Dans le cœur humain, l'injustice produit l'injustice, la haine est payée par la haine, et la violence par la violence.
Quelques raisons qu'ait à donner un homme, il n'y en a aucune qui justifie un acte de violence envers une femme ou un enfant.
On peut se corriger de la violence et des emportements de sa nature ; ce dont on ne se corrige jamais, c'est de la faiblesse de caractère.
La violence est un feu qui alimente en même temps qu'il consume nos passions.
Chez une femme, la violence de la haine contre un homme tient presque toujours à ce qu'elle ne peut en avouer la cause.
Il n'y a point de violence ni d'usurpation qui ne s’autorise de quelques lois.
Mieux vaut se retirer dans la solitude que de se mêler à des gens épris de violence.
Une des sottises de notre temps consiste à nier la violence, à ne pas l'admettre officiellement comme quelque chose d'inhérent à l'homme. Les gouvernements d'autrefois avaient très bien saisi cela, et ils pratiquaient la violence d'État, se disant avec sagesse que la violence légale, soigneusement dosée, entourée de l'appareil de la loi, est moins coûteuse que la violence anarchique des particuliers, lorsque leurs instincts se libèrent.
La sensibilité et l'imagination s'émeuvent de la violence des accidents, la raison n'est touchée que de leur nombre.
La violence est le délire du pouvoir ; la colère est l'ivresse de la violence.
Les femmes aiment bien mieux paraître céder à notre force qu'à leur faiblesse : leur gloire expirante trouve son excuse dans une douce violence qui semble leur arracher ce qu'elles nous donnent.
La force est le pouvoir de la justice ; la violence est celui de l'injustice.
Oppose toujours la douceur à la violence, la politesse à la grossièreté, et le raisonnement à l'injure.
À coup sûr, c'est une femme qui a dû inventer ce joli mot : Douce violence.
Le mariage, on y rentre par la douceur, on en sort par la violence.
La violence peut garantir du supplice, mais elle n'absout pas du crime.
Nous sommes dans les nœuds de la violence et nous y étouffons. Que ce soit à l'intérieur des nations ou dans le monde, la méfiance, le ressentiment, la cupidité, la course à la puissance sont en train de fabriquer un univers sombre et désespéré où chaque homme se trouve obligé de vivre dans le présent, le mot seul d'« avenir » lui figurant toutes les angoisses, livré à des puissances abstraites, décharné et abruti par une vie précipitée, séparé des vérités naturelles, des loisirs sages et du simple bonheur.
Quelque grande que soit la violence des flots qui battent le rocher, ils n'en sauraient arracher l'arbuste dont les racines se cramponnent aux entrailles du granit : quelque terribles que soient les vagues de l'infortune, elles ne sauraient non plus vous entraîner dans leur cours, si les leçons de la sagesse ont jeté dans votre cœur leurs puissantes racines.
On peut gouverner une société tranquille et régulière avec les seuls dons de l'esprit ; mais lors que la violence a remplacé le droit, et que la marche méthodique de la civilisation a été rompue, un homme d'État ne regagne le chemin qu'il a perdu qu'en prenant de ces grandes et subites résolutions que le cœur seul inspire.
La violence produit un épi de malheur qui ne fournit qu'une moisson de larmes.
L'ahiṃsā (la non-violence) n'est pas compatible avec la crainte.
On n'use de violence qu'à l'égard des entêtés qui refusent d'entendre raison.
L'opinion est excédée des meurtres, des brigandages, de la violence et de la malhonnêteté qui sévissent de façon permanente. Elle supplie pathétiquement le pouvoir de la protéger ; celui-ci, en retour, ne lui adresse que des paroles édifiantes sur la compréhension et la pitié que l'on doit à ses bourreaux.
La violence ouverte est reconnaissable. Aussi. bien des violences se déguisent-elles en un calme trompeur.
Le plus décourageant dans les gouvernements démocratiques, c'est qu'ils sont composés de petites gens timorées, qui ne veulent pas avoir de sang sur la conscience. Ils déguisent cette pusillanimité sous de belles attitudes en expliquant qu'il ne faut pas répondre à la violence par la violence, parce que cela fait le jeu de la barbarie.
L'homme méchant livré par la violence de sa volonté et de ses désirs à des tourments intérieurs continus et dévorants, est réduit, quand la source de toutes les jouissances vient à tarir, à étancher la soif brûlante de ses désirs dans le spectacle des malheurs d'autrui.
Je crois que le règne de la violence durera longtemps encore, que longtemps les peuples s'entre-déchireront pour des raisons frivoles, que longtemps les citoyens d'une même nation s'arracheront furieusement les uns aux autres les biens nécessaires à la vie, au lieu d'en faire un partage équitable.
Une violence relationnelle commence quand je n'accepte pas chez l'autre des sentiments, des désirs et des comportements qui ne ressemblent ou ne correspondent pas aux miens ou à ce que j'attends de lui.
J'entends des gens me dire : « Je me suis fait une douce violence. » Moi, je n'en ai jamais connu de douce.
La passion de la courtisane amoureuse a parfois la violence désolée d'un suicide.
La violence a coutume d'engendrer la violence.
Toute personne qui sait aimer avec force est sujette à haïr avec violence.
Ordre : On recommande aux policiers de ne pas utiliser leur taser à bout portant. C'est la faiblesse de toutes les violences : Elles ne prennent jamais de recul.
