N'use jamais, envers personne, de violence et de mauvais traitements.
Théognis de Mégare - Œuvre : Les sentences et maximes - VIe s. av. J.-C.
N'use jamais, envers personne, de violence et de mauvais traitements.
La fraude et la violence règnent aujourd'hui sur la terre, et les chicaneurs pullulent.
La violence est la défense de l'homme faible quand il est atteint.
Tôt ou tard la violence et l'orgueil subissent le châtiment de leur cupidité !
De la violence on a glissé trop vite vers la brutalité. Celle-ci est si fréquente qu'elle est devenue la règle. C'est au berceau qu'on apprend à être tueur, pas à l'âge adulte.
Il est plus facile de conduire les masses par la douceur que par la violence, car la force est toujours au grand nombre.
La colère, c'est la violence des faibles.
Qui a le droit a la force, et qui a la force dédaigne la violence.
De la haine d'autrui dérivent l'envie, le méchant vouloir, père de la violence et de la ruse.
Qui use de la violence subira à son tour la violence.
Les personnes faibles sont incapables d'un amour profond. Elles n'oseraient s'exposer ou se livrer à tous les bouleversements que cause cette passion. Pour l'éprouver dans toute sa violence, il faut avoir une grande force d'âme.
Je me suis rarement battu, parce que dans ma violence, j'aurais écrasé mon adversaire.
La faiblesse est sujette à la violence, elle n'a pas le courage d'agir sans s'exaspérer.
Dans le vaste domaine de la nature vivante il règne une violence manifeste, une espèce de rage prescrite qui arme tous les êtres in mutua funera. L'homme tue pour se nourrir ; il tue pour se vêtir ; il tue pour se parer ; il tue pour attaquer ; il tue pour s'instruire ; il tue pour s'amuser ; il tue pour tuer.
Il y a des douleurs physiques dont la violence, parvenue à un degré intolérable, tient l'action de la sensibilité quelque temps interrompue. On ne sent plus, on ne souffre plus, on n'est pas mal.
On dérobe furtivement une bagatelle ; on vole souvent avec violence le bien d'autrui.
Il y a dans toute vie des moments de tempête, des raz de marée imprévisibles dont la violence nous étonne et nous déstabilise. Il y a des temps qui ne sont pas cléments, avec des bourrasques de doutes ou des rafales d'effrois qui vont meurtrir et déchirer des cieux de sérénité ou des périodes d'accalmie que l'on estimait avoir bien méritées.
La violence ne rend point un empire durable ; la modération l'affermit et le conserve.
Ni la flamme dévorante, ni les vents furieux, ni les traits lancés par une main vigoureuse, n'égalent en violence une épouse dédaignée, qu'agissent également l'amour et la haine.
L'amour porte deux arcs : celui des grâces qui fait le bonheur de la vie et celui de la violence qui y répand le trouble.
La douceur fait plus que la violence, et on réussit souvent mieux avec la queue du renard qu'avec la griffe du lion.
Il y a des violences que l'on ne peut jamais pardonner.
N'essaie jamais de redresser une branche tordue, personne ne fait violence à la nature.
Plutôt que de souffrir la violence, mieux vaut se donner la mort.
De la force à la violence, il n'y a que l'épaisseur d'une haie.
On perd son droit et sa force en employant la violence.
Les fruits de la violence sont le poison de l'hymen.
Les femmes aiment bien mieux paraître céder à notre force qu'à leur faiblesse : leur gloire expirante trouve son excuse dans une douce violence qui semble leur arracher ce qu'elles nous donnent.
La force est le pouvoir de la justice ; la violence est celui de l'injustice.
Oppose la douceur à la violence, la politesse à la grossièreté, et le raisonnement à l'injure.
La violence peut garantir du supplice, mais elle n'absout pas du crime.
L'ahiṃsā (la non-violence) n'est pas compatible avec la crainte.
Je crois que le règne de la violence durera longtemps encore, que longtemps les peuples s'entre-déchireront pour des raisons frivoles, que longtemps les citoyens d'une même nation s'arracheront furieusement les uns aux autres les biens nécessaires à la vie, au lieu d'en faire un partage équitable.
Une violence relationnelle commence quand je n'accepte pas chez l'autre des sentiments, des désirs et des comportements qui ne ressemblent ou ne correspondent pas aux miens ou à ce que j'attends de lui.
Il y a tant d'injustice, de supercherie et de violence dans ce monde, qu'il faut, quand on n'a pas de talents pour les combattre et s'y opposer, plier les épaules et se taire.
Toute personne qui sait aimer avec force est sujette à haïr avec violence.
On ne s'endort pas sur un oreiller de fraudes et de violences.
La violence est la conséquence de l'héritage social et culturel au sein duquel vit l'homme.
Quand il y a le silence des mots, se réveille trop souvent la violence des maux.
Moins les hommes raisonnent, plus ils agissent avec violence.
Vie violence, ça va de pair ; amour et souffrance, jouent au bras de fer.
Vie violence, ça va de pair ; les deux se balancent, paradis enfer.
Accueille l'esprit de justice, et repousse la violence.
Prête l'oreille à la voix de la justice, et oublie pour toujours les conseils de la violence.
Si la non-violence est la loi de l'humanité, l'avenir appartient aux femmes.
La colère qui nous porte à rejeter avec violence ce qui nous choque, naît ordinairement de l'orgueil, et l'orgueil croît à proportion qu'on s'estime plus grand par son mérite ou par ses qualités extérieures. L'homme sensé qui a l'âme aussi élevée que son rang, croirait s'abaisser et s'avilir, s'il s'abandonnait aux transports honteux de la colère.
L'injustice appelle l'injustice ; la violence engendre la violence.
Quand l'homme effraie une femme par sa violence, elle se rend supérieure en restant calme.
Qui fait violence par nécessité a lui-même éprouvé auparavant la violence de la nécessité.
La violence, sous quelque forme qu'elle se manifeste, est un échec.
L'amour par sa violence est toujours fatal à lui-même.
Nature n'endure mutations soudaines sans grande violence.
La violence et la vérité ne peuvent rien l'une sur l'autre.
La douceur qui succède à la violence n'est souvent qu'une fatigue.