Deux sortes de tempéraments humains : les centripètes qui tendent à la sensualité, laquelle forme le noyau de l'homme, et les centrifuges qui s'en écartent le plus possible.
Il n'y a pas de véritable amour sans quelque sensualité.
La pitié, la miséricorde, la munificence, l'abnégation même, toutes ces vertus dont nous faisons honneur à l'âme, ne sont peut-être bien, après tout, que les produits naturels d'une sensualité raffinée.
Luxure : Exaltation frénétique de la sensualité, insatiable avidité d'une âme ardente et grossière pour les plaisirs charnels, penchant brutal que ne modèrent ni la jouissance, ni la raison.
Jeunesse sensuelle, vieillesse douloureuse.
Une chevelure façon sirène, cette femme a des formes qui transforment la main de l'homme en louche à potage, et une bouche tellement sensuelle qu'en l'apercevant, son tube de rouge à lèvres sort tout seul de son étui !
Malheur à l'homme qui s'approprie avec immodération tout ce qui flatte sa sensualité !
Rien n'est plus dangereux, pour une femme, que d'essayer de faire jouer à l'amitié sentimentale, le rôle de la sensualité, de traiter un ami avec coquetterie, de masquer le désir sous les idées. Cela est bien plus dangereux encore pour l'homme qui se prête à ce jeu. Il est loin d'y trouver cette belle certitude de soi qu'inspirent toujours des amours heureuses.
La femme a l'imagination des sens, et l'homme la sensualité de l'imagination.
Le mariage exige, pour être un succès, non seulement une attraction physique, mais de la volonté, de la patience, et une acceptation de « l'autre », toujours malaisée ; si ces conditions sont remplies, peut alors se former une belle et solide affection, un mélange unique d'amour, de sensualité et de respect.
L'amour le plus platonique frise toujours un peu le sensualisme ou l'idolâtrie.
Les convoitises de la chair sont les fruits de la débauche et des voluptés sensuelles.
Il existe depuis très longtemps une immense secte d'imbéciles qui opposent sensualité et intelligence.
Les sensations modelées forment la sensualité ; ciselées, le sentiment.
Le désir est une aspiration de l'instinct ou de l'intelligence ; c'est la recherche des objets de satisfaction sensuelle ou une tendance de l'âme vers le beau et le bien.
L'amour vénal, c'est le marché commun de la sensualité à titre onéreux.
L'amour conjugal est constitué par deux éléments aussi étroitement unis en lui que le sont l'oxygène et l'hydrogène dans l'eau. Ces deux éléments sont la tendresse et la sensualité.
Le plus passionné pour les plaisirs de l'esprit n'est point celui qui fuit le plus les plaisirs sensuels.
La sensualité s'éteint à quatre-vingts ans.
Les purs sensuels, dans l'acception étroite du mot, sont rares par les temps qui court !
La sensualité de l'homme est plus cérébrale, et celle de la femme plus enfoncée dans la chair.
Il n'y a pas d'amour qui ne soit à base de sensualité.
C'est là un des points importants de la vie du couple : l'instinct de l'homme est de dormir, celui de la femme est d'engourdir doucement la sensualité dans un bercement de tendresse.
La tendresse permet à la sexualité de se vivre avec plus de sensualité et de confiance.
La sensualité est un désir effréné qui tue l'âme, et non l'amour.
Les femmes ne comprennent que l'amour sensuel, et dès qu'on essaie de leur donner de l'âme, elles n'en veulent pas.
La sensualité d'imagination est une débauche.
L'amour fait sortir nos actions du terrain bas et trivial où se meut la brute, quand il est une ardeur qui ne brûle pas la chair, mais qui échauffe et féconde l'intelligence ; c'est le feu ravi au ciel par Prométhée pour allumer dans le cœur humain des passions distinctes des appétits sensuels.
La sensualité pure, c'est l'eau lourde de l'amour.
Le luxe a l'orgueil pour père, la sensualité pour mère, et la cupidité est comme sa nourrice.