Les larmes sont le contre-feu de la souffrance,disait Robert Sabatier. Un écrivain, poète et critique littéraire français, Maxime Du Camp, a écrit :
J'ai beau raisonner ma souffrance, elle est plus forte que moi ; elle me domine, elle m'entraîne, elle me jette contre des chimères qui me blessent et me font crier. Je n'ai plus ni paix, ni sécurité.
La souffrance est féconde en enseignements, on apprend vite à l'école de la douleur.
Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance.
La souffrance du corps est peu de chose au prix de la souffrance intérieure.
Une faute qui se paie par une souffrance pèse moins à la conscience délicate que celle qui paraît impunie.
La souffrance, nous lui devons tout ce qu'il y a de bon en nous, tout ce qui donne du prix à la vie.
Avoir souffert rend plus perméable à la souffrance des autres.
La souffrance peut être le chemin de la foi ou celui du blasphème.
La souffrance endurée nous donne quelquefois trop d'assurance ; elle-même a sa vanité.
Le divorce est une horrible souffrance de l'âme et de la chair.
Exprimer sa souffrance délivre.
La souffrance n'a de limite que la mort.
Il ne me reste qu'une joie, c'est la souffrance des autres.
Le bonheur ne laisse pas de traces, il s'évanouit avec le passé, mais la souffrance reste.
Vie violence, ça va de pair ; amour et souffrance, jouent au bras de fer.
Être jaloux, c'est aimer dans la souffrance.
La souffrance méprise la publicité.
La souffrance, et la souffrance en commun, donne de la bonté aux hommes.
Quand la limite de la souffrance est débordée, la vertu la plus imperturbable se déconcerte.
Il n'y a pas de limite à la tyrannie d'un homme, mais il y aura une limite à la souffrance de tout peuple.
Que nous importe une longue vie si elle est pauvre en joies et riche en souffrance ?
La souffrance nous menace de trois côtés : dans notre propre corps qui, destiné à la déchéance et à la dissolution, ne peut même se passer de ces signaux d'alarme que constituent la douleur et l'angoisse ; du côté du monde extérieur, lequel dispose de forces invincibles et inexorables pour s'acharner contre nous et nous anéantir ; la troisième menace enfin provient de nos rapports avec les autres êtres humains.
La souffrance est une fêlure dans la coquille qui enferme votre entendement.
La souffrance sociale commence à tout âge.
La souffrance est l'unique cause de la conscience.
Il faut partager la souffrance avant de la raisonner.
Ma souffrance est ma vengeance contre moi-même.
Quelle souffrance de n'avoir personne à qui s'ouvrir d'un regain d'espoir !
L'affinement de la souffrance : sourire.
Tout le monde est faible devant la souffrance.
Il n'est pas de souffrance comparable au sentiment d'une infériorité naturelle.
Chaque souffrance porte en soi sa rancune.
La souffrance sécrète du noir, l'inconnu engendre la lumière.
Sauf la souffrance physique, tout est imaginaire.
Pourquoi l'amour et la souffrance vivent-ils ensemble ? parce que c'est un couple.
Le plus précieux trésor : avoir mis beaucoup de souffrance derrière soi.
La timidité, cette souffrance intérieure qui nous poursuit jusque dans l'âge le plus avancé.
La souffrance, j'aime mieux la diminuer que d'en rendre compte.
La souffrance connaît peu de mots.
Ta douleur même est sœur de ma souffrance, elle ressemble à l'amitié.
La souffrance honteuse, que nous sentons double par le cœur et l'amour-propre, Dieu sait toujours la récompenser.
Il n'est pas de progrès sans souffrance?