L'esprit d'ordre est un capital de temps, d'argent et de forces,disait Henri-Frédéric Amiel. Une écrivaine et femme de lettres suisse, Madame Necker, née Suzanne Curchod, a écrit :
L'ordre est un grand moyen d'indépendance, et l'une des marques les plus sûres de la noblesse et de l'élévation de l'âme ; car on calcule avec soi pour n'avoir jamais rien à solliciter de personne.
L'ordre matériel n'est pas plus l'ordre que la paralysie n'est le repos.
L'ordre est la richesse du pauvre, et l'avenir des enfants.
L'ordre, l'harmonie, la beauté, le bien, en un mot, c'est Dieu.
Le pouvoir qui prétend défendre l'ordre le met en péril. L'oppression qui prétend défendre la liberté la met en danger.
L'ordre public, c'est ou ce doit être la liberté individuelle garantie par la force collective.
Avoir de l'ordre et l'apprendre aux hommes, c'est les aimer.
Tout ce qui est dans l'ordre est selon Dieu, et tout ce qui n'y est pas n'est pas selon Dieu.
Le progrès ne se fait qu'avec de l'ordre, et il modifie l'ordre continuellement.
Il n'y a pas d'ordre sans la liberté, car elle est l'ordre. Les deux piliers sur lesquels repose l'ordre dans la société nouvelle sont la liberté et le travail. Qui les affaiblit ou les ébranle, déchaîne les révolutions.
La vie crée l'ordre, mais l'ordre ne crée pas la vie.
L'ordre et la règle, une fois établis et reconnus, sont la plus forte des puissances.
L'ordre est à la liberté ce que le fait est à l'intention. L'ordre est l'équilibre parfait entre la liberté et l'autorité. L'ordre qui n'est pas cet équilibre parfait n'existe qu'en apparence. Il porte un nom qu'il usurpe : c'est de l'oppression déguisée.
L'ordre, à la longue, se met de lui-même autour des choses.
La multitude sans ordre ne peut rien contre une force organisée.
L'ordre est au gouvernement ce que le son est à l'instrument : il faut d'abord posséder l'instrument si l'on veut en tirer le son.
L'ordre ne se décrète pas comme l'abolition d'une pénalité ou la perception d'un impôt. L'ordre est à la société ce que le génie est à l'écrivain. L'ordre, s'il n'est pas le génie de la liberté, n'est que l'abus du pouvoir.
L'ordre, c'est la liberté fécondée par le pouvoir, c'est la répression tempérée par la prévoyance, c'est la fraternité de l'Évangile convertie en loi et mise en action.
L'homme qui lutte contre l'ordre des choses est un insecte qui entreprend de miner les pyramides.
Les ordres d'une mère sont sacrés, c'est un crime que de vouloir s'y soustraire.
Le bien-être est la loi des corps, mais l'ordre est la loi des esprits.
La mémoire est toujours aux ordres du cœur.
Plus on a de monde à ses ordres, et moins on est son maître.
J'aime l'ordre, j'aime la raison, et si je m'en écarte quelquefois, ce n'est pas sans remords.
Le désordre qu'on n'ose plus appeler désordre devient un ordre différent.
L'ordre est le terreau favori du désordre.
S'il n'y a de paix que dans l'ordre, il n'y a de vie que dans la liberté.
C'est l'intelligence qui engendre l'ordre, non la discipline.
Que personne ne s'avise de te donner des ordres !
Il faut tâcher de ne rien avoir de mesquin ni d'ennuyeux, surtout l'ordre.
Aimer la liberté, c'est aimer l'ordre qui en est à la fois la conséquence et la garantie.
On ne donne pas d'ordre à Dieu : on le prie !
Il n'est pas nécessaire de rentrer dans les ordres pour avoir une bonne conduite !
L'ordre est profitable aux mortels, autant que le désordre leur est nuisible.
La société n'est pas autre chose que l'ordre, et l'ordre a en Dieu sa racine invulnérable.
Le gâchis est un ordre donné, et l'harmonie un désordre choisi.
L'amour du repos donne le goût de l'ordre, et le goût de l'ordre donne l'amour des puissances.
Il y a des ordres injustes, qui cachent les pires désordres.
Les intérêts désirent l'ordre, les mœurs le donnent.
L'économie est fille de l'ordre et de l'assiduité.
Pour étudier l'ordre, il ne faut pas étudier le désordre.
L'ordre est le plaisir de la raison, mais le désordre est le délice de l'imagination.
Un désordre amène un ordre?