Mon époux est tout pour moi, lui seul me fait chérir la vie.
Citation de François-Benoît Hoffmann ; Le brigand (1795)
Mon époux est tout pour moi, lui seul me fait chérir la vie.
L'absence d'un époux bien aimé quand on a des mœurs, et quand on est fidèle, est une privation dont je sens toute l'amertume.
Les hommes peuvent s'aimer avant de se connaître, les époux doivent se connaître avant de se marier.
L'écart produit entre deux époux par la différence de leur milieu social est rendu bien plus sensible encore par la visite du malheur.
La femme veut être aimée, dirigée, protégée par son époux, elle désire être fière de lui, pouvoir le respecter et le chérir, elle désire aussi se sentir nécessaire, indispensable au bonheur, au bien être, à l'existence de son époux ou compagnon.
Les yeux d'un époux sont le seul miroir dans lequel une femme puisse, avec un juste orgueil, contempler sa beauté.
Les haines entre époux deviennent d'autant plus violentes qu'ils se sont mutuellement frustrés de l'espérance du bonheur.
Mon époux, j'irai où tu me conduiras, dans l'exil, dans la misère, si tu le veux.
Les époux qui se permettent des grossièretés sont bientôt réduits à se permettre le mépris.
J'ai vu des femmes préférer l'amant à l'époux dans les circonstances ordinaires de la vie, mais sacrifier l'amant à l'époux dans les grandes catastrophes.
J'ai vu bien des fois des époux aux cheveux blancs s'aimer comme au jour de leurs noces !
Les époux n'ont qu'une âme, et chacun d'eux a deux devoirs à remplir qui n'en forment qu'un seul pour eux deux. Plus de plaisirs, plus de peines qu'ils ne doivent mettre en commun. Ils partageront la joie ou le regret des actions bonnes ou mauvaises, ils n'auront pas un chagrin qui ne doive contrister deux cœurs.
La beauté de l'époux, c'est son amour.
Chercher l'amour dans un époux est aussi fou que puiser l'eau dans un cribleau.
Souviens-toi, quand tu auras uni ta destinée à celle d'un époux, que la fin de ton être est de l'assister dans les fatigues, de l'encourager par ta tendresse et de récompenser ses soins par de douces caresses.
Le moyen pour les époux d'obtenir la félicité éternelle en coulant des jours heureux ici-bas est de vivre unis en se portant un amour mutuel.
Avoir un amour mutuel l'un pour l'autre est à la fois le devoir et le bonheur de deux époux.
Les liens qui unissent le père à ses enfants, le frère à ses frères, la sœur à ses sœurs, les amis à leurs amis, les citoyens à leurs concitoyens, ont été précédés des nœuds qui attachent l'époux à l'épouse. Rien n'est plus sacré que cette union, et du bon ordre qui y règne résulte celui de toute la société.
Pour époux, prendre un homme estimable ; la liberté, toujours, me parut préférable.
Pourquoi avoir nommé la bague que les époux échangent entre eux un anneau brisé ?
Il y a des époux qui s'aiment et vivent heureux, dans la vie commune, jusqu'à la fin de leurs jours.
Un divorce c'est comme si les deux époux mouraient à moitié l'un et l'autre.
Aimables et dignes époux, puisse le ciel les combler du bonheur que mérite leur sage et paisible amour.
La monotonie est une ivraie pernicieuse qui étouffe insensiblement la belle récolte qu'on se promet dans le champ du plaisir. Époux, arrachez cette ivraie néfaste à tous les couples.
À tous les maris, rappelez-vous la conduite que vous teniez quand vous n'étiez qu'amants : c'était une relation non interrompue, une douce chaîne d'attentions, de soins et de prévenances. Ces égards mutuels vous présageaient une union d'autant plus délicieuse qu'elle serait plus étroite. Devenus époux, vous vous êtes cru dispensés d'être amants, et vous avez perdu en un moment tout le fruit de ces égards qui ne sont pas assez pénibles pour qu'ils méritent d'être négligés.
On a du cœur, du talent, du génie, de la fortune, de grandes places, et l'on s'étonne de ne pas être aimé de sa femme. La femme est bien plus logique : elle estime, elle exalte son époux qui a tout cela, mais elle raffole de son amant, qui lui a autre chose.
Lorsque l'âme d'un des deux époux est triste et sa pensée soucieuse, une parole de l'autre, un seul regard de l'être aimé ramène le calme en son cœur et le sourire sur ses lèvres.
Les replâtrages entre époux ne sont pas des soudures, la soudure d'un miroir brisé ne refait pas le miroir.
La femme aime et respecte dans son époux le père de son enfant. Le père retrouve avec attendrissement, dans les traits de son fils, l'image de la femme qu'il aime. Nuance insaisissable au premier abord, mais dont la diversité concourt à l'harmonie de l'union conjugale.
Deux époux mal assortis sont comme deux chanteurs qui chantent les mêmes paroles sur un air différent.