On apprend à bien écrire qu'en lisant les meilleurs auteurs,disait Charles-Louis de Secondat, dit Montesquieu. Une philosophe, romancière et essayiste française, Simone de Beauvoir, a écrit :
Je ne pourrais pas vivre sans écrire. Enfant, adolescente, les livres m'ont sauvée du désespoir ; cela m'a persuadée que la culture est la plus haute des valeurs.
On verrait beaucoup moins de mauvais écrits, si les hommes n'étaient pas tant tourmentés du désir de l'immortalité.
Ce qui est écrit sans peine est lu sans plaisir.
Écrire n'est pas décrire, peindre n'est pas dépeindre.
Écrire, c'est l'art des choix, comme on dit à Privas.
Cela m'est égal que d'autres aient écrit avant moi ce que je suis en train d'écrire, car c'est à la vie et non dans les livres que je prends mon bien.
Si j'écris quelque chose qui me paraît ne ressembler à rien, cela ressemble peut-être à moi-même.
Certains semblent n'écrire que pour objectiver irrémédiablement leur sottise et la platitude de leur pensée.
Jamais l'art d'écrire n'a été si facile pour la médiocrité ; jamais le vrai talent ne fut plus rare.
Écrire ses mémoires, c'est compter ses morts.
Travaille, travaille, écris, écris tant que tu pourras, tant que ta muse t'emportera. C'est là le meilleur coursier, le meilleur carrosse pour se voiturer dans la vie. La lassitude de l'existence ne nous pèse pas aux épaules quand nous composons.
Pour réussir dans quelque art que ce puisse être, il faut de la réflexion et de l'étude, et l'art d'écrire en demande beaucoup. Les qualités indispensables d'un bon style sont : la clarté, le naturel, la pureté, l'harmonie et l'élégance.
On aime à écrire sur les femmes, cela donne un petit air de connaissance intime dont tout le monde est dupe, moins les femmes.
Les vieillards qui n'ont jamais su l'orthographe sont enchantés d'être assez vieux pour pouvoir dire qu'ils l'ont oubliée.
Il en est de la manie d'écrire comme de l'amour, on peut résister pendant dix ans aux tentations qu'on éprouve, mais dès qu'une étincelle a pu s'échapper, on brûle jusqu'à la fin.
Il faut écrire comme on parle.
Écrivez d'après les émotions habituelles de votre esprit, et votre style participera de cette verve, de cette effusion de soi-même, qui marquent l'écrivain original.
La perfection, dans l'art d'écrire, est d'allier les caractères de son talent avec les couleurs de son sujet.
Il m'arrive de désavouer le lendemain ce que j'ai écrit le soir précédent ; je ne pense pas à la lumière de la lampe comme au soleil, la nuit renouvelle mon être ; les espérances remontent à flot, les couleurs de mon imagination s'éclaircissent ; il s'opère une réconciliation de mon cœur avec la vie, mais cette douceur ne dure pas ; la crise arrive toujours.
Ô vous qui voulez écrire, gardez-vous des rhéteurs ! Ces messieurs vous montreraient toutes les figures excepté celle de la nature.
Pour jeter quelques idées sur le papier, il suffit du plaisir d'écrire, mais pour les publier, il faut de plus l'espoir d'être utile.
De toutes les jouissances que peut éprouver un auteur, aucune ne peut l'emporter sur le plaisir d'écrire.
Je soutiens qu'il faut quelquefois faire des fautes de grammaire pour être plus lumineux. C'est en cela, et non dans toutes les pédanteries du purisme, que consiste le véritable art d'écrire.
On ne parle et l'on n'écrit que pour se faire entendre, et pourvu qu'on soit intelligible, on va à son but, et quand on est clair on y va encore mieux : parlez donc clairement pour quiconque entend le français.
Il y a des moments, trop fréquent, hélas ! où j'aime mieux rêver sur ce que j'ai à écrire ou sur ce que j'écrirais, que d'écrire.
On apprend à bien écrire qu'en lisant les meilleurs auteurs.
On écrit très mal ce que l'on écrit à contrecœur.
On s'accoutume à bien parler en lisant souvent ceux qui ont bien écrit.
Le talent d'écrire peut devenir une puissance dans un État libre.
Je ne pourrais pas vivre sans écrire. Enfant, adolescente, les livres m'ont sauvée du désespoir ; cela m'a persuadée que la culture est la plus haute des valeurs.
Une femme qui écrit à celui qu'elle aime glisse sur tous les points pour en faire des traits-d'union.
Si tu aimes écrire, et si cela te fait plaisir, écris sur des sujets de ton goût et de ton choix, à ton heure, sans précipitation aucune ni obligation. Écrire, ce n'est pas publier. Compose pour ta satisfaction personnelle, ne mets au jour que ce qui a des chances d'être utile ou d'être bien accueilli.
Il est aussi plat de s'attribuer les ouvrages des autres que d'en écrire de mauvais.
