Les citations, pensées et mots de célébrités :
L'inscription du principe de précaution dans la Constitution a sublimé la paresse puisque celle-ci est assimilée dorénavant au repos pris avant même d'être fatigué.
La plupart des hommes sont meilleurs que leurs principes et moins bons que leurs actions.
La faute est dans les moyens bien plus dans les principes.
Une action, pour être véritablement bonne, doit partir d'un principe pur et louable.
Il faut un grand esprit pour calculer ce qu'on doit aux circonstances, sans blesser les principes.
Ce sont les principes qui fortifient, parce qu'ils éclairent ; où les principes manquent, que reste-t-il pour appuyer la volonté ?
Une forte quantité d'opinions est fondée sur le principe que nous ne sommes rien. Les meilleurs ajoutent que nous sommes pourtant susceptibles d'une certaine espèce de valeur absolue - en nous reconnaissant pour rien, et en croyant à l'amour de Dieu.
L'homme d'honneur passe sa vie à chercher un ensemble de principes, une devise sincère qui puisse expliquer toutes ses actions et concilier tous ses instincts. Tant qu'il n'a pas trouvé ce balancier de son équilibre moral, il est obligé, pour ne pas être inconséquent à ses propres yeux, de résister aux penchants les meilleurs de sa nature. Et quand il l'a trouvé, il est souvent trop tard pour s'en servir.
Si les partisans d'un système de gouvernement quelconque veulent voir triompher leurs opinions, ils doivent commencer, par de bonnes mœurs, à préparer les peuples à adopter leurs principes ; une vertu exemplaire entraîne tôt ou tard une nation à une forme de gouvernement qui est l'expression de ses mœurs.
Je suis très à cheval sur les principes mais très mauvais cavalier.
L'amour, comme tous les principes, ne se calcule pas, il est l'infini de notre âme.
Sans Un, il n'y aurait ni Deux ni Trois : l'unité est donc le principe universel.
Toute création, n'étant que le principe dont la destruction est la conséquence, produit une immense mélancolie chez le créateur avisé. Si donc Dieu existe, en effet, ou plutôt en cause, il doit être bien triste !
Je n'ai pas encore vu un homme qui soit inflexible sur ses principes.
La douceur de caractère qui naît de la simplicité, de l'insouciance, n'est point vertu ; c'est l'apanage des êtres nuls. Mais la bonté, l'indulgence, l'affabilité, la pitié, etc., toutes ces vertus se trouvent réunies dans la douceur de l'homme instruit et modéré par principes.
En amour, c'est un art de savoir résister ; mais les femmes n'en apprennent guère les principes qu'à leurs dépens.
La cupidité, l'esprit d'intrigue, appartient à bien des hommes et sont la cause de bien des actions basses et méchantes ; l'orgueil, le défaut de principes, cette démangeaison de la langue qui porte tant d'oisifs à rechercher et à répandre le mal plus aisément que le bien, ce qui est secret avec plus de plaisir que ce qui est découvert, sont à la fois des traits communs à une foule d'hommes et des sources fécondes de maux et de catastrophes.
Vouloir rendre un autre heureux, voilà le principe sentimental du mariage.
Les gens à principes ne sont que des cerveaux étroits qui ont la superstition de formules isolées, dont ils ne peuvent percevoir les limites et les conditions.
Se dévouer à un principe, c'est se dévouer à soi-même. On se personnifie dans l'idole que l'on s'est créée, et on lui sacrifie tout et tous, même soi.
Nous trouvons dans ce qu'on appelle les principes la force d'éviter la tentation plus sûrement que celle de lui résister.
Pour juger sainement, il ne faut pas partir des principes, mais des faits.
Dans les faits victorieux, je vois la volonté de Dieu qui s'accomplit ; dans les principes vaincus, je vois la raison de l'homme punie dans son orgueil. Les faits sont des décrets divins. Les principes sont des conventions ou des explications, parfois des erreurs humaines.
Le principe de base du mariage est une incompréhension mutuelle.
On passerait toute une longue vie à travailler sans principes que l'on n'apprendrait jamais rien. L'expérience est bien plutôt le fruit des réflexions sur ce qu'on a vu, que le résultat d'une multitude de faits auxquels on n'a pas donné toute l'attention qu'ils méritent.
Ne pas dételer est un bon principe à condition que les brancards tiennent bon la rampe.
Les mœurs ont des principes généraux qui regardent également tous les hommes, mais dont l'application est très difficile dans le particulier.
Nous avons si peu de principes fixes, et les objets ont tant de rapports sous lesquels ils peuvent être envisagés, qu'il n'est pas surprenant que les contradictions soient si fréquentes.
