Une activité inoccupée souffre plus qu'une paresse qui s'emploie,disait Anne Barratin. Un romancier, écrivain, journaliste et critique littéraire français, Victor Cherbuliez, a écrit :
Les talents supérieurs sont poussés comme par une force fatale à se révéler au monde ; l'activité est leur loi, ils ne sauraient rester enfouis.
Quand pour longtemps de l'ouvrage est assuré pour tous, comme une ruche, l'atelier fonctionne en pleine activité.
Notre activité se mesure à l'importance que nous attachons aux choses.
On me demande à grands cris partout ; j'ai plus que je ne puis faire, mais je ne refuse rien. J'ai besoin de mouvement, d'activité, de travail : je suis heureuse de n'avoir plus le temps de penser à moi. Tous ces travaux comblent un peu le vide de mon isolement.
L'agitation tournoie, l'activité marche au but.
L'activité s'use et meurt dans l'oisiveté.
Le repos n'est pas plus l'oisiveté que l'activité n'est l'agitation.
Le bonheur, pour l'homme, consiste dans l'exercice de son activité, avec cette réserve que le bonheur est d'autant plus grand et plus exquis que les plus hautes facultés sont mises en jeu et s'exercent en faisant concourir toutes les facultés qui leur sont inférieures à atteindre le but vers lequel elles se tournent. De cette façon, nous évitons de rompre l'équilibre de la machine humaine, et le bonheur nous apparaît comme une harmonie dans la plus grande activité possible.
La rivalité est le moteur de l'activité humaine, mais c'est le tombeau de l'amitié.
La vie humaine ne vaut rien si elle n'est pas le signe d'une activité quelconque, si elle n'a pas cette excuse.
L'illusion de l'activité vaut mieux que l'immobile et négatif supplice d'être. D'être quoi ? D'être rien, de ne pas être.
La lutte est une activité un peu factice qui plaît, par son mouvement, à ceux qui n'ont pas le courage d'un sérieux travail.
Une activité sans limites, de quelque nature qu'elle soit, finit toujours par la banqueroute.
Une grande activité appliquée à un but sérieux finit toujours par nous réconcilier avec la vie.
L'activité est mère, on sent remuer en elle toute une postérité.
La paresse étouffe plus de talents que l'activité n'en développe.
Les chevaux qui piaffent le plus sont en général ceux qui avancent le moins ; il en est de même des hommes, et l'on ne doit pas confondre cette perpétuelle agitation, qui s'épuise dans de vains efforts, avec l'activité qui va droit à son but.
Quand une femme se sent comprise, estimée, reconnue, aimée, elle peut être inépuisable en activité et en douceur.
Le premier intérêt d'un pays ne consiste pas dans le bon marché des objets manufacturés, mais dans l'alimentation du travail. Créer le plus d'activité possible, employer tous les bras oisifs, tel doit être le premier soin d'un gouvernement.
Dans le monde moderne et dans toutes les activités, on ne compte plus le nombre de mégalomanes qui se posent, sans aucune aide, la couronne de laurier du meilleur sur la tête.
Les oiseaux font leur nid petit à petit, mais avec activité, ordre et méthode. Faisons comme eux, ne soyons pas impatients, et nous mènerons à bien nos plus difficiles entreprises.
Une activité inoccupée souffre plus qu'une paresse qui s'emploie.
Activité d'esprit, c'est la chose essentielle, soit dans la vie prévue et voulue, soit dans les circonstances non calculées.
La libre concurrence stimule l'activité économique.
L'activité est le plus puissant auxiliaire du génie.
Les talents supérieurs sont poussés comme par une force fatale à se révéler au monde ; l'activité est leur loi, ils ne sauraient rester enfouis.
La réflexion est un grand bien pourvu qu'elle n'empêche pas d'agir, et l'activité est une belle chose pourvu qu'elle n'empêche pas de penser.
Un homme actif qui sait ce qu'il vaut en devient plus actif encore.
La désillusion paisible ôte toute force, et coupe, pour ainsi dire, le nerf de toute activité.
L'activité laborieuse et la puissante main du travail terrassent le besoin.
L'homme laborieux supporte péniblement chaque instant qui entrave son activité.
La prévoyance, poussée à l'absurde, c'est la mort de l'activité.
L'homme aime l'activité, mais une activité commode et honorée, qui ajoute l'intérêt au repos, et lui donne sans fatigue la satisfaction de tenir et de remuer les fils de ce monde. C'est l'activité paresseuse du commandement qui le séduit, mais dès qu'il y a fatigue réelle d'esprit ou de corps, il cherche à la rejeter sur les autres autant qu'il le peut. Le travail est pour lui une peine.
L'homme n'aime pas le travail. Il aime seulement une activité qui flatte l'orgueil et trompe l'ennui.
L'ambition ne compte point par année, elle n'a pas d'époque où l'on puisse dire qu'elle soit jeune ou vieille ; elle a autant d'activité en cheveux gris, retenue sur un fauteuil par la goutte et les catarrhes, qu'à cheval.
L'activité, soutenue de la persévérance, vient, à l'aide du bon sens et de la réflexion, à bout de faire des merveilles.
Activité, entregent et audace, avec cela l'on parvient.
Toute réussite implique un minimum d'activité organisée.
L'activité d'une passion profonde est pour l'homme l'ardeur du bien, le feu du génie.
L'activité qui donne au travail sa vigueur, donne sa saveur au loisir.
L'activité est plus que le mérite ; ce qui ne se meut pas, ou plus, est tenu pour mort.