Le courage affronte les blessures, mais ne les cicatrise pas ; cette science appartient à la résignation.
Le courage à l'armée n'est, chez la plupart des hommes, que l'absence de toute pensée et de toute réflexion.
Les époques de révolution fourmillent à la fois d'hommes qui, sans courage, font des actions périlleuses, et d'hommes qui, avec du courage, n'osent pas entreprendre des résolutions sans danger.
Le courage est disposé à regarder l'esprit comme un objet de luxe. C’est un luxe qu'il n'aurait pas tort de se donner.
Le courage est de la nature de l'acier ; il brille par le choc, et se rouille dans le repos.
L'idée reçue mais fausse est que les hommes ont le monopole du courage, et que la faiblesse et la crainte sont l'apanage des femmes. L'idée à recevoir et vraie, c'est qu'en fait de hardiesse dans le dévouement, de fermeté dans les souffrances, et d'énergie dans les résolutions, les femmes sont supérieures aux hommes.
Où trouve-t-on le courage ? — Dans l'espérance.
Ne perdez jamais courage, et montrez une âme à l'épreuve de l'adversité.
Avoir du cœur n'est pas la même chose qu'avoir du courage ! On confond souvent ces deux expressions dans le langage du monde. On peut avoir du courage, c'est-à-dire affronter les dangers, même la mort, et avoir peu de cœur. On peut avoir beaucoup de cœur, comme de ressentir vivement une offense, et ne pas avoir le courage d'en exiger réparation.
Le courage n'est pas une vertu, mais une qualité commune aux scélérats et aux grands hommes.
L'homme et le cheval naissent peureux ; le courage est œuvre de volonté ou affaire de fouet et d'éperon.
J'aime le courage ; c'est en même temps accepter et défier tout ce qui peut arriver.
Le courage et la modestie sont les vertus les moins équivoques ; car elles sont de celles que l'hypocrisie ne peut imiter ; elles se ressemblent aussi par la propriété qu'elles ont de s'exprimer toutes deux de mème.
Le vrai courage ne peut s'abattre.
Le vrai courage est de savoir souffrir.
Dans les temps difficiles la foule se range du côté des peureux pour se dispenser de montrer du courage.
Le vrai courage ne se laisse jamais abattre.
Tous les actes de courage sont des chimères pour les âmes faibles.
Rien ne vaut au point de vue du courage un cœur modérément contractile et de bons boyaux.
Tirons notre courage de notre désespoir même.
Quand on est tête de ligne, il faut savoir être tête de courage.
Courage - Tel se croit courageux, qui fuit au premier coup de feu.
Que ferait le courage si la vie était facile ! Le voyez-vous vivre en se croisant les bras ?
Le courage est la noblesse de la douleur.
La persévérance est au courage ce que la roue est au levier, c'est le renouvellement perpétuel du point d'appui.
Le courage d'esprit nous élève et nous rend supérieurs à tous les événements, dans quelque situation que nous nous trouvions placés dans le monde : il suppose la connaissance intime des choses, et la plus mûre réflexion.
Pour avancer, prends ton courage à deux mains.
La grandeur du courage est un bien souvent préférable à tous ceux dont on est privé.
Le courage est souvent l'effet d'une grandissime peur.
La plus jolie marque du courage, c'est précisément d'accepter des risques auxquels il pourrait logiquement se soustraire.
Le courage et la modestie sont les deux vertus les moins équivoques, parce que l'hypocrisie ne saurait les imiter.
Le vrai courage trouve toujours quelque ressource contre l'adversité.
La première marque de courage qu'on se puisse donner à soi-même, c'est de se défier de sa faiblesse.
Les grands courages méprisent les petits scrupules.
Le vrai courage est une des qualités qui supposent le plus de grandeur d'âme.
Le vrai courage n'est jamais fanfaron, il augmente à la vue du péril.
C'est dans la joie que se retrempent les courages.
Ce courage passif qui résiste, n'est pas cet autre courage actif, entreprenant, qui prévient les dangers, au lieu de les attendre avec résignation.
Le vrai courage connaît le danger.
Le plus grand courage consiste quelquefois à passer pour un homme qui manque de courage.
La réussite redouble le courage?