Les 93 pensées et citations sur souffrance. Si vous recherchez un proverbe, consultez nos meilleurs proverbes sur souffrance :
La souffrance est notre plus fidèle amie, elle revient toujours. Souvent elle change de robe et même de figure, mais nous la reconnaissons aisément à son étreinte cordiale et intime.
La souffrance est une lourde charrue conduite par une main de fer. Plus le sol est ingrat et rebelle, plus elle le déchire ; plus il est riche et facile, plus la souffrance s'y enfonce.
La souffrance est sensitive et clairvoyante. Le bonheur a les nerfs plus solides et l'œil moins juste.
Le devoir c'est l'action, et toute action est un effort qui engendre la souffrance.
Je peux compatir à tout, sauf à la souffrance.
Dans la vie, la souffrance fait ressortir le bonheur comme dans un tableau l'ombre fait ressortir la lumière. Dans l'une c'est le contraste des émotions, et dans l'autre le contraste des couleurs qui en détruit la monotonie et qui en augmente le charme. L'âme, pas plus que la nature, ne peut se passer du clair-obscur. Il faut la diversité des teintes dans les sentiments comme dans le paysage.
La souffrance physique est plus difficile à supporter que la souffrance morale, bien qu'elle soit toujours inférieure. C'est que les consolations d'un ordre moral s'y appliquent moins naturellement ; c'est qu'elle échappe davantage à la patience, à la raison.
Toute souffrance apporte avec elle un certain ennui. Dès que l'ennui prend le pas sur la douleur, l'homme est sauvé.
À vingt ans on a assez vécu pour connaître la souffrance, pas assez pour la garder.
La distraction est à la douleur morale ce que le chloroforme est à la souffrance physique, qu'il ne guérit pas, mais qu'il suspend : c'est l'instinct de conservation qui conduit les malheureux à puiser dans un repos momentané la force de souffrir encore.
La souffrance, de nos jours il est de bon goût de la passer sous silence ; on la fuit comme une maladie contagieuse et l'on s'acquitte envers elle par quelques témoignages d'une sympathie banale.
Le bonheur sur terre est une chimère, et la souffrance une réalité.
Quand la souffrance est insoutenable, il est doux d'espérer la mort.
La pire souffrance est dans la solitude qui l'accompagne.
Dieu a donné à l'homme la souffrance pour se purifier dans la vie et l'amour pour la supporter.
La souffrance à l'âme chrétienne : Je te veux le matin, je te veux le soir, je te veux à toute heure, je te veux quand je te veux.
J'ai vu des gens pleurer sur leur Moi en souffrance avec tout le désespoir de la brebis à qui l'on enlève son agneau.
Les souffrances de la femme sont mêlées d'amour-propre, celles de la mère ne sont que de l'amour meurtri.
Sainte Thérèse se régalait de la souffrance : puissions-nous seulement nous en contenter !
Le bien, c'est l'amour ; aimer les autres, c'est détester la souffrance.
Mettons toujours la souffrance de moitié dans toutes nos joies, elle se croit généreuse quand elle consente un partage.
Pauvre âme de l'homme, combien tu es bien plus féconde pour la souffrance que pour le bonheur !
La vie m'apparaît comme une souffrance ; je n'aperçois dans l'avenir qu'une longue série d'efforts inutiles et d'insuccès répétés, une cascade répétée de désagréments, de misères et d'ennuis, jusqu'au saut définitif de la dernière cataracte, qu'on appelle la mort.
J'ai beau raisonner ma souffrance, elle est plus forte que moi ; elle me domine, elle m'entraîne, elle me jette contre des chimères qui me blessent et me font crier. Je n'ai plus ni paix, ni sécurité.
Ne regardons jamais nos croix qu'à travers la croix de notre divin Sauveur, et nous les trouverons si douces, ou du moins si agréables, que nous en aimerons plus la souffrance que la jouissance de toutes les consolations du monde.
Nul sourire n'efface ce qu'imprime la souffrance sur un visage. Ce ne sont pas des rides ; le regard est pareil. Un homme qui a souffert n'a pas forcément vieilli. La transformation est plus profonde.
Il y a des éclats d'âme comme des échardes qui çà et là cochent encore un peu de souffrance.
Dans la plus haute souffrance a parfois lieu une paralysie de la sensibilité.
La souffrance nous rend égoïstes, car elle nous absorbe tout entiers. C'est plus tard, sous forme de souvenir, qu'elle nous enseigne la compassion.
Si tus as un ami qui souffre, sois un asile pour sa souffrance.
Le bonheur n'est pas permis en ce monde tant qu'il sera une insulte à la souffrance de tous, tant que pour en jouir il faudra se séparer de ses frères. Que chacune de nos larmes, versée désormais pour autrui, adoucisse une misère et enlève une amertume au désespoir de celui qui gémit et qui pleure dans l'isolement.
Il y a dans l'humanité, à l'heure qu'il est, une souffrance morale qui ne peut rien amener de bon. Le méchant souffre, et la souffrance du méchant, c'est la rage ; le juste souffre, et la souffrance du juste, c'est le martyre auquel peu d'hommes survivent.
Il y a beaucoup d'hommes dont le cœur est puissamment ému par la seule apparence de la souffrance chez une femme : pour eux la douleur semble être une promesse de constance et d'amour.
Il est terrible de penser que les seuls moyens découverts jusqu'à présent par l'homme pour apaiser la souffrance, le chloroforme, l'opium, la morphine, l'hypnotisme, ne sont, en réalité, que des approximatifs de la mort.
Si la souffrance est à elle-même sa propre fin, il vaut mieux ne pas souffrir que souffrir.
La souffrance est le lot de la vie ; et la vie en a-t-elle un meilleur ? L'homme qui souffre et qui ne se refuse pas obstinément à l'action de Dieu dans son cœur savoure les clartés de ce mystère de miséricorde. La douleur, c'est l'expiation ; l'expiation, c'est le pardon ; le pardon, c'est la force et la lumière. La douleur est le don de Dieu, le désespoir est la faute de l'homme. Relève-toi, Dieu te tend la main.
La souffrance n'a pas beaucoup d'amis, mais ceux qu'elle a sont sincères.
Le cœur de l'homme est un abîme de souffrance dont la profondeur n'a jamais été sondée.
Il n'y a aucun mérite à avoir de la sympathie pour la souffrance. Il est beaucoup plus difficile d'avoir de la sympathie pour la pensée.
Les larmes sont le contre-feu de la souffrance.