Dans la vie, des principes rigoureux donnent plus de déceptions que de joies.
L'amour est le principe et la fin des choses ; il engendre la justice qui engendre la paix, qui engendre l'ordre, d'où naît le bonheur, lequel se résout en amour et ainsi, par constance à son principe, l'âme se ramène à ce principe et parcourt un cercle ineffable où l'amour est la récompense des efforts aimants opérés par obéissance au moteur amour.
L'enthousiasme que l'amour nous inspire est comme un nouveau principe de vie.
Une âme bien née n'a qu'un seul principe à observer dans le monde : faire toujours du bien aux autres et jamais de mal.
Rien n'est une excuse pour agir contre ses principes.
Il faut avoir des principes sûrs pour tirer quelque profit de l'expérience des événements, par la même raison qu'il faut connaître sa route pour se remettre dans le chemin.
On dit aujourd'hui d'un homme qui a des principes fixes de morale et de politique qu'il a des systèmes, et c'est un grand tort aux yeux de ceux qui n'ont ni assez d'esprit pour faire des systèmes, ni assez d'instruction pour avoir des principes.
Avec deux principes opposés de constitution politique, le populaire et le monarchique, il est plus facile de faire dans le même pays deux peuples différents et même trois, que d'y fonder une société.
Quand la politique a perdu de vue les principes, elle fait des expériences et tente des découvertes.
Le principe de toute action est dans la volonté d'un être libre.
Le principe de l'être sensible c'est le désir d'exister. Tout ce qui semble étendre ou affermir notre existence nous flatte, tout ce qui semble la resserrer ou la détruire nous afflige. Telle est la source de toutes nos passions.
Les principes ne valent que ce que vaut celui qui les professe.
Les principes de vertu sont plus étendus que les lumières du génie. La morale est l'esprit des siècles, et les talents sont celui d'un homme en particulier.
Nos opinions sont plus souvent la conséquence de nos intérêts que la conséquence de nos principes.
En politique nul n'est dispensé d'avoir des principes, et d'y demeurer fidèle.
Quand les liaisons sont fondées à la fois sur les penchants et sur les principes, la chaîne est indissoluble, car l'un des bouts s'attache au ciel et l'autre à la terre.
Les principes de la véritable honnêteté naissent avec nous comme les talents, les uns et les autres ne s'acquièrent point.
Toute absence de principes jette les hommes dans un courant périlleux dès que leur volonté ne contrôle plus leurs passions ou leurs talents. De là les bévues extraordinaires et les coups de tête dans lesquels tombent ordinairement les hommes dévorés d'ambition.
Le principe de notre estime ou de notre mépris pour une chose est son besoin ou son inutilité.
Les passions ont des motifs, et point de principes, c'est perdre la raison que de les faire raisonner.
Par une conduite conforme à mes principes, rendez-vous digne de ma confiance et de mon estime.
Le jeu est le principe de tous les arts.
Les plus nobles principes du monde ne valent que par l'action.
Les hommes sensés ont beaucoup de principes communs.
Un principe n'est ni vieux ni jeune, il a l'âge de ce qu'il vaut.
Une vie sans principe est comme un bateau sans gouvernail.
Les principes sont des préjugés de grande taille.
C'est plus facile d'avoir des principes quand on est bien nourri.
Le principe de la poésie est l'aspiration humaine vers une Beauté supérieure.
Il est des préjugés qui deviennent principes pour la plupart des gens.
Les principes de conduite étant différents, on ne peut s'aider mutuellement par des conseils.
La vertu n'est solide que quand les principes religieux lui servent de base.
Les inconvénients qui résultent de l'exception n'empêchent pas l'existence d'un principe.
On peut plaindre l'homme coupable sans transiger avec les principes qui le condamnent.
Les conséquences sont la pierre de touche des principes.
Nos principes grandissent loin des hommes, nos actions se développent au milieu d'eux. Les théories solitaires se mûrissent hors de la cloche du savoir, et s'appliquent à l'avantage de la société. Parmi les hommes, on ne peut devenir meilleur, si l'on n'était déjà bon auparavant.
Un homme qui flotte dans les principes s'expose également à l'attaque des deux partis auxquels il balance de s'attacher. Il ressemble à la chauve-souris qui tenant de deux natures réunies est mordue par les rats, et becquetée par les oiseaux.
C'est bien long pour quiconque se figure qu'on tue un principe comme on tue un homme.
Les principes, en toutes choses, doivent être simples, si l'on veut les faire goûter.
Sans principes communs, ce n'est pas la peine de discuter.
Ce n'est pas dire des sottises qui est grave, mais les dire au nom des principes.