Dans les grandes affaires, il est difficile de plaire à tout le monde.
Ne prenons pas les affaires trop à cœur, cela nuit fort à la longueur de la vie.
Les affaires vont très mal. Même les gens qui ne payaient pas n'achètent plus.
La mauvaise foi, c'est l'âme du négoce ! Seulement, il y a des euphémismes légitimes et nécessaires pour la désigner. Il ne s'agit pas ici de cette mauvaise foi candide et sotte qui vous pousse à nier une dette et vous coupe le crédit ; il s'agit de la ruse, de l'astuce, en un mot, du dol, de ce dol que la loi elle-même reconnaît et que les légistes appellent dol autorisé, dol licite. En affaires, les gens trop scrupuleux sont voués à une prompte déconfiture, à la faillite, ni plus ni moins.
Les hommes sont entraînés, emportés par le tourbillon du monde, des plaisirs et des affaires.
Qui ne sait faire ses affaires sait encore moins faire celles d'autrui.
Dans la plupart des affaires, il vaut toujours mieux suivre le chemin battu.
Le silence est l'âme des affaires.
Mes propres affaires m'ennuient à mourir, je préfère me mêler de celles des autres.
De nos jours, nul n'est assez petit pour se désintéresser des grandes affaires.
Dans les affaires publiques, les petits sentiments servent mal les grandes idées.
Bien des gens s'occupent des affaires de l'État, qui feraient mieux de s'occuper de l'état de leurs affaires.
Il est dans la nature de l'homme de s'occuper outre mesure des affaires des autres.
Que j'aime les gens qui s'occupent de leurs propres affaires et veulent bien, sans s'en mêler, permettre aux autres de s'occuper des leurs !
Le véritable homme d'affaires est supérieur aux petites vanités qui souvent coûtent beaucoup et ne rapportent jamais rien. Il met son faste à n'en point avoir ; il laisse aux autres l'étalage et la parade, et se réserve le solide.
On trouve plus facile d'arranger les affaires des autres que les siennes.
Après avoir voulu arranger mes affaires de conscience, elle veut arranger mes affaires de cœur.
Un homme d'affaires qui défend l'innocence opprimée s'arrange toujours pour y trouver quelque profit.
Quand le cœur a été trop prompt, il appelle souvent l'esprit pour arranger ses affaires.
Ne vous mêlez jamais des affaires des autres, à moins que la charité ou votre devoir ne vous y oblige. Il est rare qu'on n'en ait du désagrément. Le précepte de ne se mêler que de ses affaires est presque toujours aussi mal suivi qu'il est sage et nécessaire à la tranquillité de la vie. On se repent souvent d'y avoir manqué.
L'idéal est de se mêler de ses affaires, sans trop se mêler dedans.
Repas d'affaires : Tradition tellement ancrée dans nos mœurs qu'elle est capable de survivre aux affaires.
Dans certaines mains, les bonnes œuvres deviennent de bonnes affaires.
Il en est qui parlent de Dieu en hommes d'affaires, et des affaires avec une sorte de religieuse onction.
Les faiseurs de phrases sont souvent des faiseurs d'affaires.
Ce n'est qu'avec du secret qu'on fait de grandes choses dans le monde des affaires.
La réussite de toutes les affaires du monde dépend des lois du destin, réglées par les actions des mortels dans leurs existences précédentes, et de la conduite de l'homme.
Ceux qui ont assez de connaissances et de tact pour, de prime abord, voir les affaires comme elles doivent être envisagées, sont propres à gouverner.
On ne prend intérêt aux affaires des autres qu'autant qu'elles offrent un côté plaisant ou d'argent.
Les affaires les plus épineuses laissent toujours une porte entre-baillée pour en sortir : le point est de savoir la trouver.
On commence par se pousser dans les affaires, et plus tard ce sont les affaires qui nous poussent.
L'homme d'affaires veut toujours avoir l'air d'être occupé ; quand il ne les fait pas, il court les affaires : voilà pourquoi on le voit toujours galoper en flairant comme lévrier en quête.
On croit avoir tout découvert mais, en fait, personne ne sait d'où viennent les idées reçues ni où sont expédiées les affaires courantes.
Les affaires de cœur gagnent à n'être pas réglées par un coup de tête.
Les affaires de famille, c'est toujours de sales histoires.
L'homme vivrait heureux s'il s'occupait aussi peu des affaires d'autrui que des siennes !
Hommes d'affaires et meneurs de foule, travaillent à en perdre la boule.
Il faut s'occuper de ses affaires et ne jamais se mêler de celles des autres, à moins qu'on n'en soit prié, ou que ce ne soit pour rendre service.
On entend dire assez souvent : Quel est l'art de cet homme, pour être partout ? Rien n'est plus simple. L'art d'y être, c'est d'y aller. Pour être à l'aise quelque part, il n'y a qu'un moyen : c'est d'y paraître souvent. Voilà pourquoi les hommes timides qui ne cessent de tâtonner, et qui craignent surtout d'être indiscrets, sont peu propres aux affaires. Un homme de cette trempe, s'il peut craindre de n'avoir pas réussi auprès d'un autre, trouve une raison pour ne pas le revoir. C'est tout le contraire qu'il faudrait faire ; car le premier article des affaires, c'est que, dès que nous déplaisons à quelqu'un, il faut tâcher de l'accoutumer à nous.
Qui a des affaires claires n'a des avocats que faire.
L'affaire de demain se prépare aujourd'hui?