Les citations d'auteurs et de poètes célèbres :
Le public est tellement rassasié de livres aujourd'hui, qu'à moins d'imaginer un titre bizarre et qui pique la curiosité, il est bien difficile de se faire lire.
Lire de bons livres, c'est converser avec la raison.
Best-seller : Livre qui se lit d'autant plus qu'il a été moins écrit.
Il y a tant de livres qu'on ne peut pas même lire ceux qui sont excellents, alors pourquoi perdre encore son temps à feuilleter ceux qui sont gâtés par le faux esprit ?
Il est des livres qu'on ne recherche et qu'on ne lit que lorsqu'ils ont été défendus ; comme si la malignité qu'on y suppose était le point de perfection, et que la flétrissure qu'ils ont reçue en fut le sceau.
Il y a des personnes qui aiment les livres comme des meubles, plus pour parer et embellir leur maison que pour orner et enrichir leur esprit.
Il existe une règle selon laquelle, avant d'acheter un nouveau livre, on doit lire un vieux classique. Mais en tant qu'auteur je ne recommande pas d'observer cette règle trop rigoureusement.
Un livre sur l'amour est un livre d'aveux. C'est une confession psychologique et un rapport médical. Et ceci me semble d'autant plus véridique que l'on n'écrit jamais sur l'amour en état de santé parfaite. Il faut pour cela être malade de corps ou de sentiment, éprouver des troubles physiques ou psychologiques. Un homme parfaitement sain, jeune, fort et joyeux, fait l'amour et n'écrit pas sur l'amour.
Rien n'est plus délicieux qu'être étendu sous un arbre, en été, avec un bon livre, si ce n'est d'être étendu en été, sous un arbre, sans livre.
Les livres sont rares que j'ai pu achever de lire.
Je nomme livre ce qui brûle les lèvres.
Les livres m'ont sauvé du désespoir, de la bêtise, de la lâcheté, de l'ennui. Les grands textes nous hissent au-dessus de nous-mêmes, nous élargissent aux dimensions d'une république de l'esprit. Entrer en eux, c'est comme aborder la haute mer ou décortiquer un mécanisme d'horlogerie extrêmement sophistiqué.
Le pire service qu'on puisse rendre à un livre outrageant, c'est de l'autoriser.
Je n'ai jamais aimé les livres. Chaque fois qu'on les ouvre, on s'attend à quelque révélation surprenante, mais chaque fois qu'on les ferme, on se sent plus découragé. D'ailleurs, il faudrait tout lire, et la vie n'y suffirait pas. Mais les livres ne contiennent pas la vie ; ils n'en contiennent que la cendre ; c'est là, je suppose, ce qu'on nomme l'expérience humaine.
Ce sont ceux qui ont le moins de livres qui en lisent le plus.
Le livre le plus savant n'est pas celui qui renferme le plus d'érudition, mais celui qui la communique le mieux.
Il arrive une époque où, ayant beaucoup lu, il reste encore à lire le livre de la nature, toujours riche, fécond, et ouvert à tous ceux qui veulent y puiser.
Un auteur éprouve en général plus de plaisir en composant un livre qu'il n'en peut procurer à ses lecteurs.
On préfère un livre riche en idées à un autre où il n'y a qu'un arrangement harmonieux de mots ; ces deux choses réunies constituent la perfection.
Il est très difficile à l'auteur d'un livre de se cacher dedans qu'on ne puisse l'apercevoir.
Un livre nouveau est pour moi un trésor, mais il faut qu'il soit véritablement nouveau : or, comme j'ai lu considérablement, plus peut-être qu'aucun homme de mon âge, il ne me faut pas longtemps pour voir si un ouvrage est un non-sens, une variante ou un plagiat volontaire, et, dans ce cas, je rejette le livre avec dégoût.
Il y a si loin du livre imprimé au livre lu, si loin du livre lu au livre compris, assimilé, retenu !
Si ton livre est une plaie, il y aura toujours sur lui un cercle immobile de mouches.
Une bibliothèque est le corollaire de nos idées et de nos sentiments.
Je préfère que l'on vende cent exemplaires d'un livre dont je ne rougis pas, que six millions d'exemplaires d'un navet. C'est de l'égoïsme bien compris, parce que les cent exemplaires auront autrement de pouvoir que les six millions.
Les mêmes livres, relus à différents âges, ne paraissent plus les mêmes.
Un livre est un miroir, si un singe s'y regarde, ce n'est évidemment pas le visage d'un apôtre qui apparaît.
Un livre peut réussir par ses défauts ; il ne survit que par ses qualités. Il plaît aux contemporains s'il les reflète ; il ne plait à la postérité que s'il reflète l'homme de tous les temps.
Lire un livre, c'est broder sur le thème proposé par l'auteur des variations que l'on tire de soi, et qui seules font l'intérêt de la lecture. Les livres dont il faut s'assimiler les données sans y rien ajouter de soi, on les consulte, on ne les lit pas.
On se fait le parrain et l'avocat de la pièce dont on a par hasard vu la première représentation, du livre dont on a entrevu le manuscrit.
Il y a une règle sûre pour juger les livres comme les hommes, même sans les connaître : il suffit de savoir par qui ils sont aimés, et par qui ils sont haïs. Cette règle ne trompe jamais.
À quoi sert l'étude des livres à celui qui est naturellement dépourvu d'intelligence ?
Le journal observe, tâtonne , analyse, contemple ; l'article veut faire réfléchir ; le livre doit démontrer.
Les livres sont comme des amis véritables qu'on retrouve toujours dans les bonnes ocassions.
Il faut étudier les hommes ou les livres. Je vous conseille les livres, les hommes sont trop mal écrits.
L'idéal serait de s'insérer parmi les hommes comme un livre entre deux autres.
Les livres sont à l'âme ce que les aliments sont au corps.
Un livre est une fenêtre par laquelle on s'évade.
Des livres ne prends, pour ton bien, que ce qu'il faut, mais fais-le bien.
Sans bibliothèques la vie serait trop fade et trop insipide. La société la plus spirituelle n'est pas celle que les tailleurs, mais celle que les relieurs habillent.