Les petits n'ont que des droits, les grands n'ont que des devoirs,disait Élisabeth de Wied. Un philosophe et poète suisse, Henri-Frédéric Amiel, a écrit :
Le moyen d'être libre et dispos, c'est d'être à jour avec la vie, ou même en avance. Et pour cela, il faut d'abord être en règle avec ses devoirs, et au niveau avec sa tâche. Et cela n'est pas facile. Cela même n'est possible qu'avec un ordre rigoureux, une résolution prompte et une constante vigilance.
Une jeune personne qui n'a pas vingt ans et qui vit dans un milieu un peu sévère, pauvre en distractions, s'y ennuie fatalement si on ne l'occupe, si on ne lui impose quelques devoirs, et que les devoirs ennuyeux, les choses désagréables sont un élément essentiel et salutaire de notre existence, le sel qui empêche la vie de se gâter, le camphre qui préserve du rongement des mites les étoffes et les fourrures.
On accepte les grands devoirs, on ne les provoque pas.
Un Etat qui accorde des droits sans devoirs équivalents et correspectifs fait ou fera faillite forcément.
Le faible a des droits et le fort des devoirs.
Les petits n'ont que des droits, les grands n'ont que des devoirs.
L'instruction élargit les intérêts, l'éducation augmente les devoirs.
Il y a des devoirs qui naissent des situations irrégulières : comme il serait facile de s'en affranchir sans encourir le blâme du monde, il faut reconnaître qu'il y a un certain courage et un certain mérite à porter le fardeau et à subir les épreuves que ces devoirs imposent.
Combien de gens qui s'autorisent de devoirs apparents et imaginaires pour s'affranchir de devoirs réels et sérieux !
Ma fille, pour jouir de tes droits de femme et d'épouse, il faut d'abord que tu en remplisses les devoirs. Parfois on accomplit son devoir sans que le droit en jaillisse tout de suite, mais jamais le droit n'existe de soi ! De même l'arbre ne produit pas toujours du fruit, il y a des orages, des grêles qui en détruisent les fleurs, mais sans arbre point de fruit possible ! Si donc tu comptes goûter le doux fruit des droits d'épouse, de femme et de mère, plante d'abord l'arbre du devoir. Sois toujours fidèle à l'homme auquel tu as promis ton amour.
Dans le mariage, chacun des conjoints connaît admirablement les devoirs de l'autre.
Sachons sourire ; sourire à la vie, sourire à notre prochain, sourire à nos devoirs, sourire même à nos peines.
Il faut mettre son honneur dans ses devoirs et ses devoirs dans son emploi.
Lorsqu'on hésite entre deux devoirs, il semble que le plus pénible soit le plus impérieux.
L'égalité des droits implique toujours l'égalité des devoirs.
Nos devoirs sociaux, c'est la main des hommes qui les a inscrits dans le contrat qui les unit ; nos devoirs moraux, c'est le doigt de Dieu qui les a gravés dans nos consciences.
Les premiers devoirs attachent l'homme à l'homme, les familles aux familles, et les réunissent en nations. Quel que soit le fardeau, ou plus lourd ou plus léger, que nos devoirs font peser sur nous, nous ne saurions nous refuser à le porter, sans renoncer en même temps aux droits dont l'accomplissement de nos devoirs peut seul nous faire jouir dans l'ordre social.
Les devoirs, il en est que nous impose notre titre de citoyen, il en est que nous prescrit notre titre d'homme, d'époux et de père de famille.
Le sacrifice est à la circonférence de tous les devoirs.
En toutes circonstances et quoi qu'il puisse en résulter, remplis tes devoirs envers ta patrie, envers ta famille, envers toi-même. Je sais que pour un honnête homme il est souvent moins difficile de remplir ses devoirs que de les connaître. Mais ces devoirs te sont enseignés par les lois de ton pays, par les leçons de tes parents et par ta conscience. C'est par là que tu les connaitras.
Si tous les hommes étaient parfaits et transformés en anges du ciel, peut-être accompliraient-ils leurs devoirs d'eux-mêmes, peut-être serait-il inutile d'en rappeler l'existence, d'en imposer l'accomplissement, et par conséquent d'en punir la violation.
La connaissance de la vertu nous donne celles de tous nos devoirs.
Il faut se défier des gens qui parlent beaucoup de leurs droits et beaucoup moins de leurs devoirs.
Rien n'est indomptable comme les préjugés qu'on regarde comme des devoirs : ils sont sous la double garde de l'orgueil et de la conscience.
Il n'y a qu'une femme et des enfants qui puissent remplacer un père et une mère ; une vie bien dirigée doit être une succession de doux devoirs ; celui qui ne se doit à personne, qui ne doit rien qu'à lui-même, est perdu.
Quand il se présente simultanément plusieurs devoirs à remplir, on doit commencer par le plus important et le plus noble.
L'homme est né pour vivre en société, il a des devoirs à remplir dans le monde, devoirs de citoyen, de famille, de relations affectueuses. Il ne doit pas briser la chaîne de ces devoirs pour se retrancher dans la retraite avec un froid égoïsme ou une sauvage misanthropie.
La vie n'est rien pour l'homme qui estime ses devoirs au-dessus de tout ; mais après le bonheur de les avoir remplis, le seul bien auquel il soit encore sensible, est celui de penser, qu'il l'a fait avec fidélité ; et cela même est une obligation pour l'homme public.
L'homme véritablement vertueux remplit ses devoirs dans leur ordre, et fait céder les petits aux grands.
On ne peut s'aimer soi-même sans désirer d'être heureux ; on n'est vraiment heureux qu'en remplissant exactement ses devoirs et en fournissant à ses besoins. Le travail étant un devoir pour tous les hommes et leur unique ressource légitime pour subvenir à leurs besoins, leur bonheur dépend donc de le bien remplir.
Les devoirs nous rendent plus heureux que les passions.
Il est parfois curieux de voir combien quelques hommes sont habiles à se créer de certains devoirs, dont ils trouvent mauvais de s'éloigner.
Si vous voulez acquérir de la considération, cherchez moins à plaire à autrui qu'à remplir vos devoirs.
Il est étonnant combien nous sommes d'ordinaire enchevêtrés de mille et un empêchements et devoirs qui n'en sont pas, et qui nous empelotonnent néanmoins de leurs fils d'araignée et entravent le mouvement de nos ailes. C'est le désordre qui nous rend esclaves. Le désordre d'aujourd'hui escompte la liberté de demain. L'encombrement nuit à toute aisance, et l'encombrement naît de l'ajournement. Savoir être prêt, c'est savoir finir.
Les humbles devoirs sont les vrais, ils sont les purs, ils sont les aimables devant Dieu, parce qu'ils sont les seuls qui soient dépouillés de cet alliage mondain de la gloire, de célébrité, d'éclat, où la vanité entre en partage avec la conscience.
Nous nous soumettons plus volontiers aux devoirs artificiels qu'aux devoirs naturels, c'est nous qui les avons créés.
Les devoirs sont des créanciers qui exigent à toute heure leur paiement.
C'est une loi immuable : on ne peut transgresser ses devoirs sans en être amplement puni, du moins dans sa vieillesse.
Le premier de nos devoirs, c'est d'aimer la vérité et d'avoir foi en elle.
Connaître ses devoirs et ne pas les remplir est une lâcheté doublement coupable.
Quand le devoir parle, tout autre intérêt doit cesser. Le vrai mérite et la véritable gloire consistent premièrement à remplir ses devoirs.
La probité fait préférer les devoirs aux intérêts?