mémoire.
La mémoire est dans le cœur, et quand elle ne nous vient pas de cet endroit, nous n'en avons pas plus qu'un lièvre.
Citer toujours et à tout propos est preuve de mémoire ; citer beaucoup et à propos est preuve de mémoire et de jugement ; citer peu et heureusement est preuve de mémoire, de jugement et de goût ; citer à tort et de travers, c'est ressembler à ces chiens mal dressés qui déchirent ce qu'ils rapportent.
La mémoire du bien qu'on a fait rafraîchit le sang, et calme l'âme.
Tout homme dans son sein porte la noble envie d'étendre sa mémoire au-delà de sa vie.
Il m'arrive de perdre la mémoire au point d'oublier que je suis vieux.
Il est bon d'aimer le passé et les grands souvenirs, mais il ne faut jamais devenir le prisonnier de sa mémoire.
Le désordre ou le manque de mémoire peuvent troubler la vie, en aigrissant l'humeur.
La mémoire quelquefois rend le cœur implacable, on pardonne mal ce qu'on n'oublie pas.
Rien n'est plus capable que la mémoire de féconder et nourrir l'esprit.
Il faut beaucoup de mémoire à mon âge. Je me suis rappelé qu'il y avait quelque chose qui durcissait. Non, je ne me pourris pas la vie au Viagra. Je suis encore très amoureux de ma femme.
Il y a beaucoup de profit à vivre avec des gens qui n'ont pas de mémoire. Chaque fois qu'on leur dit quelque chose d'agréable ils l'oublient : l'impression reste ; elle redouble toutes les fois qu'on recommence, et l'on recommence autant de fois qu'on veut !
Il y a en nous une mémoire latente, composée de tout ce que nous croyons avoir oublié.
La mémoire, c'est l'identité, c'est quasiment l'âme et les hommes espèrent que, s'ils emportent avec eux quelque chose de ce monde après leur mort, ce sera cela.
La plupart de ceux qui passent pour avoir de l'esprit n'ont souvent que l'à-propos d'une mémoire heureuse.
Celui qui a une mémoire au-dessus de la moyenne peut, en se la garnissant de l'esprit d'autrui, se faire admirer et n'être cependant qu'un pauvre sot.
Si la pensée est le travail de l'esprit, la mémoire en est le capital.
Il n'y aurait pas de vie collective possible si les gens gardaient leur mémoire intacte. On ne croirait plus en rien ni à personne. On ne pourrait plus continuer d'espérer, d'aller de l'avant.
Perdre la mémoire n'aide pas à retrouver son chemin.
Tout homme qui est paresseux à écrire a besoin d'une grande mémoire pour y suppléer.
Les gens sans mémoire sont bien heureux : la même histoire qui leur est racontée pour la vingtième fois les fait toujours rire.
Écrire ses mémoires, c'est compter ses morts.
La reconnaissance est durable quand l'intérêt ou la vanité aide la mémoire.
Je t'ai effacé de ma mémoire comme on déchire une page d'un livre d'histoire.
La mémoire est souvent la qualité de la sottise.
Songez à honorer la mémoire de votre ami.
Où se perd l'intérêt, se perd aussi la mémoire.
Les femmes ont deux mémoires : celle des anges et celle des démons.
La première faculté que l'on doive cultiver est la mémoire : si le temps la durcit, les préceptes que l'on y sème ne peuvent prendre racine.
La mémoire est une ingrate, quand elle nous apprend un nom, elle nous en fait bien vite oublier un autre.
On a toujours assez d'argent pour faire la charité, on ne manque que de mémoire.
Prends moins vite la plume, médite plus longtemps avant de rendre ton devoir, exerce davantage ta mémoire qui laisse perdre l'essentiel et laisse le papier qui ne retient que l'accessoire et le détail. N'aie pas l'haleine aussi courte, ne t'objective pas aussi vite ; tu es comme un foyer, dont le tirage est trop vif, qui ne peut jamais présenter de brasier bien nourri et n'a que des flammes impatientes ; aie moins d'étincelles et plus de flamme, moins d'éclairs et plus de lumière.
La mémoire fait partie de notre être : oublier, c'est mutiler son âme, c'est dessécher son cœur ; oublier c'est cesser d'être homme.
La mémoire est pour l'homme la possession de son travail antérieur, en la perdant, tu te ruines ; tu passes du rang de propriétaire intellectuel au rang de prolétaire. Si la pensée est le travail de l'esprit, la mémoire en est le capital, et le vrai capital, ce n'est pas la mémoire confuse et vague, capital mort, mais la mémoire de rappel, capital disponible et présent.
La mémoire est la faculté qui retient les choses, c'est l'étui de la science.
La mémoire d'un indiscret est sa plus dangereuse ennemie.
Nous vivrons dans la mémoire des hommes qui n'en ont pas.
L'écrit est le lieu où se garde la mémoire?