Un livre que nous aimons est un ami qui nous suit jusqu'au tombeau,disait Cécile Fée. Un fabuliste, écrivain et poète français, Jean-Napoléon Vernier, a écrit :
La nature est un beau livre, ouvert aux regards de tout le monde ; malheureusement, il en est peu qui le lisent et encore moins qui le comprennent.
Les mêmes livres, relus à différents âges, ne paraissent plus les mêmes.
Un livre est un miroir, si un singe s'y regarde, ce n'est évidemment pas le visage d'un apôtre qui apparaît.
Un livre peut réussir par ses défauts ; il ne survit que par ses qualités. Il plaît aux contemporains s'il les reflète ; il ne plait à la postérité que s'il reflète l'homme de tous les temps.
Lire un livre, c'est broder sur le thème proposé par l'auteur des variations que l'on tire de soi, et qui seules font l'intérêt de la lecture. Les livres dont il faut s'assimiler les données sans y rien ajouter de soi, on les consulte, on ne les lit pas.
On se fait le parrain et l'avocat de la pièce dont on a par hasard vu la première représentation, du livre dont on a entrevu le manuscrit.
Il y a une règle sûre pour juger les livres comme les hommes, même sans les connaître : il suffit de savoir par qui ils sont aimés, et par qui ils sont haïs. Cette règle ne trompe jamais.
À quoi sert l'étude des livres à celui qui est naturellement dépourvu d'intelligence ?
Le journal observe, tâtonne , analyse, contemple ; l'article veut faire réfléchir ; le livre doit démontrer.
Les livres sont comme des amis véritables qu'on retrouve toujours dans les bonnes ocassions.
Il faut étudier les hommes ou les livres. Je vous conseille les livres, les hommes sont trop mal écrits.
L'idéal serait de s'insérer parmi les hommes comme un livre entre deux autres.
Les livres sont à l'âme ce que les aliments sont au corps.
Un livre est une fenêtre par laquelle on s'évade.
Des livres ne prends, pour ton bien, que ce qu'il faut, mais fais-le bien.
Sans bibliothèques la vie serait trop fade et trop insipide. La société la plus spirituelle n'est pas celle que les tailleurs, mais celle que les relieurs habillent.
Les savants sont des livres vivants qui éclairent l'esprit, sans incommoder la vue.
Oui, malheureusement, la circulation des idées comme celle des monnaies est en raison inverse de leur valeur. Un livre médiocre, ou sans idée, est généralement lu, goûté et enrichit ordinairement son auteur : car il est à la portée du plus grand nombre. Un bon livre va chez l'épicier, et son auteur meurt souvent à l'hôpital.
L'architecture est le seul livre d'histoire sans mensonge.
Peu de conversations valent une seule page d'un bon livre.
Un livre que nous aimons est un ami qui nous suit jusqu'au tombeau.
Vivez avec les livres plutôt qu'avec les hommes : le miel est un doux aliment, mais les abeilles qui le produisent ont un cruel aiguillon.
Pour une femme, les romans qu'elle fait sont plus amusants que ceux qu'elle lit.
Un livre de morale est comme une boutique de friperie ; l'auteur y étale souvent les pensées d'autrui, mais il a grand soin de les retourner auparavant.
La mémoire, comme les livres qui restent longtemps enfermés dans la poussière, demande à être déroulée de temps en temps. Il faut, pour ainsi dire, secouer tous les feuillets, afin de les trouver en état au besoin.
Un livre est bon si l'auteur dit tout ce qu'il faut, rien que ce qu'il faut, et comme il faut.
Avis aux hépatiques, aux bilieux, aux mal lunés, aux complexés et aux mous de la tronche ! Ce livre relate une action imaginaire, animée par des personnages fictifs. Mais comme certains de mes héros sont constipés du bulbe, y aura naturellement du populo qui se reconnaîtra en eux ! Je décline toute responsabilité.
On peut sans crainte abandonner aux femmes le soin de faire le succès des livres où leur sexe est maltraité. Ce n'est, de leur part, ni générosité, ni dédain. Ces sortes de livres ne sont jamais pour leurs lectrices que des miroirs où chacune ne voit que les défauts des autres.
