Il faut beaucoup de prudence et de discernement dans le choix d'un ami, sinon on court le risque d'être trompé et mené par le bout du nez.
Celui qui veille trop court le risque de s'endormir, mais celui qui, en prenant trop ses précautions, attire en quelque manière le danger, donne dans l'extrême, l'excès opposé.
Il y a moins de risque à échouer qu'à ne pas essayer.
Celui qui aime trop le risque finit ordinairement par une faillite.
Tous donnent facilement conseil ; mais peu se chargent du risque.
Dès qu'un risque existe, il vaut mieux lui faire sa part raisonnable que de subir sa loi tyrannique.
Qui ne risque rien n'a rien, dit l'adage. Mais j'ai préféré le rien au risque, parce que le rien laisse intactes l'indépendance et la fierté, tandis que le risque expose à être déçu, ou vaincu. La défiance du malheur et la défiance de moi-même dans le malheur m'ont toujours enchaîné. La timidité et le doute ne font pas de victorieux.
Il ne faut jamais dire ce que l'on pense vraiment. On court le risque d'être compris.
Le pire des risques est de perdre le goût du risque.
L'homme vertueux doit l'être au risque même de se voir couvert d'opprobre et d'ignominie.
Oser vivre sa vie, c'est prendre le risque de se mettre au monde en permanence.
On s'adapte à tout, à l'inconfort, au froid, à la continence, au risque quotidien ; mais non à l'ignorance du sort de ce qu'on aime.
L'action est impossible sans la foi et sans un risque. Or la foi court volontiers tous les risques parce qu'elle est une force ; mais le doute n'a pas ce privilège.
Les hommes (je les prends en masse de société) sont comme ces chiens hargneux auxquels on ne peut faire du bien sans courir le risque d'en être mordu.
Il y a plus de risque à être craint qu'à être méprisé : tout ce qui effraye doit trembler.
Lorsqu'il n'y a pas plus de probabilités pour gagner que pour perdre, il n'est jamais sage d'en courir le risque.
Aimer, ce n'est pas gagner à tous les coups. C'est prendre des risques, faire des paris incertains, connaître la frayeur de perdre sa mise pour mieux savourer le frisson de la doubler.
Les plus grands succès sont du côté des plus grands risques.
En appeler à la postérité, c'est prendre le moindre risque.
La plus jolie marque du courage, c'est précisément d'accepter des risques auxquels il pourrait logiquement se soustraire.
Se reprendre opiniâtrement aux idées et aux choses du passé, bien que les mœurs ne les supportent plus, c'est courir le risque d'être entraîné soi-même dans leur ruine.
Les plus grands succès sont solidaires des plus grands risques.
Joueur : Adepte du risque immobile, guerrier caracolant sur les vertes prairies ludiques, le joueur est capable de remettre en cause sur un coup de cartes ou de dés le fruit d'une année ou d'une vie de labeur.
Plus faibles sont les risques, meilleure est l'entreprise.
Des circonstances se présentent quelquefois où nous devons accepter de bon cœur le risque d'être trompés.
Mieux vaut le rien au risque : le rien laisse intactes la fierté, le risque expose à être déçu.
Être audacieux en amour, c'est jouer quitte ou double ! quel homme réellement amoureux consentirait à prendre ce risque-là ?
Le danger n'est dangereux que dans la mesure où il implique un risque de mort.
Je veux être dans la joie au risque de la peine.
Ne te laisse pas paralyser par les défaites qui se produisent dans la vie de tous ceux qui prennent un risque.
Un voisinage mortuaire, une action équivoque partagée, un risque auquel on vient d'échapper, la présence la plus proche de celui qu'on trompe, si c'est le cas, peuvent être des excitants au plaisir.
Mieux vaut agir en se trompant que de ne jamais prendre de risques.
Que chacun choisisse à ses risques et périls?