L'homme a souvent plus de résistance contre les grands malheurs de la vie que contre les petites contrariétés.
La résistance d'une femme n'est pas toujours une preuve de sa vertu, elle l'est plus souvent de son expérience.
Sur bien des points une femme est plus forte que l'homme ! Il y a des résistances dont un mari ne triomphe pas.
La résistance des débonnaires est un grand sujet d'étonnement pour ceux qui ne savent pas que la vraie douceur est une force.
Des entreprises et des résistances voilà ce que la vie nous tient en réserve ; chaque jour, il faut livrer bataille. Quel enfer !
Vouloir ! ce n'est rien que de vouloir. Il faut que la volonté ait de la résistance et du souffle.
La mauvaise fortune ne s'attaque pas aux couards. Elle veut de la résistance.
On cède sur les grandes choses pour se faire pardonner sa résistance dans les petites.
Personne ne se donne sans résistance. Le nuage lui-même, au moment de se répandre en eau bienfaisante, prend un air maussade.
Les microbes résistants sont ceux qui se réfugient dans le maquis de l'organisme.
Le dernier effort que doit faire une autorité pour devenir absolue est toujours le plus difficile : il lui faut toute sa force pour vaincre la dernière résistance ; mais cette résistance vaincue, tout cède, tout se prosterne, elle n'a plus qu'à régner sans obstacle.
Plus la défaite a été radicale, plus la résistance doit être vive.
La moindre petite résistance enflamme et irrite les hommes coléreux.
Le malheur n'est vaincu que par la résistance.
La justice imprime la paix, la force provoque la résistance.
Il n'est rien de si doux que de triompher de la résistance d'une belle personne.
La force de la femme est toute de résistance, celle de l'homme est toute d'action.
L'esprit de lutte a de l'haleine, du nerf, du jarret, de l'audace, de la crinière, le thorax large, les hanches solides, il sait faire front à la résistance et se tient ferme dans l'action, il peut être vaincu, mais non soumis.
Une résistance nous met la force en main.
L'homme supporte mieux la résistance que la perfidie.
La grandeur se compose de deux éléments qui sont l'essence même du génie : deviner et oser. Se donner à ce qui sera malgré la résistance de ce qui est.
La résistance a des limites comme les forces morales.
La force naît de la résistance. Savoir résister, la force ne se prouve que par l'action.
Je n'ai ni espérance, ni volonté. À quoi bon une lutte où l'on se donne vaincu d'avance, une résistance contre la nature des choses ? Je n'ai jamais eu le pressentiment du succès, de la victoire, du bonheur.
Rien ne nuit tant à l'amour que de s'y rendre sans façon, bien souvent il vit de la résistance qu'on lui fait, et ne devient plus qu'une bagatelle quand on le laisse en repos.
Contre la force, il n'y a pas de résistance.
Sachez plier lorsque la résistance est vaine, mais ne rompez pas.
Souvent chez les femmes sérieuses, sensées et froides en apparence, on trouve les sens les plus actifs, l'imagination la plus délicate, l'âme la plus profondément occupée, et, par contraste, la résistance la plus soutenue.
La pusillanimité souffre sans résistance, tant qu'il y a quelque chose de plus à craindre.
Lorsque la résistance est inutile, la sagesse se soumet, la folie s'agite, la faiblesse se plaint, la bassesse flatte, la fierté supporte et se tait.
Le droit du plus fort n'est pas un droit, mais un simple fait qui n'a de droit qu'aussi longtemps qu'il n'y a pas protestation ni résistance. C'est comme le froid, la nuit, la pesanteur qui s'imposent jusqu'à ce que l'on ait trouvé le chauffage, l'éclairage, la mécanique.
La résistance à l'affection blesse le sentiment du juste ; mais la résistance est un droit.
Je ploie, courbe, ou écrase la résistance, je ne sais pas persuader !
La résistance passive est la résistance du cou à la hache qui tombe dessus.
Avant de faire la roue, aie la force de résistance du moyeu.
Les larmes et les prières sont moins d'effet sur les grandes âmes, qu'une noble résistance, qu'un mâle courage.
La possession fait des maîtres ; la résistance des suppliants.