Les veuves les plus à plaindre sont celles qui le sont du vivant de leurs maris.
Amants trompeurs, maris trompés : partie et revanche.
Une femme d'esprit fait tout ce qu'elle veut d'un mari qui l'estime.
Le cœur d'une femme veuve de plusieurs maris, et peut-être de quelques amants, doit ressembler à un cimetière. Chacun y a son petit terrain, beaucoup à temps, peu à perpétuité.
La femme la plus ignorante en sait, en mille points, plus long que son mari.
Une femme a toujours plus d'esprit que son mari, quand son mari n'a d'amis que ceux qu'elle lui donne, ou qu'elle lui permet d'avoir.
L'amant qui s'envole ne vaut pas le mari qu'on tient.
Un mari trompé, qui plaide en adultère, est un malade imprudent qui aggrave son mal en élargissant la plaie.
Pour savoir au juste ce qu'ils craignent d'être, et ce qu'ils sont, hélas ! presque toujours, les maris jaloux prétextent un voyage qui ne dure jamais bien longtemps : ils partent le matin et reviennent le soir. — Aussi vieille que le cheval de Troie, cette ruse, connue de tout le monde, n'en est pas moins infaillible. C'est que les amants, comme les moineaux et les poissons, se laissent toujours prendre dans les mêmes filets.
Malheur aux parents qui usent de leur ascendant moral pour imposer à leur fille un mari qui lui déplaît.
Il n'est pas de meilleur mari que celui qui sait tenir ses serments.
Un mari généreux n'est plus chose ordinaire.
Le plus sage de tous les maris n'est jamais assez sage pour n'être point trompé.
Un mari n'est qu'un homme.
Jamais mari ne paya douaire.
Il est plus facile d'être amant que mari, par la raison qu'il est plus difficile d'avoir de l'esprit tous les jours que de dire de jolies choses de temps en temps.
Un mari sans respect pour sa femme est semblable au prodigue qui dissipe sa fortune.
Un mari vaut toujours mieux que ces petits messieurs qui ne savent que roucouler.
Les maris doivent aimer leurs femmes comme leur propre corps.
Un mari, c'est un meuble ! pas autre chose !
Une vertu de grande conséquence, et qui vaut de l'or pour les maris : la patience !
D'un mari les volages ardeurs n'autorisent jamais les travers d'une femme.
Un amant exceptionnel ne peut faire qu'un mauvais mari.
L'âme doit recevoir l'amour divin comme la femme reçoit l'amour de son mari.
Les homosexuels seraient les meilleurs maris du monde, s'ils ne jouaient pas la comédie d'aimer les femmes.
Mari jaloux, femme en courroux, ferme sur nous grille et verrous.
La vraie façon d'aimer son mari, c'est de l'aimer pour lui.
Quand on est mari et jaloux, la jalousie ne cesse point avec la passion qui l'a fait naître.
Un mari ne doit jamais s'endormir le premier, ni se réveiller le dernier.
Un mari glorieux ne fait pas nécessairement un mari aimable.
Un mari de talent ne suppose jamais ouvertement que sa femme a un amant.
Quand le mari et l'amant ne font qu'un, tout va bien.
Le mari est la tête, la femme est l'âme de la maison?