Guérir d'une maladie, c'est en même temps guérir du médecin,disait Charles Dollfus. Un écrivain, romancier et journaliste français, Victor Cherbuliez, a écrit :
Un jeune médecin qui, pour son coup d'essai, tue bêtement son premier malade, n'a rien de mieux à faire que de mettre la clef sous la porte et de s'embarquer pour l'Amérique.
Le médecin d'une femme sait toujours d'elle des choses que son mari ou son amant ne soupçonneront jamais.
Honorez votre médecin comme un homme et non comme un Dieu. Attendez de lui ce qu'il peut faire, et ne lui demandez pas des prodiges impossibles.
Honorez votre médecin pour sa science, honorez-le pour son dévouement, honorez-le pour la vocation de bienfaisance qu'il a reçue d'en haut, honorez-le pour la puissance qu'il a de vous soulager presque toujours, et souvent de vous guérir.
Qui manque de confiance en son médecin, deux avis valent mieux qu'un.
Quand le médecin ment, la maladie dit la vérité.
La polygamie, si sévèrement défendue par nos lois, devrait être obligatoire pour les médecins. Ne serait-il pas juste, en effet, de contraindre ceux qui font sortir tant de gens de ce pauvre monde, à le repeupler un peu ?
Un médecin célèbre me dit un jour, en parlant sans vergogne le langage de sa profession : « Je vois que dans la plupart des cas on bat les enfants qu'il faudrait seulement purger. » Je voudrais que ces mots devinssent l'épigraphe d'un traité d'hygiène pédagogique.
Il est des médecins qui agissent sans délibérer, c'est un attentat à la vie ; il en est d'autres qui délibèrent sans agir, c'est une méditation sur la mort.
Le remède salutaire est rarement de bon goût ; le médecin le plus doux, n'est pas le meilleur.
Un médecin croit d'abord à toute la médecine ; un théologien à toute sa philosophie : deviennent-ils savants ? Ils ne croient plus rien ; mais les malades croient, et meurent trompés.
Les bons médecins ne prennent jamais de médecines.
Il y a partout de faux bons hommes ou de faux bons médecins.
Les médecins sont toujours disposés à nous guérir de tous les maux que nous n'avons pas.
Les médecins ne sont pas des plombiers.
Il n'y a point pour l'homme de médecin plus sûr que son propre appétit.
Il y a beaucoup de gens poltrons parmi les pharmaciens. Pourtant j'en connais quelques-uns d'éther minés.
Le médecin se bat pour une théorie ; l'homme lutte pour sa vie.
Les meilleurs médecins du monde sont : Le Docteur Diète, le Docteur Tranquille et le Docteur Joyeux.
La porte du médecin ne doit jamais être fermée, celle du prêtre doit toujours être ouverte.
Les bons médecins connaissent leurs malades par leur appétit.
Le temps est médecin d'heureuse expérience.
Un médecin qui peut prévenir les maladies est plus estimé que celui qui travaille à les guérir.
Les médecins c'est comme les épouses ; elles ne sont jamais là quand on en a besoin.
Les médecins ne servent qu'à tuer plus vite un malade.
Un médecin combat les effets d'une maladie en recherchant les causes.
Un docteur, même quand c'est un idiot, et même quand il est grossier, c'est toujours une garantie !
Il n'y a pas pire malade qu'un médecin !
Le temps est le plus habile médecin : il guérit le mal, ou l'emporte avec nous.
Il y a parmi les morts une honnêteté ; jamais on n'en voit se plaindre du médecin qui l'a tué.
Nul ne peut se prétendre médecin s'il ne connaît les bases de l'astrologie.
L'entrée de plusieurs médecins fait mourir.
Parmi les médecins, beaucoup le sont par le titre, bien peu par le fait.
Il n'y a rien de si ridicule qu'un médecin qui ne meurt pas de vieillesse.
Le médecin vaut beaucoup d'autres hommes.
Le médecin n'est rien d'autre qu'un réconfort pour l'esprit.
Un médecin, c'est quelqu'un qui verse des drogues qu'il connaît peu dans un corps qu'il connaît moins.
Présence de médecin profite?