L'homme est libre par position, par caractère ou par conscience. Libre par position, il est superbe ; par caractère, impérieux ; par conscience, calme.
Être libre, c'est se diriger par soi-même, c'est être majeur, émancipé, maître de ses actes, juge du bien.
Si, pour être libre, il ne s'agissait que de le vouloir, tous les peuples le seraient. L'histoire nous apprend cependant que peu sont arrivés aux bienfaits de la liberté, parce que peu ont eu l'énergie, le courage et les vertus nécessaires.
La liberté, c'est le droit de faire tout ce qui ne rappelle pas aux autres qu'ils ne sont pas libres eux-mêmes.
J'éprouve un extrême plaisir à être un citoyen libre ; je veux le demeurer ; je ne veux pas qu'on me méprise, ni me mépriser moi-même ; j'aime mieux être tué à la guerre que de devenir esclave.
Les idées sont comme les gaz : libres, elles se dispersent inoffensives ; comprimées, elles font explosion.
Dans un pays libre, les partis et les institutions ne souffrent que du mal qu'ils se font eux-mêmes.
Parmi les hommes seul est libre celui qui se détourne de tous les autres, pour vivre intérieurement.
Le meilleur moyen de retenir quelqu'un est de lui laisser croire qu'il est libre.
Du moment qu'un homme pense, il est libre.
Il n'y a que l'homme libre qui puisse dire je veux ou je ne veux pas.
L'homme n'est vraiment libre que lorsqu'il peut disposer de ses bras et de ses jambes.
Pour être libre, ce qui n'est qu'une conséquence de l'indépendance, il faut que tout le peuple indistinctement puisse concourir aux élections des représentants de la nation ; il faut que la masse, qu'on ne peut jamais corrompre, et qui ne flatte, ni ne dissimule, soit la source constante d'où émanent les pouvoirs.
Il n'y a jamais eu, chez les peuples libres, de gouvernement assez fort pour réprimer longtemps la liberté à l'intérieur, sans donner de gloire au dehors.
Plus tard, mon fils, tu seras un homme libre, conscient de ses droits et respectueux de ses devoirs. Regarde ces malheureux animaux : ils marchent à quatre pattes ; leur corps est couvert de poils ; ils sont dénués de raison et passent toute leur vie derrière les barreaux d'une cage, hélas.
Nul ne peut se dire libre parce que sa nouvelle prison est plus spacieuse que l'ancienne.
De l'esclave à l'homme complètement libre, qu'il y a d'étapes et de degrés !
Libre-penseur : Individu plus courageux que les autres puisque à l'hypothèse du paradis il substitue la certitude du néant.
L'espace Schengen est une passoire européenne autorisant la libre circulation des douaniers.
L'homme n'a pas le moyen d'être libre s'il n'est pas vrai.
Qui ne cherche qu'à être libre a déjà le germe des vertus, et qui veut se rendre indépendant est déjà vicieux.
Calme et solitude, voilà le seul élément dans lequel l'esprit se sente libre !
Celui qui se connaît lui-même n'en est que plus libre ; il n'est jamais lassé, la vie n'étant que trop courte ; et il est envahi d'un paisible et profond bonheur.
Se vouloir libre, c'est aussi vouloir les autres libres.
Je suis libre ! Je fais ce que je veux moi !
Mon idéal, c'est de vivre libre et qu'on me foute la paix.
Je veux rester libre, libre de ma vie, de mon cœur, de mes actes, libre de tout enfin, et que personne n'ait le droit de me faire un reproche, de rien n'exiger de moi.
On n'est jamais plus esclave que quand on se croit libre sans l'être.
Aimer exige que l'on soit libre : il ne peut y avoir d'amour, là où il n'y a pas de liberté, et la liberté ne nous est donnée que pour cela : aimer !
Être libre, c'est être capable de lutter contre l'écrasante pesanteur du corps, contre l'inertie de l'esprit, de lutter contre la mollesse et la lâcheté.
Celui qui ose se déclarer libre, se sent enchaîné de toutes parts ; mais dès qu'il a le courage de se reconnaître enchaîné, il se sent libre.
Personne n'est plus réellement esclave que celui qui se croit libre sans l'être en effet.
Libre de parler sans rien dire et de choisir sans aimer.
On est libre sans espérance, et l'espérance est esclave.
L'homme est un être si libre que l'on ne peut lui contester le droit d'être ce qu'il croit qu'il est.
Il n'est aucun mortel qui puisse se dire libre. Esclave des richesses ou de la fortune, soumis aux caprices de la multitude, ou aux ordres arbitraires des lois, l'homme, dans sa conduite, ne dépend jamais de lui-même.
Pour se soumettre, il faut être libre ; pour se donner, il faut être à soi.
Pour être un homme libre, il faut s'appartenir et ne dépendre en rien d'autrui.
Donner à un autre ce que je laisse libre, c'est tout à fait naturel, mais souffrir la concurrence dans ce que je réclamais, c'est laisser entamer ma part.
Quelques hommes sont aussi libres que Diogène, non quand il est dans son tonneau, mais lorsqu'il le porte sur ses épaules.