Le grand monde a ses fêtards ; le bas peuple a les siens. Ils ne diffèrent que de surface... au fond même animalité.
Le premier emploi qu'un voleur fait de l'argent qu'il vient de soustraire, ou le sot de l'héritage inespéré qui lui échoit, c'est d'aller s'en fourrer jusque-là ... En un mot, faire la fête jusqu'à extinction... de capital ... Encore des fêtards !
Ne comptez point sur l'avenir, car souvent la cloche des morts a sonné pour celui qui la veille se promettait d'entendre la cloche des fêtes.
Fête du Travail : Tout le monde se repose alors que pour la fête de la Musique tout le monde joue d'un instrument. Cherchez l'erreur.
Il faut traverser la vie, rouge ou bleu, tout nu, avec une musique de pêcheur subtil, prêt à l'extrême pour la fête.
Voyager, c'est une fête : on met la clef sous la porte, on se laisse à l'intérieur. On se donne rendez-vous à l'étranger. On regarde les rues, le ciel et les maisons. On se regarde soi-même dans les vitrines, étonné d'être où l'on est - c'est à dire ailleurs. On a changé. On est aussi neuf que ce qu'on voit.
Ils ne savent ni aimer ni haïr ceux-là qui ne fêtent pas en eux l'anniversaire de certains départs.
Il y a quelque chose de pire que les trouble-fête, ce sont les trouble-rêve.
Au milieu de l'enivrement des fêtes il faut se souvenir de ceux qui souffrent.
La voix claire d'aucun ennui : la poésie c'est suivre son cœur en allant à la fête.
Pourquoi fait-on de la musique pour cette journée alors qu'on ne travaille pas pour la Fête du travail ?
Il suffit d'avoir prévu de s'amuser dans une fête pour être certain de s'emmerder.
Le grand amour finit souvent par des larmes, ses jours de fête sont comptés.
Vaines et inutiles sont toutes les offres d'hospitalité, s'il n'y a pas de fête dans le regard !
Avant le saint, ne chômons pas la fête.
Un anniversaire qu'on fête ressemble à un inventaire qu'on ouvre.
On donne des fêtes, quelquefois pour ennuyer les autres et ne pas s'amuser soi-même.
La poésie c'est suivre son cœur en allant à la fête.
La télévision est une fête. Je préfère que les téléspectateurs me voient moins mais mieux.
La Saint-Valentin, Noël, le 14 Juillet ne m'intéressent pas. Tous les jours, c'est une fête !
Il n'est pas dans la nature de l'homme de rester des mois entiers sans aucune distraction. C'est là une fausse idée du travail. Pour les jeunes gens comme pour les hommes, pour les hommes comme pour les peuples, il faut des jours de fête.
Quelle inadvertance plus folle que de donner une fête à quelqu'un, et de ne pas l'inviter.
Le peuple fête les chagrins comme les bonheurs, et la répétition ne le fatigue jamais.
Des fracas des fêtes, il ne reste que la lassitude lorsqu'elles sont passées.
La fête, c'est un dimanche un peu plus animé, voilà, tout.
L'amour aujourd'hui est une fête sans lendemain.
Fêter sa mère comme si elle était éternelle, c'est y penser tous les jours.
Aux bonnes fêtes se font les bons coups.
Loin de blâmer les fêtes, il faudrait au contraire les multiplier.
Une fête est un excès permis, voire ordonné.
Une vie sans fêtes est une longue route sans hôtellerie.
Il n'est point de fête pour l'âme indifférente.
La fête du Travail fut créée parce qu'on n'osait pas fêter le repos.
Le jour du jeûne est la veille d'une fête.