Tout homme ne peut écrire qu'un seul livre, le livre de sa propre vie.
La nature est un beau livre, ouvert aux regards de tout le monde ; malheureusement, il en est peu qui le lisent et encore moins qui le comprennent.
Quand j'admire un livre, c'est que j'y ai trouvé quelques phrases à mâchonner.
Il n'y a de livres malsains que les livres mal faits.
Le meilleur compagnon contre l'ennui est un bon livre.
Pour faire un bon livre, il faut un temps prodigieux et la patience d'un saint : pour dire d'excellentes choses dans un plat livre, il ne faut que laisser courir son imagination.
On ferait souvent un bon livre de ce qu'on n'a pas dit, et tel édifice ne vaut que par ses réparations.
Le livre est l'opium de l'Occident.
Il n'y a plus besoin de bûchers pour les mauvais livres, les flammes de la cheminée suffisent.
Les livres, comme étant les mémoires les plus complets de l'esprit humain, doivent toujours faire partie de nos éléments d'éducation. Les meilleures têtes qui aient existé dans tous les temps, Périclès, Platon, Jules César, Shakespeare, Goethe, Milton, étaient, des hommes nourris de lectures, d'une instruction universelle, et trop sages pour dédaigner les belles-lettres.
Tout livre est l'art d'un homme, mais la nature est l'art de Dieu.
Il faut que les phrases s'agitent dans un livre comme les feuilles dans une forêt, toutes dissemblables en leur ressemblance.
Écrire un livre, c'est recueillir les fruits butinés au cours d'une vie.
Un livre curieux serait celui dans lequel on ne trouverait pas de mensonge.
La multitude de livres dans une bibliothèque indique souvent l'ignorance du possesseur.
Les livres sont à l'âme ce que la nourriture est au corps.
Un livre est une lettre écrite à tous les amis inconnus qu'on a dans le monde.
Il est des bibliothèques qui vivent le même sort que la bosse d'un bossu ! Elle est à lui, il s'en fait honneur, et jamais il ne la regarde.
Il en est des livres comme des nez : la plupart sont ou trop longs ou trop courts.
Un livre qu'on quitte sans en avoir extrait quelque chose est un livre qu'on n'a pas lu.
Il y a toujours une poignée de désœuvrés, de végétariens, de critiques novices, d'étudiants masochistes ou encore de curieux qui vont jusqu'à lire les livres qu'ils achètent !
Quand on aime les livres pour eux-mêmes, on les choisit soi-même, et on les acquiert peu à peu.
La plupart des écrivains font leurs livres chiants pour faire croire qu'ils sont longs.
Un livre a ceci de particulier qu'il peut être interprété comme on veut.
Mon rêve était de vieillir avec mes livres parmi mes roses.
On n'est heureux par les livres que si l'on aime à les caresser.
Les livres sont nos derniers amis.
Un bon livre n'est pas celui qui persuade tout le monde, autrement il n'y aurait point de bon livre ; c'est celui qui satisfait complétement une certaine classe de lecteurs à qui l'ouvrage s'adresse particulièrement, et qui du reste ne laisse douter personne ni de la bonne foi parfaite de l'auteur, ni de l'infatigable travail qu'il s'est imposé pour se rendre maître de son sujet, et lui trouver même, s'il était possible, quelques faces nouvelles.
Un livre est comme un miroir ; si un singe s'y mire, d'évidence il n'y verra point un apôtre. Nous n'avons nulle parole pour parler de sagesse à l'abruti. Il est déjà sage celui qui comprend le sage.
Un livre qu'on soutient est un livre qui tombe.
Le monde est un beau livre, mais il sert peu à qui ne le sait lire.
Il y a des livres qui ferment un monde : ils sont un point final ; on les laisse ou on s'en va.
On pardonne la médiocrité aux livres utiles. Inutiles, ils nous doivent d'être admirables.
Les livres présument que la pensée siège dans le cerveau, la vie prouve que l'homme pense avec ses autres viscères.
Il est bon, il est même indispensable, dans l'éducation des enfants de ne pas négliger les écrits des anciens, et de faire un choix de bons livres.
Le monde est un livre dont les caractères sont illisibles pour bien des gens.
Un bon livre est un ami qui ne trompe jamais?