J'ai besoin par moments de caresser, d'aimer, de chérir, de m'apitoyer sur une tendresse,disait Paul Éluard. Un célèbre poète, dramaturge et romancier français, Alfred de Musset, a écrit :
Donne-moi, ma belle maîtresse, un beau baiser, car je te veux raconter ma longue détresse, en caressant tes beaux cheveux.
Nous luttons contre les défauts qui nous font souffrir nous- mêmes et nous caressons ceux qui font seulement souffrir les autres.
Les hommes ne se lassent pas d'être admirés, caressés, adulés ; mais un amour trop constant les ennuie. C'est toujours la même chose !
Les villes sont comme les femmes : pour inspirer des sentiments aux hommes, il faut qu'elles aient un passé. L'homme demande du mystère. Il veut se perdre dans les plis sinueux des vieilles capitales ; Il veut se perdre dans les plis sinueux des vieilles capitales ; il veut se perdre dans les plis sinueux d'une âme compliquée. Il veut des pierres qui ont été caressées par beaucoup de regards ; il veut des corps qui ont été caressés par quelques mains. A ces caresses, les pierres et les corps acquièrent de la douceur.
Qui sait caresser les hommes, fût-il un vilain, celui-là a beaucoup d'amis.
Les chiens aiment celui qui les caresse ou leur donne des os, sans plus de sollicitude.
Il est des défauts qu'on caresse chez ses amis, par reconnaissance de ne pas leur en voir d'autres.
La tentation est une habile maîtresse qui nous caresse sans nous aimer, qui nous émeut sans s'émouvoir.
La volupté nuit toujours à celui qu'elle caresse.
Quoi de plus faux qu'un songe ? Un désir, un espoir que notre esprit caresse ; en songe il les croit voir.
Pour mieux le caresser chaque homme tour à tour pare d'illusions l'objet de son amour.
Si la fortune un jour consent à nous sourire, c'est qu'en nous caressant elle veut nous séduire.
Que de projets divers on aime à caresser, sans songer au hasard qui les vient traverser !
Quand on est heureux, il semble que l'on en soit fier ; que le bonheur n'est pas jeté au hasard ; mais que le choix que la fortune fait de vous pour vous caresser est une preuve et un témoignage de votre mérite.
Caresser (dans le sens du poil quand il y en a) : Manifester manuellement ses sentiments.
Les idées que caressa notre jeunesse, et qui eurent les prémices de notre esprit, laissent en nous des traces ineffaçables. On peut avoir des passades, mais tôt ou tard on revient à ses premières amours.
Celui-là est grand que le bonheur caresse sans pouvoir l'aveugler.
Les idées sont comme les femmes : Il faut les caresser avant qu'elles se donnent ; il faut leur faire la cour, il ne faut pas se jeter sur elles, car alors elles vous trouvent brutal, se refusent, se replient.
Caresser la vertu sans être capable de l'aimer, c'est presser les deux belles mains d'une jeune femme dans les mains ridées de la vieillesse.
On aime dans ce qui a disparu ce qui a été ; on caresse une illusion, pour l'empêcher de s'envoler.
Un compliment nous caresse toujours, même et surtout quand nous sentons qu'il n'est pas tout à fait mérité.
Caresser les hommes pour mieux les enterrer est un art assez commun.
Si tu voyais un homme caresser, de sa main, la joue de ta femme, quelle impression aurais-tu ? — Que je reçois une gifle.
Il est naturel à l'homme de mépriser ceux qui le caressent, et de respecter ceux qui ne lui cèdent pas.
Souvent la main qui vous caresse, vous prépare un sort affreux.
Avec une femme charmante qui vous caresse, jamais homme ne fut plus heureux.
Qu'il est bien agréable de caresser un être de son espèce et d'un sexe différent du sien.
L'homme faux est comme le chat dont la griffe se fait sentir alors même qu'il caresse.
Une inconnue tendre est un rêve que tout homme caresse.
Voyez les ramiers, dans les bois s'aimer, se caresser sans cesse ; partout l'amour dicte ses lois, dans l'univers tout se caresse.
La fortune rend aveugle ceux qu'elle caresse?