Les hommes deviennent vieux, mais ils ne deviennent jamais bons.
Les grands cœurs comprennent seuls le mérite qu'on trouve à être bon.
Ce qui est bon se passe de tous les déguisements.
Ayez bonne opinion d'un homme, cet homme deviendra bon ; pensez-en du mal, il deviendra mauvais.
Bien souvent il faut côtoyer plus d'un an un homme pour savoir s'il est véritablement bon ; mais le plus souvent encore il suffit de cinq minutes pour juger qu'il est foncièrement mauvais.
Il est dangereux d'être trop bon : Trop bon, trop con, dit le proverbe.
Quand le bon domine, il faut être satisfait.
Aimez les autres, mais regardez-vous comme votre plus cher ami ; et pour n'avoir point de malheur à craindre, ne soyez bon qu'avec les bons.
Les bons vers sont comme les bons vins, ils gagnent à vieillir.
Le commun des hommes n'est bon ou méchant que par intermittence.
Les bons mots sont quelquefois de mauvaises actions.
La bienveillance consiste à voir chez le prochain le bon côté, de préférence au mauvais, et à le faire valoir.
Le bon ton apprend aux gens qui ne sentent rien ce que dirait ou ce que ferait, en telle ou telle circonstance, une personne qui sentirait quelque chose.
Si le nombre des bons, des excellents est petit, il y en a, cela suffit pour croire à la vertu.
N'aie pas une idée artificieuse de l'homme, mais juge-le naturellement, ni trop bon, ni trop mauvais.
Les moments qui paraissent bons doivent toujours être pris pour tels tant qu'ils durent.
Il suffit d'être bon pour faire un sacrifice ; il faut être magnanime pour le renouveler quand il a été inutile.
On n'est heureux et bon qu'après avoir beaucoup souffert.
Ne pouvant être grand homme j'accepte sans regret d'être bon homme.
Il n'y a qu'une seule manière d'être bon, mais une infinité d'être méchant.
La cruauté, aux yeux d'un homme bon, semble toujours n'être qu'une fiction tragique.
Quand on a le cœur bon, le reste se pardonne.
Rien n'est si bon que quelque abus ne s'ensuive.
Employons à nous rendre bons et heureux le temps que perdent les philosophes à chercher comment on doit l'être, et proposons-nous de grands exemples à imiter, plutôt que de vains systèmes à suivre.
L'exercice des vertus sociales porte au fond des cœurs l'amour de l'humanité : c'est en faisant du bien, qu'on devient bon ; je ne connais point de pratique plus sûre.
Être bon, c'est être libre ; être méchant, c'est être esclave.
Il n'y a de bon dans l'homme que ses jeunes sentiments et ses vieilles pensées.
La morale est de tous les âges : ce qui est bon pour les grands est bon pour les petits.
Être bon sans réciprocité, c'est être deux fois bon.
L'homme bon s'unit aux douleurs d'autrui aussi étroitement que l'égoïste à sa propre personne.
Un cœur trop bon, un pouls trop plein ont leurs dangers.
Ce n'est rien d'être bon, c'est tout de le rester.
Le bon ton ne s'enrhume jamais, il ne s'expose pas.
Il n'est pas bon de pleurer, mais il sera bon d'avoir pleuré.
L'amitié ne meurt jamais dans un bon cœur.
On est juste sans être bon, et l'on est bon sans être juste : Qu'est-ce donc que la justice ? Une rectitude de l'esprit.
Être bon n'est un mérite que quand on est né méchant.
L'homme est né bon, c'est la société qui le pervertit.
Plus on est bon, plus il est difficile de se défendre des petites vengeances.
II est des gens qui paraîtraient meilleurs s'ils étaient moins bons.
Quand on est trop bon, le loup vous mange?