Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es.
On aime à retrouver ses idées dans un livre plutôt qu'à y découvrir des idées nouvelles. On ne lit pas l'auteur, on se lit soi-même.
J'aime à lire le compte rendu de la séance à laquelle j'ai assisté. C'est ma séance, et je recherche dans le journal, non pas l'orateur que j'ai entendu, mais moi qui l'ai écouté.
Plus on a lu, plus on est instruit.
Les plus grands philosophes ont de la peine à lire dans le cœur humain, et le plus petit enfant sait lire couramment dans le cœur de sa mère.
L'homme lit à peine dans son cœur, il épelle à peine dans le cœur ses autres.
On goûte un plaisir mélancolique à lire les anciens : cette conformité de pensées, de sentiments, de passions entre les hommes qui ne sont plus et les hommes d'une époque nouvelle, fait toujours naître de profondes et instructives réflexions.
La bibliothèque des amants ne doit pas être bien volumineuse, malheur à ceux qui ont le temps de lire !
On apprend à bien écrire qu'en lisant les meilleurs auteurs.
Qui ne sait ni lire ni écrire est aisément dupé par ceux qui le savent.
Si l'on pouvait lire dans le cœur des gens qui nous entourent, on n'en fréquenterait pas le tiers.
Tant que l'on peut lire, on n'est pas complètement malheureux.
On s'accoutume à bien parler en lisant souvent ceux qui ont bien écrit.
Il ne faut jamais lire plus qu'on ne peut digérer.
Si l'on pouvait lire dans le cœur des gens, peu mériteraient d'être côtoyés.
Abandonné de tous, tant que l'on peut lire, on n'est pas complètement coupé du monde.
II faut plus que de simples yeux pour bien lire dans le Livre du Monde.
Un recueil de maximes doit plaire à ceux qui aiment à lire peu, et à réfléchir beaucoup.
Tenir une conférence est à la portée de tous : on n'a même pas besoin d'être orateur, il suffit de savoir lire.
Avant d'ouvrir un livre, il faut apprendre à lire.
Qui lit peu a besoin d'une grande adresse pour paraître savoir ce qu'il ignore.
Lire et écrire sont deux points de résistance à l'absolutisme du monde.
Laissons le droit de juger à celui qui seul sait lire dans les cœurs.
Lorsqu'il paraît un ouvrage dont le sujet est intéressant, on le lit par curiosité ; bientôt vient la critique, la malignité le fait encore lire ; mais la réponse n'a pas de si puissants auxiliaires : aussi est-elle repoussée par l'ennui. Dans un pays léger comme le nôtre, on aime bien mieux courir le risque d'être injuste que de s'occuper trois fois de suite du même ouvrage.
Mieux vaut lire un beau livre cent fois que cent médiocres ouvrages une fois.
Lire, c'est un acte !
Lire, c'est jubiler ; lire, c'est plaisir.
Lire un nouveau journal, c'est comme sortir d'hôpital, on croit qu'une autre vie commence.
Apprendre à lire, c'est agir ; mais, réciproquement, lire, pour un enfant, c'est apprendre à agir.
C'est presque tout que de savoir lire.
Le temps de lire, comme le temps d'aimer, dilatent le temps de vivre.
Ce n'est pas assez de tout lire, il faut digérer ce qu'on lit.
Pour bien lire ce qu'on a écrit il faut, en le lisant, le repenser.
Lire, c'est voyager ; voyager, c'est lire.
L'art de lire, c'est l'art de penser avec un peu d'aide.
Lire, c'est penser avec un autre, penser la pensée d'un autre.
Lire est doux ; relire est, quelquefois, plus doux encore.
Bien lire l'univers, c'est bien lire la vie.
C'est en lisant qu'on devient liseron, et en écrivant qu'on devient écriveron.
Pour lire un roman, il faut deux ou trois heures ; pour lire un poème, il faut une vie entière.
Entendre ou lire sans réfléchir est une occupation vaine ; réfléchir sans livre ni maître est dangereux.
On aime toujours un peu à sortir de soi, à voyager, quand on lit.
Mieux vaut lire de bons ouvrages d'auteurs reconnus que d'en écrire des mauvais.
Qui sait lire et écrire a quatre yeux?