Dans le mariage, chacun des conjoints connaît admirablement les devoirs de l'autre.
Citation de Gustave Vapereau ; L'homme et la vie (1896)
Dans le mariage, chacun des conjoints connaît admirablement les devoirs de l'autre.
Sachons sourire ; sourire à la vie, sourire à notre prochain, sourire à nos devoirs, sourire même à nos peines.
Il faut mettre son honneur dans ses devoirs et ses devoirs dans son emploi.
Lorsqu'on hésite entre deux devoirs, il semble que le plus pénible soit le plus impérieux.
L'égalité des droits implique toujours l'égalité des devoirs.
Nos devoirs sociaux, c'est la main des hommes qui les a inscrits dans le contrat qui les unit ; nos devoirs moraux, c'est le doigt de Dieu qui les a gravés dans nos consciences.
Les premiers devoirs attachent l'homme à l'homme, les familles aux familles, et les réunissent en nations. Quel que soit le fardeau, ou plus lourd ou plus léger, que nos devoirs font peser sur nous, nous ne saurions nous refuser à le porter, sans renoncer en même temps aux droits dont l'accomplissement de nos devoirs peut seul nous faire jouir dans l'ordre social.
Les devoirs, il en est que nous impose notre titre de citoyen, il en est que nous prescrit notre titre d'homme, d'époux et de père de famille.
Le sacrifice est à la circonférence de tous les devoirs.
En toutes circonstances et quoi qu'il puisse en résulter, remplis tes devoirs envers ta patrie, envers ta famille, envers toi-même. Je sais que pour un honnête homme il est souvent moins difficile de remplir ses devoirs que de les connaître. Mais ces devoirs te sont enseignés par les lois de ton pays, par les leçons de tes parents et par ta conscience. C'est par là que tu les connaitras.
Les devoirs ennuyeux et les choses désagréables sont un élément essentiel et salutaire de notre existence. Le sel qui empêche la vie de se gâter, le camphre qui préserve du rongement des mites les étoffes et les fourrures.
Si tous les hommes étaient parfaits et transformés en anges du ciel, peut-être accompliraient-ils leurs devoirs d'eux-mêmes, peut-être serait-il inutile d'en rappeler l'existence, d'en imposer l'accomplissement, et par conséquent d'en punir la violation.
La connaissance de la vertu nous donne celles de tous nos devoirs.
Il faut se défier des gens qui parlent beaucoup de leurs droits et beaucoup moins de leurs devoirs.
Rien n'est indomptable comme les préjugés qu'on regarde comme des devoirs : ils sont sous la double garde de l'orgueil et de la conscience.
Il n'y a qu'une femme et des enfants qui puissent remplacer un père et une mère ; une vie bien dirigée doit être une succession de doux devoirs ; celui qui ne se doit à personne, qui ne doit rien qu'à lui-même, est perdu.
Quand il se présente simultanément plusieurs devoirs à remplir, on doit commencer par le plus important et le plus noble.
L'homme est né pour vivre en société, il a des devoirs à remplir dans le monde, devoirs de citoyen, de famille, de relations affectueuses. Il ne doit pas briser la chaîne de ces devoirs pour se retrancher dans la retraite avec un froid égoïsme ou une sauvage misanthropie.
La vie n'est rien pour l'homme qui estime ses devoirs au-dessus de tout ; mais après le bonheur de les avoir remplis, le seul bien auquel il soit encore sensible, est celui de penser, qu'il l'a fait avec fidélité ; et cela même est une obligation pour l'homme public.
L'homme véritablement vertueux remplit ses devoirs dans leur ordre, et fait céder les petits aux grands.
On ne peut s'aimer soi-même sans désirer d'être heureux ; on n'est vraiment heureux qu'en remplissant exactement ses devoirs et en fournissant à ses besoins. Le travail étant un devoir pour tous les hommes et leur unique ressource légitime pour subvenir à leurs besoins, leur bonheur dépend donc de le bien remplir.
Les devoirs nous rendent plus heureux que les passions.
Il est parfois curieux de voir combien quelques hommes sont habiles à se créer de certains devoirs, dont ils trouvent mauvais de s'éloigner.
Si vous voulez acquérir de la considération, cherchez moins à plaire à autrui qu'à remplir vos devoirs.
Il est étonnant combien nous sommes d'ordinaire enchevêtrés de mille et un empêchements et devoirs qui n'en sont pas, et qui nous empelotonnent néanmoins de leurs fils d'araignée et entravent le mouvement de nos ailes. C'est le désordre qui nous rend esclaves. Le désordre d'aujourd'hui escompte la liberté de demain. L'encombrement nuit à toute aisance, et l'encombrement naît de l'ajournement. Savoir être prêt, c'est savoir finir.
Les humbles devoirs sont les vrais, ils sont les purs, ils sont les aimables devant Dieu, parce qu'ils sont les seuls qui soient dépouillés de cet alliage mondain de la gloire, de célébrité, d'éclat, où la vanité entre en partage avec la conscience.
Quand un esprit supérieur s'essaie à remplir de petits devoirs, il y a dans ses efforts une sorte d'inhabileté naïve, qui fait songer à la gracieuse maladresse des enfants et qui émeut comme elle.
Nous nous soumettons plus volontiers aux devoirs artificiels qu'aux devoirs naturels, c'est nous qui les avons créés.
Les devoirs sont des créanciers qui exigent à toute heure leur paiement.
C'est une loi immuable : on ne peut transgresser ses devoirs sans en être amplement puni, du moins dans sa vieillesse.