À force d'augmenter, les violences gratuites vont donner mauvaise presse au désintéressement.
Le caprice, l'intrigue et la violence sont presque toujours d'infaillibles moyens de domination... voilà pourquoi le monde est si bien gouverné.
Dans beaucoup de couples, il existe une sorte de violence endémique, de terrorisme quand l'un tente d'imposer à l'autre son propre désir.
On ne s'endort pas sur un oreiller de fraudes et de violences.
La violence est la conséquence de l'héritage social et culturel au sein duquel vit l'homme.
Il y a deux sortes de maladies des hommes : les unes involontaires et innocentes, les maladies du corps ; les autres volontaires, la méchanceté et la violence, qui rendent le malade coupable.
N'use jamais, envers personne, de violence et de mauvais traitements.
La fraude et la violence règnent aujourd'hui sur la terre, et les chicaneurs pullulent.
La violence est la défense de l'homme faible quand il est atteint.
Quand il y a le silence des mots, se réveille trop souvent la violence des maux.
Tôt ou tard la violence et l'orgueil subissent le châtiment de leur cupidité !
Moins les hommes raisonnent, plus ils agissent avec violence.
Vie violence, ça va de pair ; les deux se balancent, paradis enfer.
Accueille l'esprit de justice, et repousse la violence.
La violence et l'amour sont frères ennemis.
Prête l'oreille à la voix de la justice, et oublie pour toujours les conseils de la violence.
De la violence on a glissé trop vite vers la brutalité. Celle-ci est si fréquente qu'elle est devenue la règle. C'est au berceau qu'on apprend à être tueur, pas à l'âge adulte.
Si la non-violence est la loi de l'humanité, l'avenir appartient aux femmes.
Il est plus facile de conduire les masses par la douceur que par la violence, car la force est toujours au grand nombre.
La colère, c'est la violence des faibles.
Qui a le droit a la force, et qui a la force dédaigne la violence.
La colère qui nous porte à rejeter avec violence ce qui nous choque, naît ordinairement de l'orgueil, et l'orgueil croît à proportion qu'on s'estime plus grand par son mérite ou par ses qualités extérieures. L'homme sensé qui a l'âme aussi élevée que son rang, croirait s'abaisser et s'avilir, s'il s'abandonnait aux transports honteux de la colère.
De la haine d'autrui dérivent l'envie, le méchant vouloir, père de la violence et de la ruse.
Qui use de la violence subira à son tour la violence.
Quand l'homme effraie une femme par sa violence, elle se rend supérieure en restant calme.
Les personnes faibles sont incapables d'un amour profond. Elles n'oseraient s'exposer ou se livrer à tous les bouleversements que cause cette passion. Pour l'éprouver dans toute sa violence, il faut avoir une grande force d'âme.
Je me suis rarement battu, parce que dans ma violence, j'aurais écrasé mon adversaire.
La faiblesse est sujette à la violence, elle n'a pas le courage d'agir sans s'exaspérer.
L'honneur me défend, de faire violence au cœur de mon enfant.
La violence, c'est la guerre.
Dans le vaste domaine de la nature vivante il règne une violence manifeste, une espèce de rage prescrite qui arme tous les êtres in mutua funera. L'homme tue pour se nourrir ; il tue pour se vêtir ; il tue pour se parer ; il tue pour attaquer ; il tue pour s'instruire ; il tue pour s'amuser ; il tue pour tuer.
Il y a des douleurs physiques dont la violence, parvenue à un degré intolérable, tient l'action de la sensibilité quelque temps interrompue. On ne sent plus, on ne souffre plus, on n'est pas mal.
La violence, sous quelque forme qu'elle se manifeste, est un échec.
Faute d'évidence qui les impose, les religions politiques font appel à la violence.
On dérobe furtivement une bagatelle ; on vole souvent avec violence le bien d'autrui.
La violence est juste où la douceur est vaine.
Il y a dans toute vie des moments de tempête, des raz de marée imprévisibles dont la violence nous étonne et nous déstabilise. Il y a des temps qui ne sont pas cléments, avec des bourrasques de doutes ou des rafales d'effrois qui vont meurtrir et déchirer des cieux de sérénité ou des périodes d'accalmie que l'on estimait avoir bien méritées.
La violence ne rend point un empire durable ; la modération l'affermit et le conserve.
Ni la flamme dévorante, ni les vents furieux, ni les traits lancés par une main vigoureuse, n'égalent en violence une épouse dédaignée, qu'agissent également l'amour et la haine.
L'amour porte deux arcs : celui des grâces qui fait le bonheur de la vie et celui de la violence qui y répand le trouble.
L'amour par sa violence est toujours fatal à lui-même.
Nature n'endure mutations soudaines sans grande violence.
La violence et la vérité ne peuvent rien l'une sur l'autre.
La douceur fait plus que la violence, et on réussit souvent mieux avec la queue du renard qu'avec la griffe du lion.
Il y a des violences que l'on ne peut jamais pardonner.
La douceur qui succède à la violence n'est souvent qu'une fatigue.
N'essaie jamais de redresser une branche tordue, personne ne fait violence à la nature.
Plutôt que de souffrir la violence, mieux vaut se donner la mort.
De la force à la violence, il n'y a que l'épaisseur d'une haie.
On perd son droit et sa force en employant la violence.
La violence est la fille de l'injustice?