Les citations d'auteurs et de poètes célèbres :
Le mariage n'est pas une invention bien miraculeuse, mais jusqu'à présent on n'a rien trouvé de mieux.
Mon mariage, c'est une des journées de ma vie que j'ai marquées à la craie.
Le mariage est le plus absurde de tous les préjugés, le plus grand attentat à la liberté de l'homme et de la femme. Je le remplace par l'amour libre.
Le mariage est une chose fort grave ! Si on choisit une compagne, c'est pour la vie ; il faut être résolu à partir avec elle sur le même radeau pour la terre promise, ou pour le naufrage !
Le mariage est une sottise, c'est le dernier port que l'homme ait à toucher dans l'existence ; il faut user de la vie avant d'y renoncer.
Le mariage est un grand repos ou un grand trouble, un paradis ou un enfer.
C'est un temps si charmant que celui des fiançailles ! Si ça pouvait durer ! Ces moments d'attente délicieuse, on ne les retrouve jamais. Je ne profite pas des choses quand elles passent si vite.
Le mariage est un certain état, où il faut faire la profession avant le noviciat, et s'il y avait un an de probation comme dans les cloîtres, il y aurait peu de profès.
Le mariage promet des joies qui sont presque toujours déçues et des ennuis qui le sont rarement.
Le mariage, c'est un joli voyage en gondole sous les ponts de Venise, puis après quelques années à avoir bien ramé et galéré, chacun des deux époux rentre à la nage en pleurant chez ses parents.
On peut connaître une femme pendant vingt ans comme maîtresse, et, le jour qu'elle se sent en pied pour de bon, soit par le mariage, soit par la vie en commun complète, la découvrir du jour au lendemain, une toute autre femme.
Le mariage est toujours un accident. Un accident de sentiment, un accident de paternité, un accident d'argent. Un accident dont on ne se remet pas et qu'on paie cher.
Dieu a inventé le mariage pour donner du fil à retordre aux humains.
Un mariage est une épigramme politique. Une épigramme n'est qu'une expression poétique et élémentaire - un élément poétique - un poème primitif.
Dans un mariage, la langue forme un nœud que toutes les dents de la bouche ne pourront jamais délier.
Il y a des mariages qui ne se comprennent que par leur divorce.
Pas d'inquiétude pour les mariages, ils sont toujours consommés avant la date de péremption !
Vous savez que les veuves doivent garder leurs précédents anneaux de mariage ? J'en ai connu une, son doigt, on aurait dit un ressort à boudin !
Un mauvais mariage est peut-être la plus grande des fautes et la plus cruelle des afflictions.
Le mariage est l'union physique et morale d'un seul homme avec une seule femme, qui se complètent l'un l'autre en s'unissant, et toute atteinte portée au mariage, à son unité, à sa sainteté, est une violation des lois naturelles, une révolte insensée contre le Créateur, une source de désordres et de maux sans nombre.
Certains mariages se concluent entre la poire et le fromage, à la fin d'un dîner.
Dans le mariage, en général, on épouse une femme, on vit avec une autre, et on aime que soi.
Le mariage supprime, quand on le prend sérieusement, la possibilité des désirs nouveaux, toutes les tendresses à venir, la fantaisie du lendemain et tout le charme des rencontres. Il a, en outre, l'inconvénient odieux de condamner les époux à un déplorable ordinaire.
Le mariage est une loterie qui bien souvent amène tromperie.
Le principe de base du mariage est une incompréhension mutuelle.
La même année vit naître le mariage d'inclination et le repentir.
Le mariage, neuf fois sur dix, trompe nos espérances et ne vaut pas ce que nous en attendons.
Le mariage trouble la raison, si c'est du nectar, c'est aussi du poison.
Le lien du mariage confond en une société commune non seulement la vie extérieure des deux membres, mais encore la vie morale et la vie spirituelle.
Le mariage est de tous les liens celui où il est le moins possible d'obtenir le bonheur romanesque du cœur. Il faut, pour maintenir la paix dans cette relation, une sorte d'empire sur soi-même, des forces, des sacrifices qui rapprochent bien plus cette existence des plaisirs de la vertu que des jouissances de la passion.
Le mariage confond l'amante et la maîtresse dans un seul personnage qui est l'épouse.
Le mariage, tel que le catholicisme l'institue, n'est pas autre chose qu'une couture au cœur humain, proprement faite.
En fait de mariage, la jeunesse ne songe qu'à satisfaire son caprice ; au bout de quatre jours elle en est aux regrets.
Un mariage ne se construit pas sur des promesses vaines, mais sur des engagements réels et sérieux.
Le mariage est une prison qui n'a de beau que la porte par laquelle on y entre.
Le mariage est un consentement, donation mutuelle des cœurs.
Un bon mariage est une bien meilleure sûreté qu'un mauvais fusil.
Je me soucie du mariage comme d'une noisette vide !
Il faut savoir se donner dans le mariage avec dévouement, avec abandon, avec joie, mais avec une joie grave qui est sœur de la résignation et qui accepte d'avance toutes les douleurs. Voilà la vraie dignité de l'homme, voilà sa grandeur.
Qu'est-ce que le mariage ? C'est, le plus souvent, un sacrement qui en vaut deux : le mariage et la pénitence ; c'est un lien contradictoirement indissoluble qui unit les corps, désunit les âmes, et dissous les mœurs ; c'est un pays désolé que les étrangers visitent et que les habitants fuient ; c'est une sottise à deux et une galère à trois ; c'est l'extrême-onction de l'amour et le tombeau de l'enthousiasme et de l'idéal ; c'est... c'est... on ne finirait point ! Il faut avouer, cependant, que le mariage est un bien social relatif comparé au concubinage, en ce qu'il assure une assistance légale aux femmes et aux enfants.