Il n'y a de bon que la science, et de mauvais que l'ignorance,disait Socrate. Un célèbre physicien théoricien, Albert Einstein, a écrit :
La science est une chose formidable si l'on n'est pas obligé d'en faire son gagne-pain. Il vaut mieux gagner sa vie grâce à un travail dont on est sûr d'être capable.
La science, pour l'homme, est préférable à la beauté ; la science vaut mieux que les trésors cachés ; la science est une compagne de voyage dans les pays étrangers ; c'est une force inépuisable, un œil perçant, un aliment vivifiant. Elle est la mère de la renommée. Elle donne l'avantage dans le conseil. L'homme qui n'a pas de science dans ce monde est un animal sauvage.
Dans chaque science, il n'y a que six Français qui puissent donner impunément leur opinion : ce sont les six membres de chaque section de l'Académie.
On dirait que la science marche tout au renversement du libre arbitre, car découvrir une loi, c'est éliminer une volonté ; c'est restreindre en même temps le champ de ce qu'on appelle la Providence.
La Science n'affecte pour l'art ni dédain ni indifférence. Elle se souvient qu'elle-même a été jeune, qu'Apollon fut son premier Dieu, et qu'elle orna sa corbeille de fleurs avant de l'emplir de fruits.
On acquiert la science au bout de vingt ans, et on l'oublie au bout de deux ans.
La science est incapable de se pencher sur les femmes : l'irrationnel n'est pas de son domaine.
À mesure que la science entre dans l'esprit, elle en fait sortir la vanité ; comme la liqueur, qui, entrant dans le vase, en fait sortir l'air !
La méthode de transmission est l'inverse de celle de découverte : le dernier mot de la science est le premier de l'enseignement.
Pour créer l'industrie, il faut la science qui invente, l'intelligence qui applique.
Celui qui s'adonne aux sciences souffre d'abord par les retards, puis par les préoccupations qu'il rencontre. La première fois, les hommes ne veulent reconnaitre aucun mérite dans ce que nous leur présentons ; ils donnent ensuite à entendre que tout ce que nous avons pu leur présenter leur était déjà connu.
Il en est des fruits de la science comme de ceux de la terre : la maturité change en un suc doux et bienfaisant leur première amertume.
Personne n'est plus expert qu'un autre dans la science de mourir, puisqu'on ne meurt qu'une fois.
La générosité trouve sa science dans son cœur.
Il y a des sciences dont nous ne pouvons user et que nous ne pouvons transmettre, et ce ne sont pas celles qui nous ont coûté le moins.
La science est la puissance de l'homme, et l'amour sa force ; l'homme ne devient homme que par l'intelligence, mais il n'est homme que par le cœur. Savoir, aimer et pouvoir, c'est là la vie complète.
La science, en dépit des caprices du sort, sans jamais nous trahir nous suit jusqu'à la mort.
Les vérités de la science se transmettent, s'accroissent toujours, font toujours plus de lumière et plus de certitude. Le recul d'un siècle ne compte pas, la marche en avant reprend quand même, l'humanité va au savoir, malgré les obstacles. Objecter qu'on ne saura jamais tout est une sottise, il s'agit de savoir le plus possible, pour arriver au plus de bonheur possible.
La science nous peut rendre plus humains et courtois, mais non plus gens de bien.
Comme le zèle religieux, la science et la politique ont leurs préjugés, dieux intolérants et jaloux, qui n'aiment pas à ouvrir les bras.
Les alchimistes cherchaient de l'or, ils ont trouvé la science qui vaut mieux que l'or.
La science consiste à faire ce qu'on fait en sachant et en disant que c'est tout ce qu'on peut faire, en énonçant les limites de la validité de ce que l'on fait.
Il y a des gens à qui la science vient en boulevardant.
La science est une belle chose, mais rien n'est pire qu'une fausse science.
Les sciences servent à faire connaître le vrai, le bon, l'utile en tout genre : connaissance précieuse, qui, en éclairant les esprits, doit naturellement contribuer à épurer les mœurs.
La science fournit plus de remèdes qu'elle ne cause de maux.
Qui acquiert science s'acquiert du travail et du tourment.
Une demi-science est pire que pas de science du tout.
La science est le partage des gens heureux, la misère celui des ignorants.
La science se compose d'une suite d'observations.
