Partir ailleurs est une expression bien pompeuse pour dire simplement qu'on change d'endroit.
Quand ma femme est sur le point de faire un voyage, je la presse de partir, et sur mon cœur.
Parler de vacances, c'est déjà partir un peu ! Alors parlons-en ! Les statistiques prouvent que les Français s'évadent de plus en plus. C'est normal puisqu'ils sont aussi de plus en plus prisonniers le reste du temps. Pas tellement prisonniers du travail avec lequel le moins paresseux d'entre nous arrive à prendre des distances qui eussent été impensables voilà encore vingt ans, mais prisonniers du contexte quotidien : les transports en commun, les embouteillages, les grèves, la hausse des prix, la pluie, les mauvaises nouvelles et ce pessimisme endémique qui se manifeste à tous propos et même hors de propos.
Dans le steeple-chase de la vie, les concurrents ne partent pas également lestés. Le coquin, allégé de conscience, de scrupules, de pudeur, a le plus de chances, et c'est sur lui que pontent les gogos.
Dédié aux amis qui voyagent : Partir, c'est n'avoir pas assez d'atomes crochus pour rester.
Sentir sa vie stérilisée, ses dons inutiles, sa conscience troublée et son espoir détruit et flétri, ne réchauffant ni ne relevant le cœur. Partir ? Emigrer ? Aller vivre ailleurs ? La tentation m'en viendrait. Mais les parents et les amis se remplacent-ils ? Et que faire ailleurs ? Il faut des devoirs, il faut se dévouer et se donner à quelque chose.
Ceux qui ne partent pas du même point et ne tendent pas au même but peuvent se croiser, ils ne se réunissent jamais.
Comme tu partirais serein si tu savais, jeune mourant, ce que t'aurait demandé la vie !
Beaucoup d'hommes meurent trop tôt, et quelques-uns trop tard : partir est une chose que nous savons rarement faire à propos.
À partir d'un certain âge, il n'y a plus de victoires. Seulement des commémorations.
Il fait une chaleur éblouissante, et les ailes me croissent ; il faut partir !
Les hommes impatients voudraient être arrivés avant même d'être partis.
Ne pars avec le rêve que si tu peux rentrer avec la raison.
Presque toujours, le défaut des gens qui sont partis de très bas, c'est qu'ils sont d'un entêtement intolérable.
Voyage : Est considéré comme réussi quand on est aussi content de rentrer qu'on a été heureux de partir.
On ne s'accroche pas à un être qui veut partir, au contraire, on s'en détache.
La vie, on doit savoir la vivre, et si on doit partir, partons.
Mon père est de ces types qui ne partent jamais. Qui meurent où ils sont nés.
L'existence, c'est comme ça : tu fais des gosses et tu attends qu'ils s'en aillent. Et puis, quand ils sont partis, tu attends qu'ils reviennent.
Avec certaines greluses, faut tirer ses deux coups dans la foulée tellement t'as pas le temps de voir partir le premier.
Il n'y a que l'argent qui ne meurt pas, il part seulement en voyage.
Les années s'écoulent bien rapidement, ne laissez pas partir le bonheur : Il est encore à votre porte. Vous souffrirez toujours davantage de cette solitude du cœur, pensez sérieusement à l'avenir.
Qu'est-ce qu'il y a de plus triste qu'un enfant qui part ? Un enfant qui reste !
Rien ne sert de courir, il faut partir à point.
Dans un mariage quand l'un des deux s'en va, c'est que l'autre s'ennuie. Et quand l'autre s'ennuie c'est qu'il est malheureux. Or, lorsque l'un est malheureux, le devoir de l'autre est de l'abandonner... afin qu'il soit moins malheureux.
Pourquoi attendre qu'ils soient partis ou morts pour pleurer ceux qu'on aime ?
Dans les manifs, rien ne sert de partir à point, il faut courir.
Pour partir ensemble, il est préférable de s'en aller en même temps.
Qui dans la vie est parti de zéro pour n'arriver à rien dans l'existence n'a de merci à dire à personne.
Tu viens à moi, bonjour ; tu veux partir, adieu. Le bonheur n'est pas même un oiseau de passage, c'est le reflet d'un rêve bleu. Vouloir le saisir sert de peu, mais lui sourire est assez sage.
On ne peut à la fois haranguer et se taire, s'arrêter et partir, s'élancer et s'asseoir.
Quand on doit se quitter, il faut partir avec une résolution ferme, prise avec calme.
Quand tu es parti jadis, tu as laissé ici bien des espérances qui ne se sont jamais réalisées ; prends garde aujourd'hui d'emporter des regrets qui ne serviraient à rien !
Partir, c'est laisser un peu de soi-même en toute heure et dans tout lieu.
Partir, c'est mourir un peu, c'est mourir à ce qu'on aime.
Les années s'écoulent trop rapidement, ne laisse pas partir le bonheur de chez toi.
Partir, c'est mourir un peu, mais mourir, c'est partir beaucoup.
La femme part, le mari pleure ; elle revient, il se console.
Qui pourrait à la fois haranguer et se taire, s'arrêter et partir, s'élancer et s'asseoir ! La liberté d'esprit, la force du vouloir se séparent de même et vont en sens contraire : L'une aime à comprendre et l'autre a peur de voir.
Un homme qui part ne doit jamais se retourner.
Dire qu'il faudra partir un jour, alors que tant de gens continueront à faire l'amour.
Je m'en vais comme je suis venu, un peu plus calme un peu moins nu.
Partir ou rester, il te faut décider?