On ne doit jamais rien écrire qu'en le signant, et on doit se garder surtout du pseudonyme. Quand on ne peut pas mettre son nom au bas d'un écrit, c'est le signe infaillible qu'on ne devait pas l'écrire, et qu'on ne doit pas le publier.
Qui veut penser, qui veut écrire, ne doit consulter que la conviction d'une raison méditative.
Ne pas écrire correctement, c'est dévoiler le peu d'éducation qu'on a reçu.
Si ma manière d'écrire vous plaît, sachez que la vôtre me charme.
Il y a les auteurs qui écrivent avec de la lumière, d'autres avec du sang, avec de la lave, avec du feu, avec de la terre, avec de la boue, avec de la poudre de diamant et enfin ceux qui écrivent avec de l'encre, les malheureux, avec de l'encre tout simplement.
Pour écrire, il faut vivre dans la connaissance des mots et l'amitié des phrases.
Apprendre à bien écrire, c'est aussi apprendre à juger les bons écrivains.
À force de vouloir écrire, on finit par ne plus savoir écrire.
Écrire est une noble ambition, mais pour écrire il faut avoir du talent.
Écrire, c'est le plaisir de vivre avec une pensée, de la mûrir, de la vêtir, de la faire forte et belle.
La règle, pour bien écrire et soigner son style, c'est qu'il faut laisser refroidir son premier jet, jusqu'à ce que le texte vous en redevienne étranger. On reprend ensuite ses phrases ; on rature, on biffe, on allège, on résume, essaye de concentrer sa pensée dans le moins de mots possible. La page est-elle noire, recopiez-la, c'est essentiel. Une fois recopiée, elle vous paraîtra tout autre.
L'art d'écrire est fondé sur la mémoire.
Écrivez, quand vous êtes triste, mélancolique ou heureux, quand vous éprouvez le besoin de soulager votre cœur ou votre esprit, quand vous ressentez le besoin de partager vos émotions avec autrui, de demander, de questionner, de communiquer aux autres vos états d'âme : écrivez ce que vous ressentez.
Il n'est personne qui ne soit capable d'écrire un peu moins mal en se corrigeant.
Les écrivains qui écrivent bien et ne se vendent pas méprisent ceux qui se vendent bien et écrivent mal.
Il faut écrire comme on parle, à condition que l'on parle bien.
Bien écrire, c'est tout à la fois bien penser, bien sentir et bien rendre.
Ecrire est une noble ambition, mais pour bien écrire, il faut avoir du talent.
Écrire ne coûte rien mais nous procure d'infinis plaisirs.
Écrire une préface, c'est sonner à la porte de quelqu'un pour lui tirer la langue.
L'un écrit parce qu'il voit ; l'autre parce qu'il entend.
On doit chaque fois écrire comme si l'on écrivait pour la première et la dernière fois.
Si je devais écrire une biographie un jour, j'écrirais celle de Pierre Dac.
Pour bien écrire, rien n'est tel que d'avoir vraiment quelque chose à dire.
Rien ne fait mieux écrire que d'écrire sur ce qu'on aime.
Qui n'est pas enchanté de ce qu'il écrit, et ne le trouve bien supérieur à ce qu'écrivent les autres ?
Lire et écrire sont deux points de résistance à l'absolutisme du monde.
Écrire, c'est une façon de parler sans être interrompu.
Lorsque écrire nous empêche de dormir, songeons que dormir nous empêcherait d'écrire !
Écrire est l'acte le moins ascétique qui soit.
Écrire, c'est agir ; écrire l'erreur avec opiniâtreté, c'est commettre un crime honteux.
Écrire, si on est un grand artiste, on y passe sa vie, on se jette dedans.
Écrire, c'est une maladie, c'est une maladie qui donne des illusions.
Écrire est long pour l'auteur, mais lire est très court pour le lecteur.
Il y a des choses qu'il faut avoir le courage de ne pas écrire.
Écrire, c'est presque toujours mentir.
Si vous écrivez, suivant une méthode surréaliste, de tristes imbécillités, ce sont de tristes imbécillités.
Bien écrire, c'est comme marcher droit.
Ecrire, publier, c'est comme aimer ; on plonge les yeux fermés.
Écrire l'inconsolable engendre une paix, comme une lampe qui tourne et propose ses ombres chinoises à l'enfant au bord de s'endormir. Quand je pense aux gens que j'aime et même à ceux que je n'aime pas, quand j'y pense vraiment, les bras m'en tombent. La vie s'approche de nous. Elle guette le moment favorable pour frapper puis, à chacun, elle lance : chante, maintenant. Vas-y, chante. Écris.
On ne peut pas écrire quand on a la crainte perpétuelle de pécher en écrivant.
Écrire est le véritable plaisir, être lu n'est qu'un plaisir superficiel.
Un beau silence ne s'écrivit jamais?