Ce qui retarde le plus les sciences, c'est que les hommes qui s'en occupent sont des esprits inégaux. Ils ont du zèle, mais ils ne savent pas ce qu'ils doivent en faire.
Les lumières des sciences deviennent à la longue le partage de toutes les nations : les hommes pensants ont l'univers pour patrie.
Malgré toutes nos études et toutes nos sciences, il y a des choses que nous ne saurons jamais.
Une civilisation sans la Science, ce serait aussi absurde qu'un poisson sans bicyclette.
Une grande science peut s'allier parfaitement à une grande pauvreté d'esprit. En vérité, j'ai souvent trouvé parmi les esprits incultes un sentiment plus énergique de ce que la vie a de profond que chez certaines espèces de savants.
Les faits sont matière, la science est esprit, et la science grandit avec les faits comme l'âme se développe avec le corps.
Les sciences, il faut les faire désirer avant de les enseigner.
La science est une plante qu'il faut abandonner à sa croissance naturelle. Je regarde le protestantisme comme un engrais brûlant qui a forcé la végétation. Ce n'est pas le tout d'être savant ; il faut l'être comme il faut, et quand il faut, et autant qu'il faut. Le feu qui fait vivre l'homme, le feu qui le réchauffe quand il a froid, et le feu qui le brûle s'il y tombe, ne sont pas tout à fait la même chose quant au résultat ; c'est cependant toujours le feu.
Les sciences qui honorent l'esprit humain ; les arts qui embellissent la vie et transmettent les grandes actions à la postérité, doivent être spécialement honorés dans les gouvernements libres. Tous les hommes de génie et tous ceux qui ont obtenu un rang dans la république des lettres sont frères, quels que soient les pays qui les aient vus naître.
La science est le trésor du sage, mais le jugement est son trésorier.
L'astrogastronomie est la science de la découverte des étoiles des relais gastronomiques.
Dans le milieu des hommes de science qui font dans la psychologie introspective, l'homosexualité est considérée comme un phénomène de transfert ou de transposition de l'introspection de conscience sur le plan postérieur de l'introspecté concerné.
Si la préhistoire a précédé l'histoire, il n'a jamais été démontré que la prescience ait précédé la science.
La science elle-même peut s'égarer, si l'expérience ne l'éclaire.
De tous les biens, la science est le plus grand, parce qu'on ne peut ni l'enlever à autrui, ni l'acheter, et qu'elle est impérissable.
En matière de vraie science il y a autant à désapprendre qu'à apprendre.
Il en est de la science comme de la santé dont on ne connaît jamais mieux le prix que lorsqu'on en a fait un mauvais usage.
La science, quand elle est bien digérée, n'est que du bon sens et de la raison.
La mémoire est la faculté qui retient les choses, c'est l'étui de la science.
Que peut le soleil des sciences sur les gens du monde et du bon ton ? Produire le même effet que l'autre soleil sur les glaces du pôle, les argenter et les dorer de ses rayons, mais non les pénétrer.
La science de quiconque ne croit savoir que ce qu'il sait se réduit à bien peu de chose.
La science est une lanterne sourde, qui n'éclaire que celui la porte.
La plus belle de toutes les sciences est celle de l'éducation des hommes.
Les beaux-arts sont le langage des passions, les sciences celui de la vérité.
L'étude des sciences positives développe la passion du vrai, comme l'étude des beaux-arts développe l'enthousiasme du beau.
L'œil est l'emblème de la science. Quand il s'ouvre, il voit d'abord tout en lui ; le progrès de la vision consiste à reculer toujours plus l'objet, à allonger le rayon de sa sphère jusqu'aux étoiles fixes, jusqu'à l'infini. La science voit d'abord tout en Dieu ; son progrès est de reculer toujours plus la cause dernière, d'étendre la région des causes secondes, d'augmenter le diamètre de la sphère divine.
Dans les recherches essentielles de science, d'affaires ou de vertu, l'esprit est à la raison ce qu'est le fard à la beauté : il flatte au premier coup d'œil, déplaît au second, et flétrit à la longue.
La vraie beauté ne consiste pas à s'orner le visage, mais à enrichir son âme de science.
On peut comparer la science à une belle lampe qui n'éclaire qu'autant que la raison s'engage à l'allumer.
Si un peu de science éloigne de la poésie, beaucoup de science y ramène.
La science est vaste, la vie humaine est bien courte.
L'expérience fait la science?