Les femmes les plus faciles à conquérir, elles ne coûtent que de l'argent.
Tous les conquérants en amour se ressemblent, le passé ne compte pas pour eux. Il leur faut chaque jour des victoires nouvelles ; ils ne savent garder leur prestige qu'à ce prix. Attacher est plus difficile que séduire ; triompher est plus facile que régner ; usurper n'est rien, conserver est tout.
Le despote, au milieu des richesses du monde, ne demande à la terre que la jouissance de la conquérir.
Que la gloire, déjà si rude à conquérir, hélas ! est difficile encore à soutenir !
Souvent, ce que par force on ne peut conquérir, les moyens de douceur vous le font obtenir.
L'amour est un état de guerre continuelle ; c'est pour cela sans doute que les termes qui sont le plus en rapport avec lui sont tous militaires. Amour vainqueur, amour vaincu, amour invincible ; conquête des cœurs, cœurs indomptés, subjuguer un cœur, etc., etc.
Les premières et les dernières conquêtes sont celles dont les femmes se savent le plus de gré. Quand on est jeune, c'est quelque chose de plaire déjà, et c'est beaucoup de plaire encore quand on se trouve sur le retour.
Est-ce la présomption des hommes ou la ruse des femmes qui, dans le langage des amants, a introduit le mot conquête ?
Une belle femme attachera plus de prix à la conservation de sa beauté qu'à celle de son amant, parce qu'elle est moins tendre pour un cœur assujetti, que vaine et glorieuse de ce qui peut lui donner la conquête de tous les autres. Ce n'est pas qu'elle ne puisse être sensible pour cet amant ; mais elle se résoudra plutôt à souffrir la perte de ce qu'elle aime, que de ruiner ce qui la fait aimer.
L'homme a toujours été un prédateur ; un prédateur pour sa survie, un prédateur pour la conquête de son territoire, un prédateur pour imposer l'impérialisme de ses idées ou de ses croyances. Il est devenu aujourd'hui un redoutable prédateur non seulement pour l'ensemble du vivant de cette planète, mais surtout pour lui-même Car les violences les plus terrifiantes qu'il peut imposer sont parfois celles qu'il va s'infliger à lui-même au présent et semer pour l'avenir de sa descendance.
À peine le mariage consommé, l'époux oublie qu'il est plus difficile de conserver une conquête que de conquérir.
Pour un homme de talent il y a quelque mérite à dédaigner la renommée ; il y en aurait davantage à la conquérir.
N'est-ce pas curieux qu'Apollon, le plus bel homme de son époque, ne fut jugé propre qu'à devenir berger ? Ce n'est pas par sa beauté qu'il a fait des conquêtes, mais par sa flûte.
Il est plus facile de conquérir un cœur que de le remplir.
Les violents conquièrent le monde, les pacifiques le gardent.
Le savoir et le savoir-faire, l'un sans l'autre, ont peu de prise sur le monde ; réunis, ils le conquièrent et le gouvernent.
Être coquette, c'est vouloir conquérir ce dont on ne se soucie même pas.
Il n'y a rien que notre ferme volonté ne puisse conquérir.
La chose la plus amusante de cette vie c'est de conquérir ; aussi est-il très difficile de renoncer à une conquête à faire en faveur d'une conquête faite.
Le peuple conquis perd peu à peu ses mœurs, sa langue, son caractère national.
Conquête trop aisée est bientôt méprisée.
La confiance ne se décrète pas, elle s'obtient, elle se refuse, elle se conquiert, elle s'effrite.
Tout conquérant est un fou qui commence par ruiner ses sujets pour ruiner ensuite ceux des autres.
La chute tôt ou tard arrive : les coquettes se laissent conquérir en cherchant des conquêtes.
Si Dieu n'existe pas, je plains ceux qui, pour conquérir là-haut un paradis hypothétique, ont transformé ici-bas leur vie en un enfer de contraintes et de renoncements.
Conquérir un nom ; sillonner en passant sur cette terre une trace qui, dans l'avenir, atteste notre passage, léguer un souvenir aux générations futures, oui, voilà ce qui fait palpiter quelques cours, oui, voilà ce qui torture quelques âmes. Et si ces grandes pensées appellent un sourire de pitié sur vos lèvres souillées de boue, tremblez, car ce sourire est un blasphème devant Dieu.
La plus noble conquête de l'homme est à venir.
Les conquêtes sont comme les grandes fortunes, tout cela coûte fort cher.
Il est des gens qu'on n'a jamais complètement conquis ; ce n'est pas caprice chez eux, c'est une certaine indépendance qui se reprend sans cesse, qui se réclame dès qu'elle s'est donnée.
Les vrais conquérants sont peut-être les moins armés pour conquérir, et les conquêtes récompensent les hommes faibles qui osent tenter des efforts surhumains.
Rien n'est plus comique que de se croire conquérant et de n'être qu'une conquête.
Une preuve de l'estime de Dieu pour l'homme, c'est d'avoir voulu qu'il conquît le ciel par l'effort.
Même quand on croit avoir conquis le bonheur, il faut savoir le perdre.
Les conquérants veulent des témoins, voilà pourquoi les conquêtes sur nous-même nous affriandent peu.
L'homme n'est pas réduit, en ce monde, à la seule part des vérités qu'il est en mesure de conquérir, mais il est destiné à jouir aussi de toutes celles qu'il est capable de recevoir.
Il est beaucoup plus facile et moins onéreux de conquérir un homme que de le supporter.
Un peuple conquérant est un peuple préalablement conquis et opprimé par un maitre.
L'homme est la moins noble conquête de la femme.
L'honnêteté a parfois une gaucherie qui la rend impropre au métier de conquérant.
Je n'ose pas vouloir, affirmer, saisir ni abandonner, conquérir ni répudier ; je suis flottant, indécis, indéterminé, comme le nuage, et c'est la forme sans forme, la capacité de toute forme qu'a poursuivies mon amour de l'indépendance.