Les citations d'auteurs et de poètes célèbres :
L'affection nous fait jouir du bonheur de l'être aimé ; la bonté, du bonheur même de l'indifférent.
Faire acte de bonté, c'est se donner une joie.
Il y a toujours de la magnanimité dans la véritable bonté ; car la bonté sacrifie sans cesse ses propres intérêts, et, généreuse par sentiment, elle est toujours prête à pardonner.
Il ne peut y avoir de place pour la tristesse dans un cœur qui se fie en la bonté divine.
Le fer d'autrui me rend d'acier, et sa bonté me fait de cire.
L'indulgence vaut mieux que la pitié, et la bonté vaut mieux que l'indulgence.
En amour, la bonté fait des ingrats, la douceur des tyrans, et la bonne foi des perfides.
La bonté existe en nous comme le principe de la vie, sans être l'effet de notre propre volonté ; elle semble un don du ciel comme toutes les facultés, elle agit sans se connaître, et ce n'est que par la comparaison qu'elle apprend sa propre valeur.
La vraie bonté n'attend pas même un retour de reconnaissance ; il lui suffit de la joie inexprimable de voir ses bienfaits fructifier en bonheur pour autrui.
La bonté embellit jusqu'à des traits vulgaires ; la bonté est déjà presque une beauté ; son influence répand sur tous les traits, sur toute la personne un charme touchant qui parle au cœur. La bouche sourit plus gracieuse, l'œil rayonne plus doux, la physionomie a plus de sérénité, les mouvements plus d'harmonie.
Le cœur de l'homme ne saurait battre d'une véritable bonté lorsqu'il est préoccupé des soins du pouvoir, du luxe, ou de grandes spéculations. C'est pourquoi la bienfaisance s'exerce mieux de pauvre à pauvre, de même que les consolations s'échangent plus sympathiquement entre ceux qui souffrent, car selon une maxime ancienne et toujours vraie : L'expérience du malheur nous apprend à compatir aux malheureux.
La bonté est un sentiment qui nous intéresse à nos semblables comme à nous-mêmes, qui ouvre nos oreilles à leurs plaintes et nos mains à leurs misères, sans nous faire désirer d'autre récompense que la satisfaction douce qui nous reviendra de les voir heureux par nos œuvres, ou consolés par nos paroles.
C'est parce que l'or est rare que l'on a inventé la dorure, qui, sans en avoir la solidité, en a tout le brillant. Ainsi, pour remplacer la bonté qui nous manque, nous avons imaginé la politesse, qui en a toutes les apparences ; et au défaut de vertu, nous avons l'honneur, qui en a l'éclat.
La bonté du cœur influe toujours sur celle de l'esprit.
La bonté ingénieuse, surtout si une fois elle a été unie à la beauté souveraine, et n'a composé avec elle qu'un même parfum, est une grâce qui devient enchanteresse à son tour et qui ne périt pas.
La politesse est une bonté assaisonnée, c'est la bonne grâce ajoutée au bon cœur.
Le monde abuse de la bonté et de la douceur, s'il ne rencontre pas l'acier du regard et n'aperçoit pas la rangée des dents.
La bonté est le caractère marqué d'un cœur honnête et facile : c'est une des vertus qui fait le plus d'honneur à l'homme, quand elle le porte à supporter les défauts de ses semblables, ou qu'elle le rend sensible à leurs malheurs ; mais elle dégénère en un vice très dangereux, quand elle lui fait adopter indifféremment leurs goûts et leurs caprices.
On ne manque jamais d'abuser de la trop grande bonté des autres.
Feindre de la bonté, quand on est méchant, c'est mettre le comble à la méchanceté.
Il est une bonté si légère qu'elle flotte à la surface de toute chose, on la nomme politesse.
La bonté est le chemin le plus court vers la bonne réputation.
La bonté est le don suprême, la grâce souveraine, la seule adorable.
J'ai faim et soif de simple bonté, parce que la moquerie, le soupçon, la malveillance, la jalousie, l'amertume, les jugements téméraires, la malice corrosive usurpent aujourd'hui une place grandissante et font dans la société la guerre de tous contre presque tous, et dans la vie privée l'aridité du désert.
La bonté et la miséricorde sont la véritable justice de l'homme, parce qu'il a sans cesse besoin lui-même d'indulgence et de pardon.
Quand on commence à aimer la femme pour sa bonté, c'est signe qu'on vieillit, mais c'est en même temps la consolation de vieillir.
La bonté est dans le cœur, la douceur est dans l'humeur.
La justice est à la bonté ce qu'est la symétrie à la beauté.
Si l'amabilité est si rare, c'est qu'elle demande impérieusement trois qualités peu communes : de l'esprit, du jugement et de la bonté.
La bonté active confine à la domination ; la bonté passive confine à l'indifférence.
La bonté, comme la charité, a ses erreurs et ses méprises.
Quand on trouve réunis chez un homme bonté, savoir et courage, il faut crier au miracle.
La bonté, sans lumières, devient faiblesse, elle se méprend dans ses vues, ignore les moyens de les remplir, et fait souvent le mal avec les intentions les plus belles et les plus pures.
La bonté est le germe de toute grandeur morale.
La bonté est une disposition aimante qui porte à contribuer au bonheur d'autrui.
La bonté est cette disposition aimante qui porte à contribuer au bonheur d'autrui, elle est le germe de toute grandeur morale.
L'esprit, chez une femme, est rarement l'interprète de la bonté.
Les bienfaits de la bonté sont les plus doux des liens.
Rendons chacun heureux à sa façon et à sa guise, non à la nôtre, ainsi le veut la bonté, et ce n'est pas si difficile.
Sépare-toi toujours du vulgaire, qui est obtus, et persévère dans la bonté expansive.