Les 58 pensées et citations sur raconter :
Le bonheur est toujours le même, voilà pourquoi il ne se raconte pas, tandis que le malheur a autant de faces que de cœurs.
Toute histoire bien racontée est un roman ; tout roman bien conduit ressemble à l'histoire. Un proverbe bien connu dit : « Si cela n'est pas vrai, c'est bien inventé. » La proposition inverse n'est pas moins juste : Si cela est bien inventé, c'est vrai !
Une historiette est bonne jusqu'à ce qu'on en raconte une autre.
Les gens racontent tant de bêtises sur les mariages heureux ! Un homme ne peut être heureux avec une femme qu'aussi longtemps qu'il ne l'aime pas.
On ne raconte pas le bonheur, on ne raconte pas l'amour.
Il y a des personnes qui éprouvent le besoin d'imposer leurs chagrins aux autres. Au lieu de les dissimuler, ils les étalent, ils les racontent, il les répandent sur tout ce qui les entoure, il faut que chacun y participe et en porte le poids.
Penser n'est jamais qu'une manière un peu austère de raconter.
On feint d'être étonné et reconnaissant des distinctions dont on a été l'objet afin de se créer le droit et le prétexte de les raconter.
Qui trop raconte ses plaisirs fait naître la haine chez les envieux.
On ne demande conseil que pour raconter ses ennuis.
On s'étonne parfois que les gens qui n'écoutent jamais ce qu'on leur raconte puissent encore avoir des amis. C'est peut-être ce qui explique de leur part qu'ils en aient tant.
Les aventures, mieux vaut les vivre que les raconter.
Le monde est une histoire pleine de bruit et de fureur, racontée par des idiots.
J'aime ceux qui me défendent sans me le raconter.
Il m'arrive de m'ennuyer avec moi-même. Faute de pouvoir me raconter des histoires que je ne connais pas.
La certitude que les malheurs qu'on peut raconter soi-même ne sont pas, par définition, les plus grands permet d'économiser sa compassion.
Il faut у ait dans le besoin de raconter le mal d'autrui une bien vive jouissance, si j'en juge par la verve, le charme, l'entraînement, je dirai presque l'inspiration qu'y apportent certaines personnes.
Le meilleur moyen d'adoucir ses chagrins est de soulager son cœur en les racontant à quelqu'un.
On se console en racontant ce qu'on souffre.
Soi : Pourquoi parle-t-on toujours des problèmes de la vie en couple et jamais de ceux de la cohabitation avec soi-même : Impossibilité de se quitter même lorsqu'on s'est pris en grippe ; lassitude de s'entendre raconter toujours les mêmes histoires ; condamnation à perpétuité d'enfermement dans une prison corporelle de moins en moins confortable.
Bilan : Naguère on le dressait, aujourd'hui on le dépose. Document qui interdit de raconter des histoires au moins un mois sur douze.
Qui se raconte des histoires n'arrive jamais à rien !
Foi : Aptitude à croire ce que racontent des religieux qui ne la possèdent pas toujours.
Jadis, quand un vieillard racontait toujours la même histoire, on le soupçonnait de gâtisme. Aujourd'hui, on se félicite qu'il n'ait pas Alzheimer.
La musique a cet avantage que chacun l'interprète à sa façon ; chacun peut s'imaginer qu'elle lui raconte sa propre histoire.
Comme un lion pris dans un filet, l'homme se débat avec une violence convaincue à travers la jalousie soupçonneuse qui chaque jour change d'objet, mais dont le fond reste toujours le même. Voyant que ses actions les plus plausibles, que ses paroles les plus innocentes, sont toujours tournées à mal et contre lui, l'homme prend l'habitude de ne plus jamais rien raconter à sa jalouse de ce qu'il faisait, et il lui arrive souvent, non pas de déguiser, mais de ne point dire la vérité.
Un couple heureux n'a rien à envier à personne, car le bonheur ne se raconte pas.
Les misanthropes finissent par lasser. Au début, on les aime bien, on les trouve amusants, on se dit qu'ils avaient le cœur trop tendre, qu'on les a meurtris. Puis on les aime un peu moins ; on se demande au nom de quoi ils méprisent ainsi leurs semblables. Et l'on finit par les fuir parce qu'ils racontent toujours la même chose.
On aime beaucoup à parler des autres, encore plus de soi-même, quand on rencontre des gens disposés à écouter les particularités que l'on raconte à son avantage ; c'est du plaisir à bon marché.
Un ivrogne, ça raconte n'importe quoi, surtout la vérité.